Éditions Terre Urbaine - 115 pages.
Lu ce 25/02/2022
Opération Masse Critique de Février 2022, Catégorie "non-fiction"
Merci à Babélio et aux Éditions Terre Urbaine.
Le début est assez assommant, une longue étude géo-historico-politico-culturo ... du petit-déjeuner. Rien de bien intéressant, on sait que chaque culture, chaque pays, chaque époque ... ont leur notion de petit-déjeuner.
Le titre, "
Feu sur le breakfast", résume le contenu. L'auteur tire à boulets de canon sur le petit-déjeuner. Ce repas ne serait qu'une invention de l'industrie agro-alimentaire néfaste pour le corps et la santé. le petit-déjeuner n'est pas nécessaire pour tout le monde, pire, il pourrait devenir une véritable catastrophe sanitaire. !
Preuve en est du titre du chapitre 4 > "Ce qu'on voudrait nous faire avaler"
Un de ses arguments pour "descendre" le petit-déjeuner est le Cortisol.
Le cortisol est une hormone secrétée par les glandes surrénales entre 6h et 8h du matin.
D'après lui, le cortisol mobilise les réserves de l'organisme dans les stocks d'énergie emmagasinée la veille donc pas besoin de dé-jeûner, on a de l'essence pour rouler.
Là je me braque et j'avoue avoir posé mon opinion négative à ce moment là.
Une petite recherche Google et ... l'auteur est "enseignant-chercheur en géographie culturelle" (je comprend mieux sa longue introduction géo-historico-politico-culturo...)
Je ne doute pas qu'il s'est renseigné auprès de scientifiques médicaux.
Ayant fait des études scientifiques et paramédicales, je crois bien me souvenir que le cortisol est secrété le matin pour faciliter l'éveil. Au réveil, l'organisme est à jeun et tant qu'il n'a pas eu son petit-déjeuner, il secrète du cortisol. C'est une hormone de stress !!! qui est impliquée dans le stockage des graisses mais aussi dans de nombreux accidents cardiaques matinaux.
Je me pose donc la question : quelle est l'utilité de ce livre si ce n'est juste l'étude du petit-déjeuner au cours de l'histoire et selon la culture?
Culpabiliser ceux qui prennent un petit-déjeuner? Déculpabiliser ceux qui n'en prennent pas?
Mais les arguments livrés ne sont pas convaincants du tout.
En conclusion je dirais que "rien ne nuit sauf l'excès", on est à l'écoute de son corps, chacun fait selon sa culture, son mode de vie, ses besoins, ses activités ... on se fait plaisir sans se nuire!
Noté 2/5
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