Le Mystère de la patience

Dans un temps prébabélien, j'ai lu trois livres de J. Gaarder. le monde de Sophie, Vita Brevis et celui-ci : le mystère de la patiente. Des trois, c'est ce dernier que j'ai préféré, qui m'a le plus emporté. Moins encyclopédique que le monde de Sophie, moins polémique que Vita Brevis.

Si je pose une critique aussi tardivement et de mémoire, c'est en réaction à celle de mon ami Sachenka, pour vous montrer ce livre sous un autre éclairage. Non la vie n'est pas qu'appliquée et sérieuse. Eh oui ! A l'école, j'ai toujours préféré l'école de la vie.
La vie se déguste comme une brioche ! A pleines dents, nous incite Jostein Gaarder. Si je ne me souviens pas des phrases il me reste quelque part la puissance de certaines métaphores, c'est leur force, en plus de pouvoir dire l'indicible, la rémanence.

Il y a des secrets dans les livres qu'il faut lire à la loupe, entre les lignes et qui révèlent les dessous des cartes. Alors nous avons un "clown" alcoolique qui apprend quelques grands secrets de la vie à son fils : ce n'est pas d'être bien convenable, respectueux des lois des hommes, dans les clous, c'est de vivre à la folie toujours s'émerveillant curieux de tout, enivré de la liberté d'être soi au bout de ses rêves et, à la grande loterie de la vie oser jouer. Jouer son va-tout, son Joker. Et enfin, et surtout : croire à l'amour, au-delà de la raison ! Bien au-delà !

Quelle folie magnifique la vie ! Magnifique aussi ce bouquin ! Même s'il laisse moins de traces dans mes souvenirs que mon grand-père qui faisait des réussites (aussi appelées patiences) les jours de pluie lorsque le temps ne lui permettait pas de cultiver son jardin^^

Hans-Thomas et son père partent de Arendal en Norvège pour Athènes en Grèce afin de retrouver leur mère et épouse qui les a quitté il y a 8 ans. En chemin, dans les Alpes Suisses, ils font la rencontre d'un curieux et énigmatique nain qui , en leur indiquant leur chemin, les entraîne dans un détour qui va bouleverser leurs vies. Dès lors, le voyage de Hans-Thomas va prendre une autre tournure, un autre focal, une autre lecture. Ponctué par les réflexions et méandres philosophiques de son père, le garçon, au gré des étapes de leur aventure va faire d'étranges découvertes.

Ce roman est un conte philosophique moderne. Il a l'avantage de pouvoir être lu à plusieurs niveaux. Ce qui en fait un roman tout public, qu'il faut, si on en fait une première lecture à l'aube de l'adolescence, relire à l'âge adulte et sans doute une fois de plus au crépuscule de sa vie. Ce qui confirme qu'il s'agit bien de philosophie !

L'idée de l'histoire est magistrale, de mon point de vue; elle est bien menée, bien écrite. Même si je m'attendais à un style d'écriture plus fouillé, je ne me suis pas ennuyée. L'organisation du livre en petits chapitres facilite la lecture pour des lecteurs plus jeunes. L'illustration en tête de chapitre lui confère indéniablement le statut de conte qui connote à l'enfance. Mais il ne faut pas se méprendre, il s'agit bien de questions existentielles tout au long du roman. C'est un voyage initiatique, une Odyssée que vont vivre les deux héros, et ce sont leurs peurs, leurs fantômes et leurs angoisses qu'ils vont devoir affronter.

C'est un roman qui nous emmène à la fois dans l'imaginaire (propice au détour philosophique) et l'introspection au fur et à mesure que nous suivons les routes escarpées des Alpes puis celles des corniches méditerranéennes qui elles, nous donnent à voir les paysages bien réels depuis les hauteurs rocheuses jusqu'à en plonger dans la Grande Bleue.

C'est un beau roman, c'est un beau conte, c'est de la belle philosophie.

C'est un bon livre pour les vacances, histoire de prendre un bon recul !

Comme pour l'alchimiste de Paulo Coelho, le jeu de la patience est un livre à ne pas lire au 1er degré. C'est un conte philosophique qui nous entraine à la recherche de la quête existentielle de l'homme, qui à force de "courir" après sa vie rate l'essentiel : "CARPE DIEM"
C'est un livre qui fait du bien.

Jostein Gaarder nous emporte vers une épopée fantastique à travers le temps.
Un conte qui nous fait faire le tour de l'Europe avant de nous délivrer un message de toute simplicité mais pourtant si vite oublié : nous vivons dans un monde enchanté plein d'aventures dont on oublie la magie en grandissant.
Un bonus également pour la mise en page de ce livre qui se déroule tel une patience.

J'ai récemment terminé le mystère de la patience de Jostein Gaarder, qui traînait sur mes étagères depuis quelques années déjà. Grâce à ma Book Jar, je me suis enfin lancée dans cette lecture, pour mon plus grand plaisir. Je vous propose de partager mes quelques impressions sur ce roman un peu particulier.

Le mystère de la patience raconte le voyage de Hans-Thomas et de son père à travers l'Europe, afin de retrouver sa mère, partie lorsqu'il était jeune pour devenir mannequin à Athènes. Son père, philosophe à ses heures perdues et collectionneur de cartes de Joker, aime improviser des leçons sur le monde, l'Homme ou encore l'Histoire. Au cours de son voyage, Hans-Thomas va se retrouver en possession d'un livre mystérieux, le Livre de la Brioche, dans lequel est racontée l'histoire fantastique d'une île sur laquelle vivent les cartes d'un jeu de patience ainsi que l'énigmatique Frode. Hans-Thomas va alors partir à la rencontre du passé de sa famille, dans une intrigue pleine de surprises.

Ce roman philosophique est un livre très intelligent et très fin, avec une intrigue extrêmement bien ficelée. Il ressemble à un puzzle, dont le lecteur est invité à replacer petit à petit les pièces. Si l'on se perd un peu au début du livre, avec de nombreux fils narratifs qui se dévident, on se retrouve rapidement dans ces histoires imbriquées les unes dans les autres. le mystère de la patience est un voyage initiatique à plusieurs niveaux : il s'agit évidemment pour Hans-Thomas de retrouver sa mère, mais aussi, en découvrant son histoire familiale, de se découvrir lui-même.

On retrouve de nombreuses questions qui seront abordées par l'auteur un peu plus tard dans le Monde de Sophie, son roman le plus connu. Je pense notamment à cette idée selon laquelle les philosophes seraient en quelque sorte des enfants, qui continuent à sans cesse s'émerveiller face au monde, en opposition aux adultes, déjà blasés et qui ont arrêté de se questionner. On trouve dans ce roman la figure du Joker, métaphore du philosophe. Car ce roman est avant tout un conte philosophique. Jostein Gaarder a cette faculté d'amener tout doucement son lecteur à se poser de grandes questions. Il sait nous familiariser au questionnement philosophique tout en nous divertissant, ce qui fait la force de son oeuvre.

« Tant que nous sommes enfants, nous avons la faculté de découvrir avec étonnement le monde. Puis nous finissons par nous y habituer. Grandir, c'était au fond comme s'enivrer de sensations au point de tout confondre et ne plus rien sentir du tout. »

Le petit plus de ce livre réside dans les très belles illustrations de Sophie Dutertre dans l'édition que je possède (aux Éditions du Seuils). Elles mettent en lumière les liens tissés par l'auteur entre son histoire et les cartes d'un jeu de patience, ainsi que les liens entres les destins des différents personnages. Ce livre est un bel objet, avec une recherche dans la typographie et la mise en page très intéressante, chose que j'apprécie toujours particulièrement.

Le seul petit bémol à mon avis se situe au niveau des personnages, dont le développement laisse quelque peut à désirer. Ils ne servent que de prétexte à l'histoire racontée et aux concepts mis en lumière. On a notamment du mal à croire que le narrateur, Hans-Thomas, n'est qu'un petit garçon de douze ans. C'est cependant un défaut relativement mineur car il ne s'agit pas du coeur de ce livre.

En résumé, le Mystère de la Patience est une très belle découverte. J'aime décidément beaucoup Jostein Gaarder qui a écrit l'un de mes livres préférés : le Monde de Sophie. J'ai très envie de découvrir le reste de sa bibliographie. En bref, un livre qui fait du bien, à mettre en toutes les mains !

Note : 4 étoiles sur 5
Lien : https://libriosophie.wordpre..

Quand un jeu de carte suffit à synthétiser l'éternelle recherche philosophique de l'homme : le pourquoi de l'existence...

Premier livre du célèbre écrivain norvégien, ce roman entrecroise deux histoires, celle du héros et celle de l'île, qui vont se peu à peu se rapprocher jusqu'à se confondre. A la fois quête de l'identité, quête de la mère et quête de la vérité, ce roman initiatique est assez original : chaque "chapitre" porte le nom d'une carte à jouer, regroupées par famille, le Joker occupant une place centrale. A la manière de Lewis Caroll, Jostein Gaarder nous emmène dans un monde parallèle et onirique, où derrière les apparences de conte merveilleux se cachent de véritables réflexions philosophiques, notamment sur l'importance de conserver en toute circonstance un esprit critique, sur le sens de la vie et l'existence ou non d'un destin. de plus, le héros, ce petit garçon au nom si compliqué, est très attachant, et porte sur le monde un regard dénué de préjugés, ce que nous avons peut-être trop tendance à oublier de faire en grandissant... Lui seul peut encore voir la magie qui se cache derrière chaque rencontre, et son père, enfermé dans son alcoolisme et sa collection de cartes à jouer, n'y prête pour sa part aucune attention, mais n'est jamais antipathique, car l'amour sans limite qu'il porte à sa femme lui confère une humanité appréciable et le rend fort touchant. Encore une fois, Gaarder prouve à ceux qui en douteraient encore, déçus peut-être par le Monde de Sophie, qu'il est un grand auteur, capable d'écrire un conte philosophique extraordinaire, suscitant à chaque page l'émerveillement des lecteurs, petits et grands, car ce roman, comme Alice au Pays des merveilles, présente plusieurs niveaux de lecture, ce qui n'est pas sa moindre qualité.

(la suite en cliquant sur le lien ci-dessous !)
Lien : http://ars-legendi.over-blog..

De la nécessité de relire des livres qu'on a lu quand on a quitté l'école la première fois.

Tu sais j'ai pas lu le Monde de Sophie et peut-être que je le lirai jamais à force de repousser certaines lectures aux lendemains qui deviennent des lendemains encore plus lointain. Mais je sais avec ce livre que Jostein Gaarder est un sacré imagicien qui est norvégien. Je crois que si je voulais le comparer à quelqu'un d'ici ce serait sûrement Claude Ponti que j'adore et qui est un conteur hors-pair selon ma propre définition de conteur hors-pair.

Le Mystère de la patience raconte comment un petit garçon part en road trip de la Norvège jusqu'en Grèce, avec son père, pour retrouver sa mère qu'il a pas vu depuis 8 ans à peu près ce qui fait super long quand t'as 12 ans. En chemin ils s'arrêtent à une station service dans lequel un nain qui lui donne une loupe sans trop que Hans-Thomas (le petit boï) ne comprenne pourquoi. de passage à Dorf (je sais pu où c'est j'ai oublié dézo) HT rentre dans une boulangerie et le boulanger il est un peu fêlé de la cafetière et il lui raconte une histoire et lui file une brioche après qu'il ait fait la promesse de manger la plus grosse en dernier quand il sera seul. du coup le gosse qui est super poli il le fait et il découvre un tout petit livre minuscule dedans, qui raconte une super histoire.

C'est bourré de philosophie sans que ce soit compliqué, ça fait tellement rêver et c'est tellement intelligent que je comprends pas comment ce bouquin a pas survécu au succès toutes ces années. On y parle de 52 cartes, de marins tatoués, de poissons rouges, de limonade pourpre, d'énigmes à résoudre et y'a même des illustrations tellement chouettes que t'as envie de les tatouer sur tou ton corps.

Y'a 12 ans j'avais décollé et là j'ai qu'une envie c'est de faire un petit lit au livre pour qu'il dorme super confortablement dans ma bibliothèque jusqu'à ce que je l'offre à quelqu'un que j'aime vraiment beaucoup ou que je le relise quand j'aurai besoin de magie et de voyages dans ma vie.

Si t'as envie de finir un peu fêlé du bocal ou que t'as envie de ralentir ton processus de vieillissement parce que tu t'en fous un peu de la carte vermeille je t'en prie tu peux lire le Mystère de la patience.

Je lis pas souvent de trucs norvégiens je préfère les regarder en film je sais pas pourquoi alors qu'en plus le Mystère de la patience ça a jamais été un film mais je vois bien quelqu'un comme Wes Anderson ou Tim Burton-des-années-90 faire ce film un jour. Mais ça j'ai adoré. Adoré, adoré, adoré, adoré, adoré.

Je vais pas en rajouter faut pas non plus que je te saoule trop mais pf. Tu peux même lire à tes gosses si tu veux tellement c'est géant. Je veux bien partager avec eux sans être trop jaloux, ça m'arrive de faire de l'altruisme.

Bonne lecture !
Lien : https://www.instagram.com/p/..

J'ai trouvé cette lecture plaisante.
J'ai voyagé avec les personnage dans ce récit finalement assez léger. Certains passages se voulant trop philosophique, mais tellement vulgarisés, sont de trop. Mais dans l'ensemble c'est un bon divertissement.
Après j'avoue que s'il ne faut lire qu'un ouvrage de l'auteur, je conseille plutôt le monde de Sophie.