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3,52

sur 196 notes
Un livre léger et drôle sur la solitude.
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Une collection de pensées sur la solitude et la vieillesse que l'on picore avec fluidité. le texte est très aéré, court, sans intrigue particulière, on passe d'une idée à l'autre, parfois au détour d'une pensée philosophique ou d'un bon mot.

Un beau texte, ciselé, épuré, dont l'amertume est palpable malgré l'humour de l'auteur, omniprésent. Un humour très gris, sinon noir.

Mais lorsque on referme le livre, on a l'impression d'avoir survolé le journal intime d'un vieil homme esseulé, et pas grand chose de plus. On reste un peu sur sa faim.
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✔️Mon ressenti : Ce roman est mon premier roman de l'auteur. le titre m'a immédiatement séduite.

Jean-Louis Fournier revient sur son expérience personnelle pour nous parler d'un sujet grave : la solitude. Il nous livre ses réflexions, tout en finesse et pleines d'humour noir pour dédramatiser cet état qui défini chacun d'entre nous.

Sa plume est très mélancolique m'a séduite. La construction du roman m'a demandé un léger temps d'adaptation, des chapitres très courts n'ayant pas forcément de liens entre eux si ce n'est cette solitude et puis au fil de la lecture, les différentes périodes de la vie apparaissent et cela prend forme. J'ai beaucoup aimé son humour, une chose est sûre je vais continuer de le découvrir.

Ce roman est très court, une heure suffit à le lire, mais une chose est certaine la réflexion qu'il nous apporte continue son petit bout de chemin une fois le livre terminé.

🗣Citation : « On ne se sent pas seul dans une bibliothèque. »

🎯Mots Clefs : Solitude/ Vie / Etapes / Réflexion / Humour

🏆Ma note : 18/20


Lien : https://entredeuxlivres22813..
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« Les Anglais ont deux mots pour parler de la solitude : Loneliness « seul, sans l'avoir choisi » et Solitude « seul, quand on a choisi de l'être ». Pour désigner la pire et la meilleure des choses, le Français n'a qu'un mot, pas besoin de deux, on lit sur son visage . Il n'a pas le flegme britannique.»


Jean-Louis Fournier partage ses pensées sur la solitude. Il reproche à ceux qui le laissent seul de ne pas être plus attentif à lui, mais il semble, en même temps, chérir ce temps passé avec lui-même. Plus que le fait d'être isolé, c'est d'être oublié qui lui fait peur.


Le texte est épuré, il n'y a pas un mot de trop et il n'en manque pas, chaque caractère a son importance, jusqu'aux points de suspension. Toutes les phrases expriment un sentiment ou provoquent une réaction parfois tendre, parfois agacée ou encore émue. C'est cruel de vérité sur notre monde individualiste, mais écrit avec humour, c'est la patte de Jean-Louis Fournier. L'ironie est, certaines fois, cinglante et j'ai souvent souri même lors des passages graves, tant la formulation est irrésistible.


Les chapitres sont très courts et sont ponctués par l'énervement que ressent l'auteur au sujet de ses voisins : les volets sont souvent fermés, cela le fait pester. « Je vais inviter mes voisins à dîner samedi soir, comme ça ils ne pourront pas partir en week-end. » Il aimerait que l'on s'inquiète pour lui. Même son aigreur le rend touchant.


Il y a beaucoup d'autodérision dans Je ne suis pas seul à être seul. L'auteur livre ses expériences pour dérouler ses idées : depuis la petite enfance jusqu'à un âge plus avancé.


« Toute ma jeunesse, je me suis entendu dire que j'étais le seul et je l'ai cru.
Tu es le seul à ne pas avoir la moyenne. Regarde ton frère.
Tu es le seul à ne pas avoir fait ton lit.
[…]
Tu es le seul à ne pas faire comme tout le monde. »


Il veut être un « libre penseur ». Comme « Montaigne, Descartes, Voltaire et Florent Pagny »


Les confidences de Jean-Louis Fournier me donnent envie de lui demander, avec sincérité : « Comment allez-vous, Monsieur ? »

Lien : https://valmyvoyoulit.com/
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J'ai retrouvé avec plaisir Jean-Louis Fournier après avoir lu les très touchants Où on va papa ? et Veuf.

Mais je n'ai pas retrouvé la même émotion à lire ce livre qui n'est ni un roman ni un véritable témoignage mais plutôt un recueil de pensées sur la solitude.

Choisie ou subie, la solitude occupe toutes les pensées de l'auteur dans ce court livre qui se lit très (trop) vite. On ne comprend d'ailleurs pas très bien si Jean-Louis Fournier apprécie ou non cette solitude, car soit il la revendique, soit il s'en plaint dans ce texte tout en paradoxe duquel j'ai fini par me demander s'il n'était pas seulement un prétexte pour l'auteur pour rassembler des pensées éparses.

Solitude de l'enfance, de l'homme adulte, solitude à apprivoiser, solitude rejetée, Jean-Louis Fournier en explore toutes les formes et se livre aussi de façon parfois émouvante et parfois légèrement agaçante sur cette solitude qui l'accompagne au quotidien.

Si j'ai apprécié, comme toujours, l'ironie de Jean-Louis Fournier, son regard acéré sur notre vie contemporaine, je n'ai malheureusement pas retrouvé la profondeur des livres que je connaissais de lui et je suis restée très en surface de ce livre.
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Sourire puisque c'est grave.

C'est un domaine dans lequel Jean-Louis Fournier excelle. La gravité qui fait sourire. Je me souviens avoir lu, avec beaucoup d'émotions, deux de ses ouvrages, Où On Va Papa ? et Veuf .

Ici, il va évoquer la solitude. Celle du grand âge. Celle des hommes qui deviennent vieux.

Jean-Louis Fournier offre une plume tendre et délicate et se raconte, encore, avec cette nonchalance étudiée qui fait mouche, chez moi, à chaque fois !
Il contemple ainsi sa propose déchéance, pose un regard mordant sur ce qu'il est, sur ce qu'il ne sera pas. Sur l'absence de l'autre, cette solitude de l'espace et du temps qui passe. Dans de courts chapitres, il évoque une vie faite de moments de solitude.

Jamais affecté, ni condescendant avec lui-même, il évoque la vie, la sienne et la nôtre.

Un récit comme une rencontre. Une entrevue pour entrevoir. Des bribes. Des confidences. Entre un auteur et son lecteur. On écoute Jean-Louis Fournier. On sourit. On s'émeut. On s'étonne. On se retrouve dans ces mots.
La solitude comme drapeau, comme fil conducteur. Celle de l'enfance, celle de l'amour. Celle qui brûle, plus ou moins fort, à certains moments de l'existence. Une compagne, amère et étonnamment réconfortante à l'occasion.

Essai autobiographique et universel d'une réalité parfois douloureuse. Mordante. J'ai aimé cette façon de ne pas s'apitoyer tout en étant parfois terriblement émouvant.

Cette fameuse solitude revêt des couleurs différentes, un peu bouleversantes. L'isolement lorsqu'on vieillit. L'éloignement avec ceux que l'on aime. La perte définitive. L'exil pour se trouver. La joie de ne pas être multiple. le choix de ne pas faire comme tout le monde. de s'abriter de l'autre. La différence, qui isole.

J'avais en tête, comme souvent, une chanson, tout au long de ma lecture.
Les uns contre les autres.

« Mais au bout du compte, on se rend compte, qu'on est toujours tout seul au monde. »

Mais nous ne sommes pas les seuls. A être seuls.

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Le premier souvenir de solitude de l'auteur ? Un jour, à dix ans, lorsqu'il s'est retrouvé seul à l'accueil d'un magasin en attendant que sa maman vienne le récupérer. Il va alors s'ensuivre une succession de situations où Jean-Louis va se voir confronté à la solitude. Nous le retrouvons maintenant, alors que sa jeunesse s'est envolée pour faire place à la vieillesse, qu'il a perdu sa femme, et qui, malgré tous les moyens de communication actuels, se sent plus seul que jamais.

Ce court roman est une critique acerbe à ce sentiment de solitude, mais Jean-Louis a su aborder cette thématique délicate avec beaucoup de tact, beaucoup de tendresse et même parfois avec beaucoup d'humour. La solitude est un thème prolifique en littérature, et c'est la première fois que je la vois abordée sous cette perspective.

Je ressors totalement conquise de ce récit que j'ai lu d'une traite. L'auteur a su me convaincre tout du long. J'ai trouvé ses remarques sur la solitude très pertinentes et il nous livre une critique acerbe de notre société qui a l'air de faire peu de cas des personnes qui se sentent seules. La solitude fait peur, elle isole, elle met en retrait, mais parfois elle est recherchée également. C'est cet équilibre que va tenter de trouver Jean-Louis.

Ce roman est abordé d'une manière touchante, sans fard, mais surtout avec énormément d'humour et d'autodérision. le ton est badin, certes, mais sous couvert de cette légèreté, il y a une réelle réflexion sur notre société. J'ai été totalement prise dans les filets de conteur de Jean-Louis Fournier. J'ai réellement été captivée.

La plume est d'une fluidité incroyable, les chapitres sont très courts, et une fois débuté, il est très difficile de lâcher ce livre. J'ai été en immersion totale avec ce que nous proposait l'auteur.

L'auteur nous livre ici une critique acerbe de la solitude, des peurs de la société actuelle face à ce mal en vogue, malgré tous les moyens de communication qui composent notre quotidien. Il le fera avec beaucoup d'humour, d'autodérision, mais toujours en livrant un message important.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Mes Chers Vous,

Les livres de Jean-Louis Fournier sont comme ces cartes postales reçues d'un ami éloigné. Il nous livre, au fil de ses récits, son quotidien, ses douleurs, ses étonnements, ses bonheurs... sa solitude.
Il faut dire que la vie ne l'épargne pas.... ses deux fils sont lourdement handicapés, sa fille décide de prendre le voile et coupe tout contact, sa femme décède.
"J'en veux à ceux qui meurent, de m'abandonner."
Jean-Louis Fournier pourrait se plaindre, tomber dans le pathos. Certains pourraient même le trouver impudique que de livrer ainsi sa vie intime aux yeux de chacun.
Et pourtant, tout semble léger, drôle, cocasse. Toute situation semble être prétexte à rire, à se moquer de soi-même, bien sûr avant toute chose.
Alors, lorsqu'il décide de disséquer ce terrible mal qu'est la solitude, c'est toujours avec autant d'auto-dérision et de sourire aux coins des yeux que Jean-Louis Fournier livre ses petites réflexions quotidiennes.
Cela aurait pu donner un livre bavard, comme un grand déballage d'un homme terriblement seul qui monologue sans fin dès qu'il trouve une oreille attentive... Bien au contraire, Jean-Louis Fournier offre un récit dans lequel il pointe à la fois les incohérences de la société et les siennes propres.
"C'est difficile de vivre sans les autres, vivre avec les autres aussi.
C'est toujours difficile de vivre."
Il n'accuse personne, n'est pas aigri, il constate juste.... Et lorsqu'on tourne les dernières pages, le lecteur n'a qu'une envie : appeler l'auteur pour continuer cette conversation pleine de petits rien et de grands touts.
"Qu'est ce que je crains le plus : être seul, être abandonné ou être oublié ?
Être oublié est peut-être le pire.
Quand je suis seul, je peux toujours imaginer que quelqu'un pense à moi.
Quand je suis abandonné, je peux toujours imaginer qu'on me regrette, qu'on a des remords.
Quand on m'a oublié, il n'y a rien à imaginer.
Comme si je n'avais jamais existé."
Grâce à son écriture fine, juste, à la fois tendre et drôle, Jean-Louis Fournier transforme la tristesse et la lourdeur de la solitude en un nuage léger et doux... lorsque la gorge se serre, que les larmes viennent aux yeux, il enveloppe le lecteur de chaleur et de douceur.
Un joli récit, à déguster, doucement, tendrement avant d'appeler cet ami, ce membre de la famille que l'on a un peu négligé et avec lequel, pourtant, on n'a tant de plaisir à partager un moment !
Lien : http://cecibondelire.canalbl..
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De Jean Louis Fournier, j'avais, comme beaucoup de monde dévoré "Où on va papa?" , Prix Fémina 2008, qui retraçait une terrible et tragique épreuve de sa vie (le handicap de ses deux fils), sur un ton à la fois très optimiste et plein d'humour, un humour qui est pour lui un reflexe un peu comme cette fameuse "politesse du désespoir" chez cette brillante plume de Pierre Desproges.

Depuis, à intervalles réguliers, Jean Louis Fournier nous donne de ses nouvelles littéraires avec sa façon bien à lui de dire les choses les plus graves et les plus personnelles avec beaucoup d'humour, d'ironie et ce ton qui pourrait paraitre parfois féroce, mais qui en fait cache énormément de tendresse et de pudeur.

"Je ne suis pas seul à être seul," le titre du nouveau livre de Jean Louis Fournier, qui vient juste de sortir chez JC Lattès a fortement résonné en moi, car il ressemble quasiment à la copie parfaite de ce que je chantais gamin dans la cour de récéré, sauf que contrairement à Fournier, je clamais à qui voulais l'entendre que j'étais le seul à être seul, ayant le sentiment qu'autour de moi, tout le monde réussissait à trouver son partenaire de jeu.

Si depuis mes jeunes années, j'ai réussi à lutter contre cette solitude dévorante, celle ci revient de temps en temps me hanter, et comme le livre de Fournier nous le montre, il est essentiel de réussir à l'accompagner pour ne pas en avoir peur et vivre avec elle avec harmonie.

L'ex plume de Desproges nous montre aussi qu'il est nécessaire de déterminer quand la solitude est imposée et quand elle est choisie, disctinction non faite par la langue française contrairement à la langue anglo saxonne.

" Dans ma maison à la campagne, j'ai des chambres d'amis, mais je n'ai plus d'amis."

C'est le propos de Jean Louis Fournier qui, veuf depuis dix ans, évoque sa solitude par touches délicates, et nous amène dans un séjour en solitude, avec ses chagrins et ses petites joies, avec les souvenirs que l'on se retrouve seul à conserver, faute de pouvoir les partager avec quelqu'un qui se souvient.

Le facétieux Jean Louis Fournier se fait sans doute plus grave que dans ses précédents romans, mais la sincèrité et la légereté qui échappent de son livre permettra à ses lecteurs de mieux le connaître avec une façon originale et ludique de déjouer la peur de la solitude.

Jean-Louis Fournier nous raconte son quotidien, ses silences, ses inquiétudes d'homme seul, mais n'oublie pas par ailleurs de narrer des moments de vie à plusieurs et nous montrer que la solitude c'est aussi réussir à désirer entre deux moments collectifs et forcément plus bruyants le retour au calme solitaire.

Léonard de Vinci a écrit : " si tu es seul, tu seras tout à toi.".

Jean-Louis Fournier conserve le goût des mots, le sens de l'épure et de la fantaisie et sait comme toujours convoquer l'espièglerie de l'enfance.

Ainsi, les souvenirs de solitude qu'il egrène par petites touches ont quelque chose de profondément poignants. On mesure bien à quel point ce n'est pas toujours facile pour l'auteur de prendre les choses avec la légereté qu'il aimerait tant avoir en toute occasion.

Mais cette sincérité et cette absence de faux semblants , et cette volonté malgré tout de ne jamais plomber le lecteur, rend le propos encore plus déchirant.

Et une fois refermé le livre de Jean Louis Fournier, on a envie de rendre visite aux gens de notre entourage qu'on sait seuls et ce le plus vite possible.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Après la lecture de « Je ne suis pas tout seul à être seul », j'ai eu envie d'écrire une lettre à Jean-Louis Fournier :
Vous expliquez dans ce livre au titre particulier « Je ne suis pas tout seul à être seul » votre choix de solitude ! Vous expliquez revendiquer votre liberté, votre indépendance pour avoir le temps de lire, d'écrire et de regarder le monde, tranquillement sans être dérangé.
Vous vous moquez des relations de convenance avec votre dérision et votre humour habituels. Les conversations qui vous entourent, vous ne les écoutez plus. Alors ne vous étonnez pas d'avoir personne autour de vous !
Comme d'habitude, vous dézinguez les idées reçues faisant s'en indigner plus d'un. Ils déclarent offusqués « On ne parle pas ainsi de la mort », « On ne parle pas ainsi du handicap », « Il y a des choses dont on ne doit pas se moquer ». Ils n'ont pas compris votre posture digne de choisir le rire même noir plutôt que les larmes.
Vous racontez que vous êtes esseulé à guetter les fenêtres de vos voisins qui restent définitivement fermées. Plus personne pour dire bonjour. Alice, votre femme, ne partage plus une bouteille de bon vin avec vous. Vos fils qui ne savaient pas lire mais pour qui vous écriviez, ne peuvent plus découvrir celui-là. Votre éditeur, et complice, s'en est allé aussi.
La vraie solitude, c'est celle qu'on ressent lorsque ceux qu'on aime ne sont plus là. Vous confiez que tous ces moments de solitude vous rappellent le premier : ce gosse perdu qui cherche désespérément sa mère. Et, en citant Roland Barthe, votre propos d'un coup, devient triste et mélancolique. Mais, comme d'habitude d'une pirouette, le rire s'envole…
Votre ironie du désespoir que j'aime tant, ne m'a pas fait éclater de rire, comme les autres fois, juste sourire et encore. Car, moi aussi, j'ai peur qu'un jour, il n'y ait plus personne pour dire « bonjour, comment ça va? « et que je me retrouve derrière une fenêtre à guetter la vie qui passe trop loin pour que je la suive.
J'ai encore dévoré votre « Je ne suis pas tout seul à être seul » touchée toujours par le ton décalé de votre plume même si le sujet est grave et que la solitude pèse certains jours. La mélancolie n'est jamais loin. Mais, je suis rassurée : vous ne virez pas vieux con, Monsieur Fournier ! Heureusement car j'ai tant besoin de votre sensibilité à l'humour décalé.
Lien : https://vagabondageautourdes..
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