Fêlure d’âme
ô froide solitude
moi dans mes mots
me tenir au chaud
tant bien que mal
plutôt mal que bien
dans ce grand enduro
de la douleur d’être
le gitan de partout
le fêlé en peine
s’entête de ce côté-ci
de l’existence pas possible
comme promesse sans nom
Impasse de la Rue-Rêve
le temps manque à propos
faute d’heures il y a le néant
qui t’attend au tournant
dans un cul-de-sac ou bien ici
sous tes pieds dans tes pas
tu marches haletant nulle part
et anonymises toute toponymie
Texxxte
un désir urgent
ravage les méfaits
de celle qui sauvage
réclame un poème
de langue morte
du regard oblique
et sur le bout de la langue
elle dit viens mon amour
mes murmures se lézardent