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Encore une belle lecture audio grâce aux éditions Voolume.
A presque tous les coups avec Emile Gaboriau je me régale. Cette fois-ci n'y fait pas exception.
J'aime surtout le personnage de M. Lecoq, je le trouve très intéressant et plus sympa que Sherlock Holmes.
Le lecteur est bien, mais j'ai dû accéléré la cadence de lecture que j'ai trouvé un peu plus lent que les dernière fois.
Sinon, pour ce qui est de l'histoire, c'est vraiment bien. le tout est cohérent et assez addictif. On a hâte de savoir ce qui ce passera et comment le tout sera résolu.
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"Le Crime d'Orcival" est un roman policier d'Emile Gaboriau qui met en scène les enquêtes de l'Agent de Sûreté M. Lecoq que j'ai eu le plaisir de découvrir en version audio grâce aux éditions @Voolume que je remercie vivement. le narrateur, Philippe Caulier, prête sa voix aux différents personnages avec talent en donnant une interprétation très juste à cette intrigue pleine de rebondissements.

La scène s'ouvre au Château d'Orcival, propriété du Comte de Trémorel, où un meurtre a été commis sur la personne de la Comtesse, sauvagement poignardée. Il semblerait que le Comte ait aussi été assassiné, mais son corps reste introuvable. le jardinier Guespin est, à priori, le coupable idéal pour le Juge d'Instruction Antoine Domini.

Mais, le dénouement semble trop rapide pour M. Lecoq qui reprend l'enquête avec ses méthodes d'investigation très personnelles. Avec l'aide du vieux Juge de Paix, le Père Plantat, qui connait bien le passé de la Comtesse, il parviendra à découvrir l'abominable vérité.

Ce que j'ai le plus apprécié dans cette enquête, c'est l'analyse psychologique très fine des personnages, ce qui permet de les rendre émouvants. Leur personnalité se révèle de plus en plus sombre et surprenante au fil des pages. le duo Lecoq / Plantat est efficace et se complète parfaitement.
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Le Crime d'Orcival est paru en 1866 sous la plume d'Emile Gaboriau, considéré comme le père de la littérature policière. L'agent de Surêté Lecoq, investigateur de génie aux méthodes quelques peu atypiques: il use de subterfuges afin de tromper son auditoire et faire éclater la vérité. Auquel s'ajoute un imparable génie de la déduction et de la logique. Lecoq sera l'un des personnages qui inspirera la composition du non moins célèbre Sherlock Holmes.

"A l'heure où blanchit la campagne", quelle n'est pas la terreur de la Ripaille père et fils de découvrir le cadavre d'une jeune femme blonde reposant sur l'eau.
Après négociations, La Ripaille fils parvient à convaincre son père d'avertir au plus vite de cette macabre découverte. le Père Plantat juge de paix, M. Courtois maire d'Orcival et le Dr Gendron sont dépêchés pour constater avec horreur qu'il s'agit du corps de Madame la Comtesse de Trémorel, épouse d'Hector de Trémorel lui-même disparu.
Après investigations au château de Monsieur et Madame le Comte, le constat est terrible. Des traces de sang parsèment les murs, la chambre à coucher est retournée, la pendule est arrêtée, plusieurs verres de vin sont retrouvés (au nombre de 5) ainsi qu'une hache plantée dans un meuble.
Le jardin n'est pas en reste, de longues traces de sang ont souillés le sol, de même qu'une botte de M. le Comte est retrouvée. Où sont passés les domestiques? Ils ont tous eu leurs soirées afin de se rendre aux noces d'une des leurs. Ils arrivent au matin et apprennent avec effroi, le drame qui s'est joué au château. Un des domestique manque cependant à l'appel...
Mais que s'est-il donc passé à Orcival, commune paisible situé à 5 km de Corbeil? Et où est donc passé le corps de M. le Comte? C'est ce que M.Le Juge d'instruction, M.Domini va tâcher de découvrir.

La thèse du crime crapuleux est vite adoptée. Et tout semble accuser ce domestique disparu & la Ripaille. Mais gare aux conclusions trop hâtives!

Et puis est sans compter sans l'oeil d'expert de l'agent de Sûreté de la Rue de Jérusalem, l'agent Lecoq qui grâce à son oeil d'expert judiciaire va tenter de faire tomber tous les à priori. Il va reprendre la scène du théâtre du crime et grâce à sa logique imparable va mener l'enquête accompagnés de Plantat et de Gendron. Les apparences sont souvent trompeuses.
Aucuns vous diront que les deux époux, l'une morte et l'autre disparu formaient un couple modèle. Mais attention aux squelettes qui dorment dans le placard!

Un très bon moment passé avec ce roman. La langue est belle, le rythme s'alterne. Il est intéressant de voir les progrès scientifiques de l'époque qui sont encore très loin de ce qu'elles sont aujourd'hui.
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Je viens d'entreprendre la lecture du crime d'Orcival d'Émile Gaboriau. Et là surprise : La description et le discours du maire d'Orcival me font irrésistiblement penser au maire de Champignac inventé par André Franquin pour les aventures de Spirou. de la même façon la description de M. Lecoq me fait penser aux déguisements d'Arsène Lupin (au moins dans la série TV avec Georges Descrière). Je savais que Conan Doyle avait été un grand admirateur de Gaboriau et ne se cachait de s'en être inspiré pour Sherlock Holmes. Mais serait-ce également le cas de Maurice Leblanc pour Arsène Lupin et de André Franquin pour le maire de Champignac ?
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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En ce moment, je n'arrive pas à lire alors j'écoute des livres audio.

📚 Mon avis : ce fut une très bonne surprise. J'avais envie d'une lecture différente de ce que j'ai l'habitude de lire, d'une enquête prenante et ce roman coche toutes les cases.

L'histoire se passe sous le second empire. L'auteur nous raconte cette folle aventure qu'est l'enquête du meurtre de la comtesse de Trémorel, une histoire de vengeance diabolique.
C'est plein de surprises, de rebondissements (mieux vaut être concentrée pour ne pas manquer certaines étapes essentielles à l'enquête 😅), de personnages atypiques, le style est impeccable. Un
très bon moment d'écoute et le narrateur est excellent. Un plus à ne pas négliger ❤
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Un meurtre a été commis sur la propriété du comte de Trémorel. La comtesse est morte, cette veuve éplorée de Clément Sauvresy.
Mais comment est-il mort Clement ? Et qui a tué cette dernière ?

L'agent de sûreté, M. Lecoq mène cette enquête avec brio. Un personnage emblématique puisqu'il est le premier policier enquêteur de notre littérature. En effet, je découvre que par ce roman publié en 1867, Emile Gaboriau est le père du roman policier.
Entre mensonge, trahison, vengeance…
Ce M. Lecoq est un personnage inspiré d'un Arsène Lupin et d'un Sherlock Holmes. L'enquête est menée à la manière d'une Agatha Christie et d'un Georges Simenon.

Vous l'aurez compris un roman écrit avec du talent, bien loin des polars actuels certes, mais où l'écoute et l'observation du moindre détail est primordiale.

J'ai réellement aimé le classique de ce polar où le moindre personnage est d'une importance capitale pour happer le lecteur et ce fût le cas.
Au milieu du livre un chapitre impressionnant, marquant extrêmement bien écrit, quand Philippe Caulier (le lecteur) nous conte avec intensité la vengeance terrible manigancée par le mari trompé. Ce passage est bluffant ! Je me suis crue spectatrice d'une pièce de théâtre.

Ce fût une excellente écoute.
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Je n'ai pas lu, ni écouté les précédents romans où Monsieur Lecoq nous fait part de tout son talent pour démêler les intrigues. Je l'ai donc découvert à travers le crime d'Orcival et je ne le regrette pas.
La version audio que j'ai eu le loisir d'écouter était de très bonne facture. le lecteur avait une voix très agréable et qui collait bien au récit. Pas de fioritures, mais c'était très bien ainsi, le texte regorgeant lui de multiples détails propres à une écriture un peu désuète, typique de l'époque (1867), mais non dénuée de charme. Un vrai classique qui est certes un peu long (toujours énormément de détails cités), mais qui est un régal à écouter. Et si le diable est dans les détails, il est partout dans ce roman.

Comme un bon film d'époque, c'est un ravissement que de découvrir comment Monsieur Lecoq, qui inspirera tant d'autres personnages de la littérature policière à venir, va nous expliquer comment toute l'affaire s'est déroulée.
C'est méthodique, carré, mais avec aussi un brin de romantisme là encore parfaitement désuet, mais qui est agréable à retrouver là.
C'est théâtral avec un art consommé de la mise en scène.

Ne boudez pas votre plaisir, vous pourriez être fort surpris.
Lien : https://espace-temps-libre.b..
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Dans un petit village du nom d'Orcival situé sur les bords de Seine, deux braconniers découvrent le cadavre de la comtesse de Trémorel dont la propriété est bordée par le fleuve. le juge d'instruction chargé de l'affaire constate que les pièces du château ont été mises à sac et que le comte a disparu. Apparemment, seuls des malfaiteurs bien renseignés ont pu faire le coup car, la veille, le comte avait reçu une énorme somme d'argent. le juge en déduit que c'est en recherchant la dite somme qu'ils ont tout retourné. Les voleurs ont profité de l'absence des domestiques invités à la noce d'un ancien camarade. Ayant été surpris par le comte et la comtesse, ils les ont assassinés.

Mais l'enquête piétine. C'est alors que Lecocq de la Sûreté arrive pour reprendre l'enquête à zéro. Son instinct infaillible de flic lui murmure que tout ce qu'il voit au château n'est qu'une mise en scène savamment orchestrée afin d'égarer les soupçons de la police sur un certain Guespin, employé quelques mois plus tôt pour prendre soin des fleurs de la comtesse et sur les Bertaud père et fils, simples braconniers. Lecocq met au point un plan pour faire éclater la vérité.


C'est avec une certaine délectation que l'on se glisse dans cette atmosphère rétro, délicieusement désuète. Journaliste et feuilletoniste chevronné, Emile Gaboriau maîtrise à la perfection l'art de la mise en scène: certes, les entrées et sorties des différents personnages s'effectuent souvent avec théâtralité, mais les portraits et le traitement du sujet ne laissent rien au hasard. Chaque détail a sa propre place et s'enchaîne harmonieusement avec les autres.

Je voudrais ajouter que c'est dans cette oeuvre que le génie de Lecoq est le mieux mis en avant. le passage dans lequel il démontre, preuves à l'appui, qu'un lit a été défait pour dérouter les enquêteurs, mais qu'en réalité personne n'y a couché. C'est une scène digne des meilleures anthologies de littérature policière. Il faut savoir que Conan Doyle s'est directement inspiré du personnage de Lecoq pour créer son Sherlock Holmes. Qui l'eut cru??

Lien : https://legereimaginarepereg..
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C'est un roman à découvrir dans la mesure où sa modernité est surprenante par rapport à la date d'écriture. L'intrigue est vite dévoilée, mais le style, et le romanesque de la seconde partie sont bien tournés.
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A Orcival, on retrouve la comtesse de Trémorel morte, victime d'un crime crapuleux, si l'on en croit tous les indices dans la maison et à l'extérieur. le juge d'instruction ne tarde pas à trouver, comme tous ceux qui connaissent ce joyeux drille pas très honnête, le comportement du jardinier très suspect. le corps du comte est introuvable, mais aux traces, il semble que lui-même ait dû être supprimé. le juge allait se retirer avec sa religion faite, quand Lecoq, le célèbre inspecteur de police, dépêché de Paris, vient examiner de plus près les faits et les gens.

Or le maire d'Orcival, M. Courtois vacille soudain : sa fille Laurence, se disant enceinte, lui écrit qu'elle s'enfuit pour se suicider et laver son déshonneur.

Y a-t-il un lien entre le crime et ce potentiel suicide ? Les personnes présentes ne l'excluent pas...

cf. mon avis sur le billet de mon blog :
Lien : http://aufildesimages.canalb..
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