Voilà une oeuvre dont l'originalité ne peut être remise en cause !
Donatien Garnier a fait calculer la quantité d'encre qui serait nécessaire pour tatouer l'intégralité de son corps... Et devinez quoi ? C'est la quantité d'encre utilisée pour imprimer ce livre !
Sur le fond, cet ouvrage qui se lit dans les deux sens, m'a laissé sur le côté. Je n'ai pas rien compris, j'ai perçu des choses intéressantes en terme stylistique ou thématique... mais je n'ai pas compris grand chose !
J'ai laissé tomber.
Un livre-expérience dans sa réalisation, comme dans sa lecture.
Si un jour je retente l'aventure, je viendrai amender cette critique !
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Ton corps à corps soudain avec l'ogresse. L'urbs. La ville venue dévorer ton rêve en même temps que ton innocence. Avec ses crocs pelleteurs, sa langue bitumeuse, son haleine non catalysée. Ton insistance dès lors à chercher les coups. Dans les caves, les catacombes, les bars, la nuit.
Les mots n'ont plus d'accroche ;
supine à l'écorchure nouvelle,
l'impossible cautère du deuil :
son barbelé de nerfs.
Entre les barreaux du derrick,
la poix fossile transmute en
torche eurodollars
un photogramme de maquisard
nubile.