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3,63

sur 1140 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans les Corrections , Franzen choisissait de portraiturer avec finesse des strates sociales intermédiaires et indéfinies de la société américaine . Ici il réitère l'opération et le premier tiers du livre séduit outre par la tenue magistrale du récit ,par cette manière qu'il a de saisir au sein d'une meme famille ,les parcours , contradictions, atermoiements et partant , la complexité, de l'écheveau familial, et de ses interactions.
Malheureusement le deuxième tiers du livre verse de manière convenue à mon gout, dans l'ornière du drame bourgeois adultérin, qui pimente artificiellement le roman et le fait dévier me semble t-il de sa trajectoire.
Le dernier tiers du livre a la bonne idée de vouloir élargir la focale au delà du cercle familial et approfondit le souci de Franzen de documenter avec sincérité et acuité les problématiques sociales et environnementales actuelles en pointant ses contradictions et les rapports de force à l'oeuvre .
Roboratif et dense.
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Freedom est un bon roman mais qui a sans doute comme défaut de trop vouloir brasser de sujet à la fois avec parfois quelques longueurs ( avec environ 150 pages de moins on serait sans doute arrivé au même résultat ). Cependant cette histoire de triangle amoureux demeure traiter de façon assez pertinente. On suit avec bonheur les joies et désillusions que forme le couple Berglund. de nombreux sujets de société sont abordées durant ces 40 ans avec un certain panache et sans aucun complexe. Il est peu courant de voir un auteur abordé le problème de la surpopulation et ses conséquences à plus long terme. J. Franzen nous interpelle sur l' écologie facteur à prendre en compte aujourd' hui mais en n' oubliant pas les éventuelles contradictions et déceptions que ce sujet peut apporter.
Franzen passe " au scalpel " le sujet de la famille, le mariage, les enfants dans toutes ses composantes et sans " langue de bois ".
Ce livre mérite le détour mais il faut savoir prendre son temps et être patient. Les aller-retour entre personnages et époque pourront en dérouter certains....
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Les lecteurs de The Corrections le savent : la spécialité de Jonathan Franzen, ce sont les récits denses, longs et foisonnants sur des personnages archétypiques de la classe moyenne américaine. Freedom obéit à ce même procédé de dresser le portrait d'une famille somme toute ordinaire, imaginée dans le but de poser un diagnostic sociologique sur notre époque.

The Corrections avait pour thème de fond la dissonance cognitive, les illusions dont nous devons nous bercer pour supporter les déceptions et les drames de notre existence. Dans Freedom, c'est une autre question existentielle, celle de la liberté, qui relie les personnages. Chacun d'entre eux semble trouver que la liberté dont ils jouissent est un fardeau trop lourd à porter : la liberté de choisir son orientation politique, d'épouser ou de quitter qui l'on veut, de vivre ou non en accord avec ses valeurs profondes, sont vécues comme autant de malédictions, car elles s'accompagnent d'une incapacité fondamentale à savoir comment vivre, et à apprendre de ses erreurs.

La grande force du roman, c'est la méticulosité impressionnante de l'analyse psychologique. La densité et la longueur permettent à l'auteur de nous abreuver d'informations sur les personnages, certaines essentielles, d'autres plus anecdotiques, mais qui contributent toutes au réalisme du récit. Cette longueur est également le principal défaut, surtout dans la deuxième partie du livre, où il me semble que certains passages sont un peu redondants.

La plume acerbe et ironique de The Corrections s'est adoucie, pour le meilleur, car on sent davantage de proximité avec les personnages, et pour le pire, car ces 800 pages ne comportent nulle trace d'humour. In fine, je recommande sans hésiter ce roman aux lecteurs endurants qui souhaiteraient se confronter au nouvel auteur majeur de la littérature américaine.

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Ce gros roman digère un morceau d'Amérique sur cinquante ans comme seuls sont capables de le faire les auteurs américains.
Dans la famille Berglund, je demande la mère, Patty. Fille d'un avocat et d'une « démocrate professionnelle » est fait figure de vilain petit canard dans une famille où ses soeurs ont toujours eu des A quand elle se contentait de B à l'école. Sa confiance en elle est définitivement ébranlée quand sa mère refuse de porter plainte pour le viol de Patty, car le plus gros soutien financier de sa future campagne électorale n'est autre que les Post, parents du violeur. Elle devient alors une basketteuse hors pair qui s'illustre dans les championnats universitaires jusqu'à une chute qui l'écartera de la compétition.
Walter Berglund s'est glissé dans la vie de Patty à force de persévérance. Elle n'avait d'yeux que pour son co-locataire, Richard Katz, le guitariste des Traumatics, un groupe rock d'avant-garde. À défaut de séduire Richard, qui se méfie de cette fille étrange et peu cool, elle s'embarque avec Walter dans un mariage qui tient en 3 M : maison (à retaper), maternité (Jessica et Joey), modèle de maman (ce qui soulève beaucoup d'interrogations dans son voisinage quand on constate sa capacité d'auto-dénigrement). Installé à St Paul, Minnesota, le couple mène des jours sinon heureux, du moins paisibles, jusqu'à ce que leur fils Joey décide de s'installer chez la voisine Carole et de mener une vie quasi maritale avec la jeune Connie, la fragile et frêle fille de Carole. Joey ne supporte plus sa mère, ses confidences, son trop-plein d'amour, ses intrusions dans sa vie personnelle, sa mansuétude inaltérable. À cet instant, la vie de Patty dérape, elle se met à boire et Richard Katz, dont les apparitions épisodiques ravissaient autrefois les Berglund, refait surface au mauvais moment. Trahissant pour une très brève liaison la confiance de Walter, Patty et Richard ouvrent la porte au doute. Ne sont-ils pas faits l'un pour l'autre ? Ils choisissent de penser le contraire. Il s'en suit une période de gloire musicale et de totale confusion pour Richard, inspiré par le décor lacustre de son idylle avec Patty (Nameless Lake), et de dépression chronique pour Patty. Quand Walter prend les rênes d'une fondation dédiée à la sauvegarde de la paruline azurée, le couple s'installe à Washington.
Jonathan Franzen excelle à montrer les absurdités de l'Amérique bien pensante, coincée entre ses rêves de pureté, de rédemption et la réalité intraitable du monde des affaires. Quand le succès survient pour Richard Katz, c'est pour des ballades mélancoliques et non pour le rock exigeant qu'il a défendu pendant vingt ans. le divorce avec son public est total et il abandonne son groupe pour se lancer dans la réalisation de terrasses en bois pour bobos friqués. Là encore, d'une certaine manière, il se trahit en se mettant au service du consumérisme et de la superficialité de ses clients. Quant au rêve écologique de Walter, il tourne au cauchemar quand la réserve forestière qu'il veut créer n'est possible qu'au prix de l'exploitation à ciel ouvert du charbon sur des milliers d'hectares de forêts jusqu'alors préservées dans les Appalaches. Pour Joey, le rejeton républicain des Berglund, la réussite passe par les juteux contrats que préparent les affairistes de tout poil dans le sillage de la guerre en Irak. Finalement, il n'y a pas de plus ou moins grandes compromissions, il y a l'engrenage infernal qui vous éloigne de vos aspirations les plus nobles et de vos idéaux. D'une certaine manière, Freedom est un traité sur l'impossible vertu, valeur centrale de la civilisation américaine. La vertu dévoyée de l'artiste, la vertu bafouée de l'écologiste, la vertu jetée aux orties de l'épouse, les vertus familiales vendues au nom de l'intérêt. Franzen brasse avec une certaine mélancolie l'hypocrisie d'une société qui continue à brandir ses valeurs pour mieux les assassiner.
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Ce roman est l'histoire d'américains moyens. L'auteur y "peint la vie ordinaire de personnages ordinaires".

Patty, amoureuse de Richard, le musicien bad boy, épouse son meilleur ami, Walter. Ils auront deux enfants Jessica et Joey.
Nous découvrons leur histoire dés les premières pages du roman : les enfants sont de grands adolescents. Patty, mère au foyer active, bascule dans la dépression et l'alcoolisme lorsque ses enfants quittent le foyer, Jessica pour l'université et Joey pour la maison des voisins dans laquelle vit sa petite amie Connie. Patty a des rapports difficiles avec ses enfants, particulièrement avec son fils.
Walter, personnage gentil, est passionné d'écologie et d'ornithologie; Son objectif protéger la "paruline azurée". Il a également des difficultés avec son fils dont il n'apprécie pas les choix politiques : le parti Républicain.


Le livre est divisé en cinq parties, de longueurs inégales, partagées elles-même en chapitres.

la première partie "de bons voisins" nous présente le cadre (lotissements, relations...) dans lequel Patty et Walter Berglund ont élevé leurs enfants.
"Des erreurs furent commises" est le récit autobiographique de Patty, écrit à la troisième personne. Elle y raconte sa jeunesse, la période de championne de basket, ses amis et amour, ses rapports difficiles avec ses parents et soeurs, sa vie d'épouse et de mère.
Dans la troisième partie "2004" l'histoire bascule côté masculin : Walter, Richard, Joey , leurs amours, amitiés et activités.
la quatrième partie est la conclusion de l'autobiographie de Patty : elle renoue avec sa mère et ses soeurs.
la dernière partie, est l' épilogue sur une note optimiste de cette longue histoire.


Au cours de cette lecture nous participons à la vie d'une famille américaine avec ses joies, ses peines, ses difficultés, ses activités, ses relations avec les autres, tout en prenant connaissance d'une partie de la vie des États Unis de 1970 à 2010 ( le livre a été écrit en 2010).

Freedom n'est pas exactement ce que l'on peut appeler un "page -turner". Sur les 718 pages certaines m'ont non seulement intéressée mais parfois passionnée, d'autres m'ont particulièrement ennuyée.


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J'ai adoré et dévoré ce livre !
L'histoire d'une vie de famille d'américains, depuis la fac jusqu'au divorce en passant par les enfants et les histoires de voisinage avec également des questions sur l'environnement et le monde moderne...
Je recommande !
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Ce livre porte surtout sur les petits et grands choix que nous devons tous posés au quotidien et les conséquences qui en découlent mais également sur une certaine pseudo-liberté car les personnages ne sont pas vraiment libres...
L'auteur décrit très bien la psychologie des personnages mais parfois on s'y perd un peu. On est comme submergé. Les différents points de vue et les flash back font un peu perdre le fil de l'histoire.
La fin est cloturée assez rapidement à mon goût au vu de la longueur du voyage. Cependant c'est un livre qui est assez prenant!
bonne lecture à toutes et à tous!
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Ils en rêvent tous, les auteurs outreatlanticains : écrire le grand roman américain. Avec Freedom, Jonathan Franzen parvient à ce nirvana, avec un brio et une virtuosité qui forcent le respect. Avec un brin d'auto-suffisance et d'arrogance aussi, tant, derrière l'entreprise, se cache une volonté d'éblouir en jouant au démiurge qui tire sur ses petites ficelles de marionnettiste pour maltraiter ses personnages et les faire passer par tous les états, névrose et dépression en bandoulière. Un beau sadique ce Franzen, mais "no hard feelings", c'est aussi le plaisir du lecteur que d'assister aux souffrances, désillusions, voire naufrage de ses protagonistes, ses trois hérauts de la classe moyenne en tête, Patty, Walter et Richard. Un trio au-dessus duquel tourne Franzen comme un hélicoptère, sans leur laisser un instant de répit, sauf quand il s'intéresse pour un temps à quelques figures secondaires, qu'il sait néanmoins faire exister avec toute l'acuité de sa plume. Freedom est un pavé, dense, touffu, une jungle psychologique que Franzen débroussaille à grands coups de machette et tant pis si certaines têtes dépassent. Quelques passages provoquent un sentiment proche de la jubilation. A commencer par les dialogues, comme découpés au laser, ciselés avec une (fausse) désinvolture qui confine au génie. L'auteur n'a pas son pareil pour disséquer et analyser les dysfonctionnements de la famille américaine, l'hypocrisie de ses valeurs, la chute de ses illusions et, partant, la faillite d'une civilisation et d'un modèle social qui a du plomb dans l'aile. Un reproche tout de même : en écrémant un peu dans la surabondance d'informations, bref en allégeant de 200 pages son roman, Franzen aurait gagné en punch et en percussion. C'est évidemment sujet à caution, Tolstoï aurait pu faire plus court aussi dans Guerre et paix, non ? Tel quel, Freedom laisse une sacrée impression, celle d'être, avec une évidence lumineuse, déjà une sorte de classique immédiat de la littérature américaine contemporaine.
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"Les grandes souffrances qui peuvent délabrer, à jamais, une vie affective, ne se rencontrent que chez ceux qui connaissent la passion." dixit Boris Cyrulnik.
Ce délabrement psychique puis physique,Patty,l'héroïne de Freedom,va le ressentir, jusqu'à noyer son chagrin dans l'alcool. C'est l'éclatement de sa cellule familiale relaté dans son autobiographie (conseillée par son thérapeute) qui nous est donnée ici à lire par l'auteur Jonathan Franzen.
Quarante ans de l'histoire des Etats Unis.Quarante ans du mariage de Patty et Walter (de 1970 à 2010). Voilà le défi relevé par Jonathan Franzen ( auteur américain de Corrections:National Book Award 2001 au succés faramineux,d'un recueil d'essais en 2002 et de ses mémoires en 2006) qui a fait la une du Time avec Freedom,car il dévoile la façon de vivre des américains.
Au tout début, Walter et Patty Berglund, "les premiers jeunes diplomés de l'université à acheter une maison dans Barrier Street depuis que le coeur historique De Saint Paul avait commencé à connaître des jours difficiles quelques trois décennies plus tôt" acquièrent leur maison victorienne pour "une bouchée de pain".Formidable!Patty a "le sens prononcé de la famille", même si elle préfère son fils Joey à sa fille Jessica.Sa mère, représentante de l'état de New-York,est versée dans la politique et son mari Walter l'adore. Les Berglunds, aux dire de leurs voisins bobos sont "des progressistes" qui se culpabilisent de leur bonne fortune.
Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes s'il n'y avait Richard. Richard ? Richard Katz.
Flash back grace à l'autobiographie,sur leurs études.
Patty, étudiante, très sportive, vit le baskett "comme une secte". Son amie Eliza,qui s'avère menteuse et mauvaise,couche avec Richard, un copain de Walter, une "rock-star". Elle aussi tombe amoureuse, mais choisit Walter plus gentil.
Après mariage,elle trompe Walter avec Richard mais "la biographe" Patty n'estime pas avoir trahi car elle était endormie lorsqu'il l'a pénètrée!!!(Ah la mauvaise foi des femmes!!)
Et ainsi de suite,elle ne veut pas perdre ses enfants,sombre dans l'alcool, a honte de sa propre déchéance lue dans les yeux de Richard,remonte la pente doucement dans la maison au bord du lac pour retrouver la forme en courant,est cruelle avec Walter,le prive de caresses,pleure,se dispute, veut être bonne et avoir une bonne vie,mais c'est dur!
Tout se dégrade,Walter lancé à fond dans la cause écologique et ornithologique,apprenant l'adultère avec "ce salopard" cède à son assistante Lalitha. le mariage des Berglund survivra-t-il à ces secousses continuelles?
Jonathan Franzen nous montre la chronique d'un désastre familial annoncé mais également, il aborde les dérèglements de la planète,le conflit avec l'Irak qui a sali les mains de beaucoup et s'interroge sur la vie, le bonheur et les retournements de situation.Le salaud se métamorphose en gentil et le gentil Walter se trouve pris,bien malgré lui,dans un engrenage écologiste où les capitalistes s'en mettent plein les poches sous le couvert de bonnes causes.
Un livre intéressant mais dont l'écriture genre "best-seller" ne m'a pas vraiment subjuguée.
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L'histoire en bref : Patty est une jeune fille de bonne famille, mal dans sa peau, mais sportive accomplie. Malheureusement, une blessure va mettre fin à sa carrière prometteuse. Elle rencontre 2 amis, Richard Katz, beau, cynique et sombre rocker tendance punk et Walter Berglund, intello, insignifiant physiquement, mais profondément gentil.

Après avoir failli succomber à Richard, elle choisit Walter, l'épouse, devient mère au foyer et s'englue dans une vie qui n'est au fond pas la sienne, avant de tout bousiller quand Richard revient dans le paysage.

Je suis bien en peine au moment de rédiger un commentaire sur cet énorme roman de près de 800 pages, de dire si je le conseille ou non.
Disons, oui, mais avec réserves que je vais tenter d'expliquer.

Tout d'abord, c'est long, très long. Trop long ?
Certes, je ne me suis pas (trop) ennuyé et j'ai souvent tourné les pages avec envie. Mais j'ai trouvé qu'il y avait aussi de véritables "tunnels" où les descriptions trop précises et peu passionnantes encouragent à tourner encore plus rapidement la page (notamment les passages sur les galinettes cendrées -en fait ce sont des parulines azurées mais on s'en fiche tout autant).

En dehors de l'aspect pavé, l'histoire elle même ne m'a pas franchement convaincu. Et autant j'avais adoré "Les corrections", autant je reste dubitatif face à celui ci.

Le livre se décompose en 3 parties :
- la 1ère , est le récit par leurs voisins, de la vie des Berglund dans une sorte de Desperate Housewife revival, jusqu'au séisme causé par la revendication d'indépendance de leur jeune fils, qui fracture cette belle unité de façade.
- la 2ème, de loin la plus intéressante, prend la forme plutôt astucieuse d'une autobiographie de Patty à la 3ème personne. C'est d'ailleurs ce récit distancié baptisé "Des erreurs ont été commises" qui sera la cause de l'éclatement du trio
- la 3ème partie, ressemble à une dérive des continents où chacun croit pouvoir vivre la vie qui lui ressemble avant de se rendre compte qu'elle lui est tout aussi étrangère.

Autour d'eux, la société américaine évolue aussi, les idéaux se ternissent.

La liberté du titre est celle du choix de la passion ou de la raison. Plus prosaïquement, de l'attrait du champ du voisin auquel on est censé pouvoir résister. Pourtant, chacun des personnages principaux va à un moment ou un autre, être attiré par ce qu'il sait être une erreur, par un mensonge dont il cherche à se convaincre : Patty choisit Walter en regrettant Richard, puis choisira Richard en regrettant Walter. Richard croira que Patty lui manque, mais qu'il préfère l'amitié de Walter. Walter lui même, croira que Patty ne lui manquera pas...Jusqu'au fils, Joey, attiré par la belle Jenna, qui reniera ses convictions et son amour pour la jeune Connie, avant de se reprendre.

C'est aussi un livre sur les alliances. On est avec quelqu'un pour se défendre, pour se faire aimer (d'un amant, d'un de ses enfants…) ou pour continuer à croire que l'on fait avancer ses idées au prix de compromissions.

C'est un roman souvent intéressant, mais j'ai eu l'impression de rester à la surface, sans ressentir d'attrait particulier pour les personnages principaux. Autant certains passages des corrections étaient bouleversants (notamment ceux traitant de la maladie du père), autant ici, les événements paraissent assez artificiels.

En résumé, un livre paradoxal : intéressant, addictif et ambitieux, mais aussi frustrant et ennuyeux.

Alors, à vous de voir.

NB : pour les fans de Bob Dylan : le roman se déroule pour partie à Hibbing.
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