Écrire est un roman

À l'instar de tant de ses pairs, Irène Frain s'est souvent vue interrogée à propos de supposés secrets d'écriture : en effet, tous les auteurs auraient des recettes magiques. Mythe ou réalité ? L'animation d'ateliers d'écriture, qu'elle a acceptée malgré sa réserve, l'a finalement menée à une longue réflexion sur le processus en question… et avec le recul, à l'envie de nous la faire partager. Les nombreux échanges avec ses lecteurs y ont également contribué.

Elle évoque ses souvenirs, la découverte des mots et l'évasion qu'ils permettent, et de fil en aiguille, ou plutôt d'encre en stylo, sa passion pour son métier d'écrivaine. Elle s'appuie en parallèle sur une riche bibliographie, et cite nombre d'écrivains qui, comme elles, tordent le cou à certaines idées reçues… Elle tente de préciser l'intention d'auteur : s'agit-il de laisser une trace, ou d'inventer une autre vie ? de mentir, transgresser ou révéler ? de transcender la réalité ? de changer d'espace-temps ? …

Elle nous invite dans sa "Maison-écrire"… loin des diktats… Allez-y, visitez-la, faites un crochet par la "chambre des peurs", montez jusqu'au "grenier des souvenirs-songes"… et laissez infuser vos impressions… peut-être que l'envie d'écrire vous prendra, vous aussi ! Elle s'impose parfois au détour d'un évènement, d'une rencontre, d'une parole, d'un souvenir, d'un burn-out, d'un décès, etc. Besoin de dire ou de se dire… les choix sont multiples.

Elle a également promené sa curiosité sur Internet. Les modes d'emploi et fiches techniques y pullulent, gratuits puis payants, avec la promesse d'une inspiration garantie et renouvelable à l'envi, et de personnages plus crédibles qu'en réalité… Elle en a testé quelques-uns, et vous lirez qu'elle n'est pas la seule à les remettre en cause, même si bien sûr, certaines règles de rédaction sont à connaître.

J'ai aimé son analyse fine, elle qui aborde tous les styles de récits, de l'autobiographie à l'uchronie, en passant par le récit historique et tant d'autres. J'ai apprécié ses anecdotes, sa pudeur et son honnêteté, ainsi que l'humour qui accompagne souvent ses pages. Mais écrire est une histoire si personnelle que chacun doit trouver son propre secret, non ?

De l'incipit à l'insipide, elle passe tout au crible, alors méfiez-vous de l'intelligence artificielle, et si Écrire est un roman, la lire est étonnant !

Merci à NetGalley pour l'accès à ce livre !
#Ecrireestunroman #NetGalleyFrance !

Régulièrement interpellée par ses lecteurs, Irène Frain réfléchit dans ce livre sur sa pratique d'écrivaine. Face aux questions sur sa méthode de travail, ses trucs et astuces, ses rituels d'écriture ou ses sources d'inspiration, elle a rapidement réalisé qu'elle n'avait pas de conseils infaillibles ou de « secrets d'écriture » à partager, sauf peut-être celui de se reconnecter à l'imagination de notre enfance.
Pas de recette universelle donc, alors l'auteure nous raconte sa propre expérience et remonte à l'origine de son désir d'écrire, en complétant son récit de multiples anecdotes et références littéraires, et en brocardant au passage les manuels et autres blogs de « trucs et ficelles » qui, moyennant parfois l'achat de « fiches personnages », vous garantissent des héros « irrésistibles » ou « attachants ».

Voilà quelques jours à peine que j'ai terminé ce livre et, à part ce que je viens de résumer et quelques citations, il ne m'en reste presque rien. Je ne sais pas trop ce que j'en attendais, en tout cas pas une « recette » ou une révélation, je sais que ça n'existe pas. Mais, moi qui ressens souvent, confusément, le besoin ou l'envie d'écrire mais sans savoir (sur) quoi écrire, j'espérais y lire des bribes d'expérience qui m'auraient parlé, mais non. Je reste avec mon manque d'imagination sur les bras, et un manque d'inspiration qui fait que je ne saurais dire grand-chose de plus de ce livre.

En partenariat avec les Editions du Seuil via Netgalley.
#Ecrireestunroman #NetGalleyFrance
Lien : https://voyagesaufildespages..

'Écrire est un roman' raconte avec érudition et autodérision les pensées d'Irène Frain sur l'écriture : pourquoi écrire ? comment écrire ? quoi écrire ? où écrire ? quand écrire ?

L'écriture est limpide et agréable tout comme le récit, qui se déroule de scènes d'enfance en ateliers d'écriture, de scènes de vie en séjours dans la 'Maison-écriture'.

C'est peut-être finalement cela qui m'a gênée : toute cette fluidité manque d'aspérités, de reliefs, de défauts et, partant, d'âme et de vie. Cela fait à peine une semaine que j'ai fini ce livre, et il ne m'en reste pas grand chose. Juste cette idée qu'on écrit pour laisser une trace ou pour rectifier les erreurs de la vraie vie... et une envie (ténue mais tenace) d'écrire à mon tour un jour peut-être.

Challenge Multi-Défis item 18 - le titre de ce livre est une phrase avec sujet / verbe / complément

J'aime beaucoup l'auteure, mais ce que je préfère dans son oeuvre ce sont ses récits autobiographiques car ils résonnent étrangement en moi.

"Je maîtrise à la perfection l'art de me faire oublier et c'est à peu près tout ce que me demande ma mère. "

Dans ce récit, Irène Frain relate son expérience d'animatrice d'ateliers d'écriture. Quels blocages y amènent les participants, peur, envie mais pas d'imagination. Quels sont les dessous de la fabrique d'un livre?
Loin de leur servir un catalogue de conseils, elle les accompagne vers la créativité spontanée, les aide à libérer leur réservoir d'inventivité.
Écrire est un roman, c'est à dire une aventure qui commence durant l'enfance.

J'ai énormément apprécié les parties consacrées à l'étymologie. La psychanalyse des mots.

"Les mots ressemblent aux vieilles personnes. Ils ont beaucoup de souvenirs. Leur mémoire est précieuse, on devrait les interroger plus souvent. "

Elle nous confie comment est né son propre désir d'écrire, et on en revient à l'autobiographie. On écrit pour exister, pour trouver qui l'on est, pour contrer la souffrance, la solitude et la mort.

"Comment écrire sur sa vie sans se fâcher avec sa famille ?"

"Les autobiographies sont fatalement fictionnelles autant que frictionnelles."

Ses conseils en la matière sont édifiants et libérateurs.

Un livre pour les adeptes d'écriture, du cheminement créatif, et de l'étymologie.

Dans des chapitres cours, Irène Frain évoque les premiers écrits, le lieu pour écrire, les ateliers, la peur, la crainte de la page blanche, comment un sujet arrive et s'impose, la vie des personnages, le réel vs la fiction. Très souvent (un petit peu trop peut-être), elle plonge dans l'origine des mots (personnages, histoire, etc) pour en déloger l'origine et le sens premier.

Il ne s'agit pas d'un ouvrage pratique. Pas de clé magique ou de solution miracle ici. Mais la mise à nu d'un processus qui reste mystérieux et fascinant.

J'ai aimé aussi que le texte soit illustré par des images diverses, car écrire c'est imaginer, c'est voir. Les dessins invitent Alice au Pays des merveilles, Shéhérazade et autres souvenirs littéraires d'Irène Frain. Car écrire c'est aussi lire.

"A croire qu'écrire, c'est comme lire : se laisser égarer, et une fois perdu, trouver.
Quoi ? La clé que l'écrivain a abandonné à l'océan blanc du texte, il ne sait pas trop où, ni pourquoi".

Écrire un roman est un rêve pour beaucoup. Partout sur internet des formations, des modes d'emploi fleurissent. Il n'a jamais été aussi facile de trouver des méthodes, des conseils pour atteindre ce rêve.
Ici il ne s'agit d'une méthodologie pour faire un best seller. Irène Frain, nous raconte son épopée écrivaine, sa réflexion sur l'écriture et non une marche à suivre.
En cela, je suis restée sur ma faim, j'aurais voulu moi s de réflexion et plus de motivation. Mais peut-être est-ce de ma faute car nul part il n'est parlé de cela dans la quatrième.
Il en ressort de ce livre qu'Irene Frain a un besoin viscéral d'écrire. Les personnages l'habitent, l'histoire qu'elle veut raconter l'obsède jusqu'à qu'elle soit posée sur le papier.
Elle nous raconte comment dès l'enfance, la littérature a fait partie son quotidien.
Il y a des passages documentés et intéressants sur l'écriture et la littérature. le livre se lit car les chapitres sont très courts.
En bref, j'en retiens une chose : pour écrire un roman il faut écrire et écrire. Laisser son imagination vagabonder sur le papier.

Dans Écrire est un roman, Irène Frain nous dévoile son rapport à l'écriture et à la lecture. Même s'il a animé récemment plusieurs ateliers d'écriture, le lecteur ne doit pas s'attendre à obtenir le mode d'emploi pour écrire un livre, comme on en trouve de plus en plus sur Internet ou dans les écoles américaines qui fabriquent des auteurs de romans à coup de storytellings. Irène Frain montre qu'écrivain est un état : ce n'est pas un métier, pas un passe-temps ; ça ne se décrète pas un beau matin. L'écrivain, depuis l'enfance, se raconte des histoires, voit le réel autrement ; il habite ses songes, passe, comme Alice, de l'autre côté du miroir. Il habite sa Maison-Écrire, dont les pièces recèlent des secrets qui n'en sont pas : il y a, par exemple, le grenier où s'entassent les souvenirs, ou une pièce où prennent naissance les personnages.
Irène Frain se moque, à juste titre, de tous ces petits secrets vendus sur Internet, tel que l'impératif de créer des fiches personnages, comme s'il y avait une recette pour écrire un roman. L'écrivain sait qu'il n'y en a pas, en dehors du travail et du style. Elle reprend la phrase de Stephen King qui pense, lui, que "le boss, dans un roman, c'est l'histoire" (ce que personnellement je ne crois pas, puisque parmi les plus grands livres, certains peuvent se résumer en une phrase).

La suite sur le Manoir des Lettres
Lien : https://lemanoirdeslettres.f..

J'ai assisté il y a quelques jours à une présentation par Irene Frain de son dernier livre, pour lequel je me suis laissé tenté. Ne connaissant pas l'oeuvre de l'auteure, j'ai lu "Marie Curie prend un amant" avant d'assister à cette présentation.
J'ai trouvé cette lecture plutôt agréable.
Par contre pour ce dernier livre "Ecrire est un roman", j'y ai trouvé peu d'intérêt. On utilise l'expression "parler pour ne rien dire", ici on peu utiliser "écrire pour ne rien dire". Après cet ensemble de courts chapitres qui semblent être là pour faire du volume, il ne m'en reste malheureusement pas grand chose !
Dans mon entourage, on me conseille d'autres ouvrages pour revenir sur un avis plus positif. A voir !

Je connaissais les textes romanesques d'Irène Frain, même si mes lectures datent.
Cette fois, elle va nous parler de sa façon d'écrire, d'alimenter son imagination. Souvent des lecteurs rencontrés lui ont demandé des clés, des astuces pour faire des romans, pour écrire. Elle raconte comment elle a organisé des ateliers d'écriture et les plus ou moins conseils qu'elle peut donner à des apprentis écrivains.
Ce dont elle parle très bien et aussi que pour écrire, il faut avoir lu et lire beaucoup. Elle nous décrit très bien de sa "maison-écrire" avec une "chambre des peurs", un" grenier des souvenirs songes".
J'ai personnellement participer à des ateliers d'écriture et n'ai pas continué mais ces ateliers m'ont incité à lire et continuer à lire.
Ce texte est d'une sincérité de cette écrivaine, qui raconte ses premiers émois d'écriture et le travail qu'elle fait pour alimenter son imagination.
Je crois que je vais (re)lire ses textes romanesques,
#Ecrireestunroman #NetGalleyFrance

Lire, d'accord. Mais écrire. Pourquoi ? Comment ? Ecrire n'a rien d'une évidence. La ‘Fille à Histoires' remonte aux sources de l'écriture. Et à mesure qu'on la lit, on réalise que nous sommes faits de récits, écrits ou non. L'intelligence artificielle la plus perfectionnée du monde ne saura traduire un souvenir, un rêve ou un espoir. Il n'existe aucun ‘tutoriel' pour devenir écrivain. Mais l'attention au monde est un bon début. Ce livre s'adresse à tous ceux qui aiment lire, comme aux autres, à tous ceux qui écrivent en secret, comme à ceux qui n'osent s'y mettre. C'est léger, profond, savamment digeste et formidable.