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3,47

sur 1129 notes
Long, très long roman de 504 pages sur l'aptitude au bonheur, sur la normalité de la vie, mais que j'ai eu du mal à lire. Un concentré de 250 pages m'aurait amplement suffi : de longues listes que je trouvais parfaitement ennuyeuses émaillent le récit.
Dès le départ, nous savons que les parents de Dell, le narrateur, et de Berner, sa jumelle, vont commettre un braquage de banque et qu'ils échoueront en prison.
Dell, professeur à l'université, nous raconte sa vie, ses années d'adolescence qui l'ont marqué à jamais. Son père, un ancien militaire admiratif de Bonny et Clyde, n'hésitait pas à se lancer dans des affaires douteuses, des escroqueries, des trafics avec les Indiens, ce qui lui avait coûté ses galons et l'avait éjecté de l'armée. Et il organise un hold-up …
La mère, avant d'être arrêtée, avec l'aide de son amie Mildred, avait organisé le départ de ses enfants pour le Canada, craignant qu'ils ne soient expédiés dans d'inhospitaliers orphelinats. Berner, refusant cette solution, s'était enfuie, mais Dell se retrouve chez le frère de Mildred, Arthur Remlinger et découvre une vie toute différente de celle qu'il menait, une vie bien rude. Il rêve de pouvoir retourner à l'école, mais en attendant il doit aider Charley, l'employé du propriétaire, à accueillir les chasseurs et à les accompagner dans la forêt au cours de leur séjour.
Intéressant, certes, mais long….
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Beaucoup de finesse et de précision dans ce roman. Un histoire à l'échelle humaine bien que peu commune. Je ne vais pas ici résumer le propos de l'auteur qui est largement déjà résumé par les nombreux commentaires.
L'écriture est vraiment agréable même pour une traduction.
Le seul bémol c'est que j'ai ressenti pas mal de longueurs et de redondances. C'est dommage.
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C'est la 1ère fois que je lis cet auteur et je n'ai pas été déçue. Alors oui, il y a quelques longueurs, mais globalement, le livre est bon, très bien écrit. Mais pas facile d'accès. Cela me fait penser à un roman d'initiation à la vie pour ce tout jeune homme qui, déjà, a vécu des choses lourdes, trop lourdes. Mais c'est ce qui lui permet d'avancer, de grandir et de mûrir. J'ai été étonnée de voir tant de critiques négatives, mais je pense avoir compris. Ce livre fort et âpre ne se lit pas à la légère, il faut parfois se forcer, continuer, relire certains passages, bref faire des efforts. Et cela, peu de gens en ont envie. Alors on préfère lire plus léger, et c'est également très bien comme ça. Après tout, chacun ses goûts !
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Bon , ceux qui lisent mes critiques ne s'étonneront pas de mon point sur la longueur du roman.....j'ai aimé l'histoire que j'ai trouvé originale et prennante ; les personanges sont attachants et credibles surtout dans la première partie . Je comprends que ce roman ait pu obtenir le prix femina mais oui, effecitvement, je reste persuadé que ce livre aurait gagné à plus concision....100 à 200 pages de moins n'aurait rien enlevé à l'intrigue ....Est ce si difficile?
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Dell a 15 ans. Comme sa soeur puisqu'ils sont jumeaux. Ces deux enfants sont le fruit d'un amour improbable entre Bev Parsons, un homme de la campagne, athlétique et charmeur, et Neeva, une femme juive, d'origine polonaise, "femme minuscule, passionnée, binoclarde (…) introvertie, timide, hostile au monde, portée sur l'art…". La famille déménage au gré des mutations du père, pilote de bombardiers dans l'Air Force. La mère est institutrice. Quand Bev prend sa retraite à 37 ans, la famille pose ses valises à Great Falls, dans le Montana.

Dell est passionné d'échecs et d'apiculture, il se réjouit en cet été 1960 à l'idée d'entrer au lycée de Great Falls. Sa mère enseigne dans une petite ville voisine, son père est officiellement vendeur de voitures d'occasion, mais il trempe aussi dans une combine de vente de boeufs volés par des Indiens de la tribu des Crees. L'affaire tourne vinaigre. Un Indien rôde autour de la maison pour réclamer une dette. Bev décide de braquer une banque et sa femme l'accompagne…
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"Canada", de Richard Ford...
Voilà qui annonçait cette ampleur que sait si bien rendre, parfois, la littérature américaine. Ces existences ordinaires qui prennent, sous une plume experte, l'apparence de destins. Ces immensités solennelles qui dotent les intrigues d'une densité épique...
Malheureusement, à l'issue de cette lecture, le premier terme qui me vient à l'esprit, c'est... "plat". D'après de vagues souvenirs, j'avais noté ce titre suite à la lecture d'une critique élogieuse. Lorsque j'ai voulu la retrouver, sans succès, je suis tombée sur divers avis qui, si je les avais lus plus tôt, m'auraient épargné cette morne expérience !

Le narrateur -Bev Parsons-, dans une première partie (que j'ai personnellement trouvée interminable), revient sur la période qui a précédé l'événement à l'origine de l'éclatement de sa famille : le braquage de banque perpétré par ses parents, qu'a priori rien ne prédisposait à un tel acte. En déroulant ses souvenirs, il essaie de traquer les signes de la catastrophe imminente, de décrypter ce qui, sous les personnalités si différentes de son père et de sa mère, aurait pu laisser deviner qu'ils allaient commettre ce crime insensé.
En accord avec le souhait de leur mère de ne pas échouer dans les griffes de la Protection des mineurs, Bev et Berner, sa jumelle, une fois leur parents incarcérés, prennent des chemins différents. L'indépendante Berner prend la route, seule, pour la Californie, Bev échouant quant à lui dans une bourgade désolée du Canada. Il y est accueilli par le frère d'une amie de sa mère, un ancien universitaire à l'étrange personnalité, charismatique mais lointaine, qui le fait travailler dans l'hôtel miteux dont il est le propriétaire.
La deuxième partie du roman s'attarde ainsi sur les quelques semaines qui suivirent le braquage et l'arrestation du couple Parsons, pendant lesquelles le narrateur fait l'apprentissage du labeur et de la rudesse, se découvrant bien plus solide qu'il ne l'aurait cru...

C'est avec presque cinquante ans de recul que Bev évoque son histoire, s'interrogeant sur les conséquences de ces événements sur le cours de son existence, ainsi que sur sa façon d'appréhender le monde et ses relations à autrui.

Il aurait sans doute dû être facile de s'attacher à l'improbable couple formé par les Parsons, à ce père toujours jovial et de bonne volonté mais naïf et maladroit, à son épouse cultivée et quasi misanthrope... de s'intéresser au destin inattendu de leurs enfants, soudainement livrés à eux-mêmes, et devant faire le deuil brutal de leurs banals projets adolescents.

Pourtant, cela n'a pas pris. Et il ne m'a pas fallu bien longtemps pour comprendre que "Canada" n'allait pas me captiver...
Rien, dans l'écriture de Richard Ford, ne m'a accroché. Son style, que d'aucuns qualifieraient sans doute de mélancolique, m'a paru ennuyeux, et comme on sait dès le début du récit ce qui va, dans les grandes lignes, s'y passer, je n'ai même pas pu compter sur un peu de suspense pour pimenter ma lecture.
Lien : http://bookin-ingannmic.blog..
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Canada, c'est l'histoire d'une famille qui se délite peu à peu. le rythme est assez lent, mais comme dans une partie d'échecs, certains coups sont décisifs. Deux bémols néanmoins : la quatrième de couverture, qui raconte 90 % du roman, et la fin, qui donne l'impression d'avoir été bâclée, comme si l'auteur ne savait pas comment finir son roman. À noter néanmoins de très beaux passages.
Lien : http://therewillbebooks.word..
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Adulte désormais, le narrateur de ce roman nous raconte les événements familiaux exceptionnels qui changèrent le cours de sa vie quand il était adolescent. Dell vivait dans le Montana au sein d'une famille d'apparence assez banale : une mère institutrice, un père ancien militaire en cours de reconversion et une soeur jumelle avec laquelle il s'entendait plutôt bien. Les difficultés rencontrées par son père pour intégrer la vie civile,poussèrent ce dernier à se lancer dans un trafic de viande, qui tourna mal. Acculé à devoir s'acquitter d'une somme qu'il ne possédait pas, il parvint, on ne sait comment, à convaincre son épouse de l'aider à commettre un hold-up, qui échoua lamentablement. A partir de ce jour-là, la vie de la famille bascula. La première partie du livre raconte la dégringolade de la famille, la seconde partie est consacrée à ce qu'il advint de Dell, une fois ses deux parents emprisonnés. Pour résumer, il se retrouva au Canada, confié à un homme assez peu recommandable et, de nouveau, fut confronté à des évènements tout à fait exceptionnels...
S'embarquer dans ce roman, c'est accepter une certaine lenteur. le narrateur analyse de façon minutieuse les événements mais surtout la psychologie des différents personnages, notamment des deux parents. Il y a un certain suspens mais qui n'est pas relatif aux faits eux-mêmes car on les connait par avance. Ce qui nous pousse à avoir envie d'avancer dans l'histoire c'est en fait de découvrir "comment les choses se sont passées" et "pourquoi elles se sont s'est passées ainsi". Cette construction, assez originale, m'a beaucoup plu. J'ai bien aimé également la fin du roman. On retrouve Dell et sa soeur à l'automne de leur vie, après des parcours radicalement différents, preuve que l'on peut avoir la même enfance et les mêmes traumatismes et les gérer différemment. C'est un roman d'initiation, un roman sur la résilience également.
J'ai trouvé Thibault de Montalembert moins à l'aise dans ce registre que dans d'autres (j'avais adoré sa lecture de "Karoo", par exemple) mais je me suis habituée à sa lecture au fil des pages.
Ce n'est pas un coup de coeur mais une lecture que j'ai bien appréciée.
Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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Le roman se compose de trois parties, annoncées dès les premières phrases.
La première partie se concentre sur le hold-up et ce qui a amené les parents à le commettre, remontant donc à leur mariage, ne négligeant rien du quotidien de la famille. Cette première moitié tient plutôt ses promesses. Les portraits des parents, totalement dissemblables, un père flambeur et une mère discrète, de Dell et sa soeur jumelle Berner, sonnent juste et donnent envie d'en savoir plus. La narration par un « adolescent au moment des faits » qui revient bien plus tard sur des évènements dramatiques de sa jeunesse, m'a rappelée le dernier Louise Erdrich, Dans le silence du vent, et aussi Nous étions les Mulvaney de JC Oates.
J'ai été un peu moins convaincue par la deuxième partie, qui suit le jeune Dell au Canada, dans un patelin perdu où il trouve refuge pour ne pas être placé en foyer.
J'y ai trouvé des invraisemblances et quelques longueurs, notamment les scènes de chasse. J'ai un peu du mal aussi avec le message général du roman : quel est-il ? la résilience ? la possibilité de se tracer son propre chemin sans presque aucune aide, de trouver une forme de bonheur à partir de phrases retenues ici et là ? Ce doit être la troisième partie, de loin la plus courte, qui répond à ces questions, mais pourtant elle ne m'a pas fait poser un regard plus admiratif sur le roman.
Au final, même si je n'ai pas eu envie de l'abandonner, tout cela me laisse une impression mitigée, rien qui ressemble à de l'enthousiasme. Juste un roman pas trop mal ficelé… qui me confirme que cet auteur ne fera pas partie de mes auteurs américains préférés, même si à Canada, j'ai préféré Un week-end dans le Michigan et le recueil Pêchés innombrables.
Lien : http://lettresexpres.wordpre..
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Bof ! En dépit des très bonnes critiques que j'ai pu lire partout, j'avoue ne pas avoir été touchée ni même réellement intéressée par ce roman. Il comporte trop de descriptions qui m'ont ennuyée. le sujet pourtant était prometteur : comment la vie bascule, l'influence des parents sur nos vies, le pardon, le destin... Peut-être le problème est-il dans le point de vue du narrateur qui prend beaucoup de distance par rapport à son sujet ?
Je suis passée à côté.
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