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Après avoir découvert et aimé Nord et Sud et Cranford, il me tardait de renouer avec la plume d'Elizabeth Gaskell. Cette dernière ne m'a, une fois de plus, pas déçue. Avec Ruth, elle signe un magnifique roman sur les conventions extrêmement lourdes de l'époque victorienne, sur les préjugés mais aussi et surtout sur le jugement d'autrui au moindre faux pas. C'est avec beaucoup d'attention et sans jamais m'ennuyer que j'ai parcouru ce roman. L'auteure fait en sorte qu'il y ait de fréquents rebondissements. Elle sait parfaitement tenir son lectorat en haleine. J'ai suivi le destin de Ruth tantôt avec effroi tantôt avec joie. Un foisonnement de sentiments différents m'a traversée.

Elizabeth Gaskell croque un personnage principal avec beaucoup de finesse. Ruth subit de violents revers. Elle est à la fois forte et fragile. Malgré le désespoir et la peur de l'avenir, elle arrive à trouver de la force pour se battre contre l'adversité. La bienveillance et l'attachement des Benson m'ont touchée. Certains passages m'ont fait froid dans le dos par leur brutalité. La fin m'a fait verser quelques petites larmes. Elle ne fait qu'embellir l'ensemble en apportant un nouvel éclairage. Elle est superbe et d'une morale toujours valable dans notre XXIe siècle. Avec cette histoire, Elizabeth Gaskell fait passer un beau message de tolérance, de rédemption et d'amour.

Ce roman m'a convaincue du début à la fin. Ruth est un personnage très attachant. Nous suivons son destin avec intérêt et frisson parfois. Elizabeth Gaskell possède un sacré talent de conteuse. Elle sait aussi pointer du doigt la cruauté de la société dans laquelle elle vit.
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Ruth est un roman d'Élisabeth Gaskell, publié en 1853.
Il s'agit de l'histoire d'une rédemption.
Ruth , la grande pécheresse (!), est une jeune fille d'à peine 16 ans, au début de l'histoire, très belle et bien innocente, qui se laisse séduire par un jeune homme de bonne famille.
Ruth est d'une classe inférieure, elle est alors apprentie couturière. L'idylle se finit rapidement et douloureusement pour Ruth puisqu'elle se retrouve enceinte, et abandonnée, le déshonneur absolu !

Le roman aborde le statut des filles-mères, des femmes déchues et exclues de la société. Des femmes avec un enfant mais sans mari, donc sans aucun moyen de subsistance, des femmes perdues pour la bonne société.
La vie de Ruth en est un exemple, parmi d'autres. Un sujet d'ailleurs très fréquent dans la littérature du XIX ème.
Elizabeth Gaskell, prend entièrement le parti de son héroïne.
Elle fait l'impasse sur les sentiments de Ruth, ce qui lui sera d'ailleurs reproché à l'époque par ses contemporains.
Elle veut surtout nous montrer qu'en faisant preuve de bonté envers les autres et de loyauté envers le seigneur, une rédemption est possible : être réintégré dans la société.
La religion tient une place centrale dans le roman car ce n'est qu'avec une grande piété que Ruth pourra réintégrer sa place et laver son honneur.

Mon avis
Un style classique en phase avec son époque, mais des idée tout de même avant-gardistes, qui annoncent peut être la révolution féministe qui va bientôt poindre son nez en Angleterre. Une société victorienne, corsetée, pleine de principes moraux mais si peu charitable finalement, surtout envers les femmes.
Ruth, ce sont les autres qui en parlent le mieux ! Tel pourrait être le slogan du livre. C'est un gage de respectabilité pour notre héroïne. Pour ma part, il m'a manqué un petit quelque chose. le personnage de Ruth est trop mis à distance. Nous sommes censés l'admirer pour ses actions. J'aurais tout de même aimé avoir un peu de sentiments, de ressentis. de même, la structure du roman m'a un peu déconcerté. Il y a beaucoup d'ellipses temporelles, avec des bonds de plusieurs années parfois.
Par contre, j'ai adoré le personnage de Sally, la domestique des Benson chez qui Ruth trouve refuge. Je trouve que Sally est une véritable mine d'or et nous en apprend beaucoup sur les us et coutumes de l'époque !
La religion et les injonctions omniprésentes ont un peu ralenti mon enthousiasme de départ mais je relirai tout de même cette autrice.

Challenge XXEME (illimité)
Challenge plumes féminines
Challenge entre-deux

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Il faut relire les romans victoriens du 19ème siècle pour apprécier pleinement le changement de paradigme en ce qui concerne la condition féminine et le regard de la société porté sur les "filles-mères".
L'histoire de Ruth est celle de tant de jeunes filles innocentes qui se laissent avoir par un beau parleur , un aristocrate séducteur qui ne craint pas ensuite d'abandonner mère et enfant , les exposant tous les deux à l'opprobre de la société.
L'héroïne est tellement gentille et naïve qu'elle ne voit pas le danger et comme elle n'a personne autour d'elle pour la protéger, elle "tombe dans le péché" .
Certes son séducteur n'est pas le pire des hommes mais sa faiblesse coupable lui permet de se sortir d'un mauvais pas en laissant son dragon de mère décider pour lui.
La sympathique famille puritaine qui accueille charitablement la pauvre jeune fille ne pourra lui procurer qu'une protection dérisoire car il faudra mentir à tous pour éviter qu'elle soit mise à l'index.
Et son fils le jeune Leonard grandira dans le mensonge jusqu'à ce que la vérité éclate... Ruth reste un personnage féminin bien idéalisé qui jamais ne se révolte et au contraire accepte son triste sort en intégrant sa culpabilité au point qu'elle refusera la réparation (certes tardive ) offerte par son séducteur mais acceptera néanmoins pour lui l'ultime sacrifice.
Des filles comme cela, on n'en fait plus ....Et c'est tant mieux !
Il n'en demeure pas moins que passé le fossé culturel qui sépare la lectrice du 21ème siècle de l'auteur du 19ème, on apprécie à sa juste valeur la prose élégante dans laquelle le roman est rédigé, les descriptions précises de la nature sauvage toujours vue avec un regard quasi amoureux, la construction élaborée des personnages qui laisse bien sûr à mon sens trop de place aux "bons sentiments" mais prend quand même en compte les contradictions internes.
Je dirais que le roman m'a quand même paru un peu long car il ne se passe pas grand chose et on finit par trépigner quand on voit au fil des pages, les gentils bafoués et les méchants triompher. Certes je ne partage pas l'évangélisme du pasteur Benson qui dépouillé de ses rares biens par un garçon sans scrupules, s'inquiète du devenir de l'escroc sans même penser à réclamer le remboursement de ce qui lui a été volé.
On est vraiment à une autre époque et dans un autre monde ! L'auteur, fille de pasteur elle même, a manifestement envie de mettre en scène des personnages dont la foi dirige l'existence. En ce qui me concerne, la perfection m'agace et je dirai en plus qu'elle n'est pas de ce monde ..
On reste donc dans un roman à savourer lentement en mettant de côté son esprit critique...
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Ruth est orpheline et travaille dans un atelier de couture pour gagner péniblement sa vie. C'est à l'occasion d'une soirée où elle se tient en coulisses pour réparer les accrocs des robes de ces dames qu'elle est remarquée par le charmeur Henry Bellingham. Il commence alors à la courtiser sans qu'elle y voie le mal, n'ayant plus aucun parent ou ami pour l'alerter des dangers et des conséquences d'une telle compagnie. Même lorsqu'elle et renvoyée de son travail pour avoir été vue sans chaperon au bras de Bellingham, Ruth ne voit d'autre remède que de s'en remettre à son séducteur, qui l'emmène en voyage au pays de Galles. Et à ce moment-là, même si on anticipe la suite des événements, j'avoue que Bellingham m'inspirait une certaine sympathie : à aucun moment l'auteur ne tombe dans une vision tranchée du monde, où le bien et le mal seraient immédiatement détectables en chacun de ses personnages. La pluie s'invite lors de leur séjour et le gentilhomme (à défaut d'être gentleman) tombe gravement malade. C'est sa mère Lady Bellingham qui vient prendre soin de lui. Horrifiée d'apprendre qu'il n'est pas seul, elle fait tenir Ruth à l'écart et ramène en secret son fils chez elle. Ruth, désespérée, est recueillie par un pasteur, Mr Benson, qui apprend bientôt qu'elle est enceinte.

C'est là que l'histoire diffère de celle de Tess d'Urberville : contrairement à Thomas Hardy pour qui Tess expiera sa faute durant toute son existence, lui refusant même l'espoir d'un bonheur durable avec Angel Clare qui se détournera d'elle, Elizabeth Gaskell fait de ce pasteur l'instrument de la rédemption de Ruth. Au mépris des us et croyances de la société, Benson décide de l'accueillir chez lui avec sa soeur Faith (Foi), et même de mentir à son entourage pour la faire passer pour une veuve respectable de sa famille. Ce secret pèsera longtemps sur sa conscience, mais la vue de Ruth reprenant goût à la vie sera sa plus belle récompense. Il ira même jusqu'à la dissuader de se suicider pour qu'elle se consacre à son fils Léonard, ce fils qui n'aurait aucune existence reconnue en tant que bâtard. Véritable mater dolorosa, Ruth va racheter cette faute originelle par une vie exemplaire, jusqu'à ce que son passé ne la rattrape.

On peut avoir du mal à se représenter à quel point la conduite des Benson pouvait être indécente aux yeux de la société : recueillir une fille séduite, élever son enfant, mentir pour la faire passer pour une femme mariée…! Dans Tess d'Urberville, la seule mention de la « faute » de Tess, alors que son enfant est mort, suffit à la rejeter parmi les ombres. Elizabeth Gaskell nous livre donc ici un superbe portrait de femme et une interprétation personnelle de la charité, bien loin des conduites bien-pensantes et hypocrites de l'époque. Une interprétation religieuse certes, mais d'une religion de lumière, d'espoir et d'amour qui ne peut que nous émouvoir par la bonté qu'elle révèle chez son auteur.
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Diantre ! j'ai lu les 4 premières pages et ce roman me semble encore plus sensationnel que "Nord et Sud" ou "Mary Barton" ! cette Elizabeth Gaskell a décidément un talent époustouflant, désolée , je ne peux pas raconter l'histoire, car je ne l'ai pas encore lue, mais je vais me procurer ce roman dès que possible, car je ne peux pas attendre de le lire !
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"Ruth" est précurseur de "Tess d'Uberville" de Thomas Hardy et d'"Une Vie" De Maupassant...peut être légèrement moins sombre, encore que j'y ai pleuré à chaudes larmes. Car oui, Ruth est l'histoire dramatique d'une toute jeune fille (apprentie couturière) abusée par un jeune homme de bonne famille. Une orpheline perdue, livrée à elle-même dans cette Angleterre du milieu du 19è siècle, et qui se laisse prendre au piège de la relation amoureuse hors mariage. Bien sûr, le bellâtre l'abandonnera et bien sûr Ruth portera son enfant... Commencera alors une vie de rédemption guidée par la religion , mais, la morale du 19è siècle guette dans l'ombre cette proie jadis facile.
Roman psychologique du difficile apprentissage d'une "fille- mère" qui vous touchera sans aucun doute, si comme moi vous aimez les romans anglais de Gaskell, Austen, Hardy et Dickens. Ici, tout est suggéré, pas de scène du péché originel, même pas un " tout fut dit" cher à Zola. Par ailleurs, les descriptions somptueuses de la nature s'accorde avec les sentiments et les émotions des personnages.
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Ruth, jeune fille de 16 ans, placée par son tuteur à la mort de ses parents, chez une couturière, tombe follement amoureuse de Henry Bellingham et se donnera à lui sans réserve. Dans l'Angleterre du 19ème siècle les conséquences de son acte seront terribles, pour elle et son entourage.....
Roman à la manière des Soeurs Bronté etc... avec une écriture efficace, moderne et qui rend le roman très vivant, révélateur des mentalités de cette époque, de ses préjugés.
Si vous êtes un peu romantique, si vous aimez les romans anglo-saxons, les grands sentiments etc... allez -y vous ne serez pas déçus.
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Ruth est le troisième roman d'Elizabeth Gaskell, paru en 1853. Dans ce roman, nous suivons Ruth, jeune fille orpheline placée par son tuteur chez une couturière. Un jour, engagée pour un bal afin d'y réparer les robes, Ruth rencontre un jeune homme riche et fortuné, Henry Bellingham. Henry et Ruth deviennent intimes. Cette situation ne plaisant pas à la patronne de Ruth, cette dernière est renvoyée et part vivre à Londres avec Henry: la réputation de Ruth est perdue. le récit reprend ensuite au Pays de Galles, où Henry tombe gravement malade et quitte Ruth sous l'influence de sa mère. Heureusement pour Ruth, un prêtre et sa soeur vont l'accueillir afin qu'elle puisse recommencer une nouvelle vie, hélas les démons du passé ne sont jamais loin...
Nous suivons au long de ce roman le parcours de Ruth qui veut effacer ses erreurs et recommencer une vie, ce qui sera loin d'être facile mais l'amour, l'amitié et la religion la guideront.

Nous sommes très loin de la gaieté de Cranford ou de la jolie romance de Nord et sud, le sujet est beaucoup plus sérieux et l'introspection, tout comme la religion, prend une énorme place... et j'ai pourtant beaucoup aimé. Les personnages sont attachants et pourtant imparfaits, on ressent énormément l'atmosphère des lieux sans qu'Elizabeth Gaskell s'y attarde et le tout donne un très beau roman. On y retrouve également les critiques sociales chères à l'auteur. de plus, il est intéressant de découvrir l'ampleur du déshonneur des "filles perdues" à l'époque.

Je rapprocherai plus ce roman à Les amoureux de Sylvia, car Ruth comme Sylvia, doit grandir seule et fait des erreurs, mais Ruth a un fond meilleur et n'est pas ambitieuse, ce qui la rend plus attachante. J'ai grandement préféré Ruth.
En deux mots, je dirai que c'est un roman qui m'a touché.
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J'aime découvrir les oeuvres moins connues des auteurs et autrices que j'affectionne ! J'avais beaucoup aimé North and South, je me suis jetée sur Ruth. Ici le thème est dans la plus pure ligne féministe. Elle est jeune, elle est belle, elle est pure et elle se laisse ensorcelée par le mâle. Ou plutôt le Mal, si j'en crois la pesante atmosphère religieuse qui écrase tout le roman. Il ne se passe rien mais c'est cela qu'on recherche chez Gaskell, les personnages sont minutieusement travaillés et ils évoluent au gré des pages.La transformation de Ruth est spécialement intéressante. Mais aussi celle de Mr. Bradshaw qui alterne entre admiration, dégoût et humanité pour la jeune fille. le début est particulièrement accrocheur, la fin est particulièrement ciselée, tout le milieu est trop long, on souhaiterait que ça pleurniche un peu moins. Une belle lecture mais sans plus.
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Cela faisait pratiquement un mois que je n'avais pas lu de classique et j'ai eu très envie de retrouver ce genre littéraire accompagné d'une plume que je commence à bien connaître. Il s'agit de celle d'Elizabeth Gaskell qui, majoritairement, a su me séduire à l'aide de ses percutantes oeuvres. Je suis plutôt content d'affirmer que Ruth ne déroge pas à la règle et que j'ai apprécié ma lecture grâce à son personnage principal qui se dévoile être une véritable héroïne en devenir.

Ainsi, j'ai adoré découvrir et suivre la très lente mais conséquente et édifiante évolution de cette jeune femme que la vie n'épargnera nullement et qui, pourtant, se relèvera à chacune de ses chutes pour devenir une femme forte, fière et des plus indépendante. J'ai vraiment été sensible à toute la bonté et la délicatesse dont cette dernière fait preuve tout au long de sa vie. Malgré sa déchéance, jamais cette dernière ne tombe dans la lamentation et la complainte et malgré quelques nuances de regrets dans ses actions ainsi que de certaines doléances, c'est une héroïne débordante de rédemption et de courage qui nous est dévoilée. le purgatoire est partie intégrante de sa riche et complexe psychologie et cette dimension force le respect ainsi que l'empathie. Ainsi et au cours de ma lecture, je n'ai cessé de faire preuve de compassion et de considération envers Ruth, cette jeune fille mère, bien souvent montrer du doigt à cause de son statut social bien loin des us et coutumes puritaines et conservatrices de l'époque.

En s'attaquant à ce difficile et audacieux sujet, Elizabeth Gaskell dresse une pertinente et juste critique de la société d'antan et quand bien même j'ai adoré retrouver sa prise de position, je dois bien admettre qu'il m'a semblé que le ton incisif et percutant – idéalement représenté dans Nord et Sud – de son style m'a quelque fois manqué. Il faut dire qu'une large partie de son oeuvre détient une dimension fortement religieuse et que celle-ci prend parfois le pas sur le reste. Néanmoins et malgré ce léger manque, je dois bien admettre que cette dernière offre un roman poignant, percutant et parfois assez dur à lire. Cette dernière évoque avec toujours autant de finesse et de nuances les forts sujets qui lui tiennent à coeur comme la condition de la femme, les différences des moeurs ainsi que les conséquences que peut porter sur une personne l'hypocrisie sociale de l'époque. Grâce à toute la justesse de sa plume et à l'image de Thomas Hardy qui évoque les mêmes sujets avec son roman Tess d'Uberville, j'ai apprécié que l'auteure ne tombe nullement dans la caricature ou le mélodrame. le résultat reste fortement pertinent et pourrait encore ce juxtaposer à notre époque ce qui lui confère une dimension assez probante. Cette subtilité, l'auteure l'a doit avant tout grâce à sa méticuleuse fresque sociale qu'Elizabeth Gaskell dépeint avec lucidité et perspicacité. C'est pourquoi, j'ai autant adoré que détesté les nombreux personnages peuplant ce roman social aussi délicieux que pertinent à découvrir.

Ainsi et sans être aussi sarcastique et acerbe que Nord et Sud, ce roman social, porté par une héroïne touchante, n'en est pas moins une subtile et juste critique de la société de l'époque en ce qui concerne la place des femmes et plus particulièrement celle des mères célibataires au sein d'un monde puritain et patriarcal dans lequel Ruth parviendra à s'élever avec rédemption.
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