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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une BD hors-série en forme d'hommage à Edgar P. Jacobs, père fondateur de la saga des Blake et Mortimer …

A la sortie de cet ouvrage, j'ai lu une masse de critiques ultra-négatives raillant la pauvreté du scénario et surtout la faiblesse du dessin … Quel manque de vista ! Ici, rien à voir en effet avec les albums produits par les continuateurs des héros du créateur belge, et qui s'attachent à se glisser dans les pantoufles si caractéristiques de l'un des fondateurs de la « ligne claire ».

Cette BD-là est d'une autre essence, même si elle utilise les mêmes ressorts et met en scène les trois principaux personnages de la série d'origine : Blake, Mortimer et Olrik. Sous un scénario très classique d'un épisode rêvé de la guerre froide, c'est surtout la réalisation d'un illustrateur au talent insurpassable – selon moi – Floc'h.

Jean-Claude Floch, né en 1953, a été formé à l'école nationale des arts décoratifs. Il a pratiqué la publicité, la BD, des affiches de cinéma, des couvertures de romans … la peinture aussi, avec un style parfaitement reconnaissable dès le premier regard, fait d'élégance minimaliste et d'anglophilie, bien en accord avec les exploits de Blake et Mortimer.

Floc'h ne reproduit pas, il crée, il improvise. Il n'est qu'à se promener au Musée des Arts décoratifs pour apprécier son trait absolument précis dans la galerie des 21 portraits des principaux donateurs du musée …
Mais, effectivement, il casse les codes traditionnels de la BD. Sa première incursion dans ce genre plébiscité aujourd'hui par une foule de lecteurs de tous âges fut « le rendez-vous de Sevenoaks » avec pour scénariste François Rivière, paru en 1977. L'ayant acheté à l'époque, j'avais été un peu déçue de ne pas y retrouver mes héros préférés.

Cet automne, l'album intitulé « L'art de la guerre » suscite bien des cris d'orfraie. Mais moi, j'adore : plaisir de se retrouver à New York, personnage encore plus complexe que le diabolique Olrik sous les traits d'une séduisante jeune femme, mise à la couleur remarquable.

On ne fera jamais mieux dans le style de la ligne claire du XXIème siècle. Mais cela ne m'empêchera nullement de continuer à acheter les nouvelles aventures plus classiques de Blake et Mortimer dès leur parution dans les années à venir.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Blake et Mortimer se rendent à New York pour participer à une conférence sur la paix organisée par l'ONU. Mais au même moment leur vieil ennemi Olrik saccage une stèle égyptienne au museum et il semble avoir complètement perdu la mémoire.

Un scénario assez classique où nos deux anglais sont convaincus qu'avec le génie maléfique d'Olrik, il doit y avoir danger pour le congrès de l'ONU. Et ils ont raison bien sur! S'ensuit un jeu de piste pour remonter les indices laissés par Olrik, qui leur échappe facilement.
On oublie les longs discours inutiles qui alourdissent habituellement les Blake et Mortimer. Par contre niveau dessin on s'éloigne un peu de la ligne claire très précise de Jacobs. Nous avons de grandes cases, aux aplats de couleur saturée et aux traits épais. le décor est minimaliste, quand il y en a. C'est souvent statique et peu expressif.
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Un nouveau Blake et Mortimer publié dans la collection un autre regard et qui avait failli m'échapper. Je ne m'attendais pas à la sortie d'un album BD, mais plus d'un livre sur la guerre vue au travers des aventures des deux héros.

En tant qu'inconditionnel des aventures des deux britanniques me voilà donc ravi.

Pour le coup, la collection porte bien son nom. Nous ne sommes pas dans l'héritage de Jacobs qui faisait des BD assez bavardes. Ici le texte est très limité mais le nombre de pages permet de déployer l'histoire.

Le scénario est plutôt intéressant et cette histoire de guerre froide sur fond de machination est bien construite. C'est clairement le point fort de l'album.

Le graphisme quant à lui ne respecte pas non plus les canon de Jacobs. le dessin est assez frustre et manque cruellement de détail avec des arrières plans négligés et des personnages parfois dessinés à gros traits. C'est vraiment raté côté graphisme.
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Je ne suis pas une adepte de Blake et Mortimer, mais un cadeau ne se refuse pas. Aussi, mon avis est à considérer avec beaucoup de distance.
J'ai lu la BD avec plaisir malgré un dessin épais que je n'affectionne pas particulièrement.
Un moment agréable, une histoire qui se lit facilement,
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Peu attirée par la couverture, le trait épais, trop grossier ; rebutée aussi par les cases énormes : j'étais sceptique. Serait-ce seulement un produit marketing conçu pour les fêtes à destination des amateurs de Blake et Mortimer ? Ceux-ci étant a priori d'un certain âge avec vue déficiente ? Ceci expliquerait cela. Cela dit, c'est un chouette ''cadeau de Noël'', merci. Je m'y suis plongée facilement,une lecture rapide, distrayante. Sans regret.
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L'art de la guerre fait partie de la collection "un regard sur Blake et Mortimer". le principe ? Les auteurs reprennent les héros de Jacobs à leur sauce. Fatalement cela entraînera toujours des comparaisons surtout dans le cas présent car Jean-Claude Floc'h est un maître de la ligne claire contrairement à François Schuiten qui proposait tout autre chose dans "Le dernier Pharaon". Dans l'album présent, le style est très épuré, il y a peu de détails. C'est assez surprenant sur les premières planches mais on s'y fait assez rapidement bien que ce soit parfois fort rigide dans les scènes d'action. le scénario de José-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental est tout d'abord quelque peu étonnant dans la mesure où les héros de l'histoire nient totalement l'évidence dès les premières pages. Passé cet écueil, le scénario prend de l'ampleur autour d'une conférence de l'ONU en faveur de la paix. Un récit mené tambour battant qui s'étale tout de même sur 124 pages, de quoi construire quelque chose de convainquant. Une enquête dans laquelle B&M auront fort à faire car dans de telles réunions les espions peuvent surgir de partout, bien qu'une nouvelle fois l'évidence est bien présente et n'apporte pas de réelle surprise. J'ai néanmoins apprécié les réparties du protagoniste du récit qui est clairvoyant. L'histoire est moins narrative que tout ce que les prédécesseurs ont pu faire. Cela ne plaira sans doute pas aux fans purs et durs de la série mais cela à l'avantage de plus aérer les cases qui ne sont donc pas surchargées de texte. Quant à la conclusion, elle est parfaite. J'espère qu'elle inspirera les grands de ce monde. 
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