AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,84

sur 1137 notes
Ce roman écrit par Théophile Gautier en 1863 est considéré comme l'un des plus grands romans de cape et d'épée de notre belle et vieille littérature française.
Le style et les mots qu'emploie l'auteur, ce génie de la langue, met notre pays sur un piédestal, transformant son roman et un patrimoine de la France.
Cependant, même si la langue est belle, l'action tarde à venir et l'intrigue, à s'installer. Les premières constituées une longue description bien trop précise et étouffée par le nombre de détails gargantuesque. Mais, une fois plongé en plein dans l'intrigue, la lecture devient fluide et le rythme s'accélère considérablement, faisant de Capitaine Fracasse l'une des pierres de notre monument littéraire.
Cet ouvrage reste une lecture plaisante malgré la lenteur des premières pages, mais reste difficile.
Avis aux plus téméraires d'entre vous.
Commenter  J’apprécie          00
J'ai eu du mal à démarrer car le début est assez longuement rempli de la description très imagée, dans un style ancien et au vocabulaire soutenu, d'un lieu en ruine. On se croirait en plein urbex dans un vieux manoir gascon à l'abandon.

Cependant une fois que les personnages ont fait leur entrée et se sont mis en place, je me suis laissé entraîner dans leur péripéties théâtrales et amoureuses comme un spectateur invisible guidé par la main ferme et la verbe prolixe de l'auteur
Lien : https://piratezen.fr/2024/05..
Commenter  J’apprécie          00
Nous sommes loin de Jean Marais avec ses cascades et duels. Nous entrons dans un univers romantique où se côtoient des saltimbanques, des nobles, des aristocrates. La lettre écrite par un des saltimbanques à une chatelaine pour lui donner un rendez-vous galant dans les jardins en pleine nuit est absolument merveilleuse.
Commenter  J’apprécie          120
Que trouve-t-on dans le capitaine Fracasse ?

D'abord un vocabulaire très riche, des description à n'en plus finir et quelques bonnes formulations,

Ensuite, un style pesant, j'ai mis beaucoup de temps à le lire parce que plus d'une fois en lisant j'ai retrouvé les bras de morphée.

Quant à l'histoire, le baron de Sigognac vit pauvrement avec son serviteur Pierre et ses animaux de compagnie quand il croise le chemin d'une troupe de théâtre, il les abritera une nuit tombera follement amoureux d'une de ses actrices du nom d'Isabelle qui a une vision de la vie romanesque que l'on peut assimilé à l'abondon subit de sa mère actrice par son royal père, puis le baron les accompagnera vers Paris et d'autres lieux dans l'espoir de redorer son blason.

Suite à la mort d'un des membres de la troupe, il prendra sa place dans le rôle du Capitaine Fracasse. On suivra plusieurs aventures de la troupe tant amoureuses que chevaleresques avec quelques complots et retournements de situations imprévues.
Commenter  J’apprécie          90
Très bon roman de capes et d'épées, des aventures, des traquenards. Ce livre déborde de longues descriptions, de mots inconnus de nos jours, n'ayez pas peur de vous lancer et de faire quelques recherches sur des mots que vous ne connaissez pas. C'est sympa de lire et d'apprendre du nouveau vocabulaire (ancien certes mais pas grave 😁). Bonne lecture à toutes et à tous 🥰🙂
Commenter  J’apprécie          172
Très difficile à lire avec son vocabulaire et son style empoulé qui n'apporte rien à l'histoire ! Très loin du niveau des grands auteurs du même siècle. Vous voulez un grand roman de cape et d'épée ? Passez votre chemin et direction Dumas avec les 3 mousquetaires.
Commenter  J’apprécie          00
Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. La réponse est OUI, un grand et franc oui. le style est flamboyant, le vocabulaire d'une richesse rare, l'histoire excessivement prenante. Je recommande!
Commenter  J’apprécie          10
un pur roman de cape et d'épée qui a enchanté ma jeunesse.
J'ai bien du le lire 3 fois avant mes 13 ans.
Ce n'est pas si facile que cela à lire (plus difficile que le "roman de la momie" par exemple) mais la langue est très riche quoiqu'un peu déroutante pour un lecteur de nos jours.
Et quelle éloquence ,quel joie de lire de bons mots voire de calembours.
Et l'hisotire est moins simpliste qu'à l'habitude.
Et il ne faut surtout pas oublier l'hommage rendu à la Comedia del Arte et le théâtre en général, peut-être le thème principal du livre au-delà des intrigues, de la vengeance ou de histoires d'amour.
Pour les cinéphiles, se laisser tenter par la version d'Abel Gance de 1943 vec Fernand Gravey, plutôt que celle trè connue de Pierre Gaspard-Huit de 1961 avec Jean Marais
Commenter  J’apprécie          41
Encore une lecture de jeunesse. Mes parents possédaient l'édition Nelson.

Des enregistrements de l'histoire, arrangés pour la jeunesse, empruntés dans une médiathèque, m'ont donné envie de lire ce livre. Puis un feuilleton radiophonique. Puis le film de Pierre Gaspard Huit, qui réunissait de grands comédiens, autour de Jean Marais, acteur attitré des films de cape et d'épée des années 60.

L'histoire romanesque, le côté "de cape et d'épée" m'ont d'abord séduite... le côté ",picaresque"...
puis, longtemps après - après l'avoir laissé de côté pendant de longues années, j'ai décidé de consacrer mon mémoire de fin d'études à tout l'aspect 'comique' du Capitaine Fracasse. (J'avais encore en mémoire le fabuleux film d'Ariane Mnouchkine de 1978 sur Molière.)

Le thème de la comédie et de la vie itinérante d'une troupe de comédiens est finalement ce qui m'a le plus fascinée. Et la langue de Théophile Gautier est puissamment imagée. "Un nez tout cardinalisé de purée septembrale..." qui irait trouver une comparaison pareille ?

Et la description du château de la Misère ! Et l'infâme Vallombreuse qui manque d'outrager sa demi soeur... tout cela était furieusement romanesque. le château de la Misère finit par devenir le château du Bonheur et le baron de Sigognac, marié à Isabelle (devenue comtesse et riche) retrouve son rang et sa fortune.

Mais dans l'esprit de Gautier, le roman devait "mal" finir. Les impératifs liés à l'édition de son roman (paru chez Renduel) ont changé cette fin. Ce qui apparaît comme un aimable roman d'aventures va beaucoup plus loin que cela. Il permet d'approfondir tous les personnages de la Comedia dell Arte, (Molière devait aussi énormément aux Italiens...) et il en appelle à des oeuvres plus anciennes, L'illusion comique, de Corneille, et le Roman Comique, de Scarron. Pas très faciles d'accès, je dois bien le reconnaître !

Le Capitaine Fracasse a fait l'objet de plusieurs adaptations cinématographiques et théâtrales. Comme le Bossu, de Paul Féval, ou les Trois mousquetaires... ou les Mystères de Paris (même si ceux-ci se passent au XIXème siècle. ) ou d'autres romans, tombés aujourd'hui dans l'oubli (ex. Mauprat, de George Sand.)
Commenter  J’apprécie          80
Théophile Gautier pour le grand public c'est surtout « le Capitaine Fracasse » et cette récitation qui vient du fond de nos enfances :
« Mars qui rit parmi les averses
Prépare en secret le printemps… »
(« Premier sourire du printemps »)

En fait, Théophile Gautier, c'est un petit Victor Hugo. Attention, je ne compare ni l'homme ni l'oeuvre : en quantité comme en qualité, Théo ne peut pas lutter avec Totor (qui le pourrait, d'ailleurs, chez les contemporains de Hugo ?) mais à un moment tous deux ont été chefs d'école, et d'autres se sont rangés derrière leur bannière. Souvenez-vous de la dédicace des « Fleurs du mal » :
« Au poète impeccable, au parfait magicien ès langue française, à mon très-cher et très-vénéré maître et ami, Théophile Gautier, avec les sentiments de la plus profonde humilité, je dédie ces fleurs maladives. C. B. »
Et puis l'oeuvre de Théophile Gautier est loin d'être négligeable : son principal recueil de poésies « Emaux et camées » (1852-1872) est un incontournable du XIXème siècle. Ses romans « Mademoiselle de Maupin » (1835), « le Roman de le la momie » (1858), et « le Capitaine Fracasse » (1863) sont devenus des classiques. On ne cesse de redécouvrir ses nouvelles fantastiques, dignes de Hoffmann, et ses chroniques littéraires et artistiques, de premier ordre, sont un document inappréciable sur la vie culturelle à son époque.
Paru en 1863, « le Capitaine Fracasse » vient s'inscrire dans la longue tradition des romans de cape et d'épée qui depuis le « Cinq-Mars » De Vigny (1826), et le « Latréaumont », d'Eugène Sue (1837), a vu fleurir les innombrables succès d'Alexandre Dumas (« Trilogie des Mousquetaires » – 1844-1848), de Paul Féval (« le Bossu » – 1855) ou d'Amédée Achard (« Belle-Rose » – 1847, « Les Coups d'épée de M. de la Guerche » – 1863).
« le Capitaine Fracasse » offre un mélange entre deux genres : le roman d'aventures, historique, de cape et d'épée (choisissez ou prenez le paquet, c'est le même prix) et la « comedia del arte » qui au XVIIème siècle avant que Corneille, Molière et quelques autres n'en fassent un art majeur, était la seule expression théâtrale connue du grand public.
Le baron de Sigognac se morfond dans son château en ruines, avec son chien, son chat, son vieux serviteur. Un soir une troupe de comédiens ambulants s'arrête au château. le baron tombe amoureux de la belle Isabelle et suit la troupe. le Matamore étant mort de froid, le baron le remplace et prend le nom de capitaine Fracasse. Il partage dès lors la vie des comédiens et devient le protecteur n° 1 d'Isabelle, poursuivie et harcelée par un jeune noble le duc de Vallombreuse. Fracasse et le duc s'affronte à plusieurs reprises, avant de s'apercevoir qu'Isabelle est la demi-soeur du duc. Dès lors tout est bien qui finit bien.
Gautier nous livre un bon roman « à l'ancienne » avec duels, chevauchées, trahisons, complots, romance, comme dans les meilleurs Dumas ou Féval. Il y ajoute une bonne part de pittoresque, notamment dans la description de la troupe, qui nous fait penser à la jeunesse du jeune Molière sur les routes de France, la documentation est de premier ordre. Et comme on peut s'y attendre, le style est enjoué, les descriptions suffisamment nombreuses, et suffisamment peu nombreuses, pour qu'on puisse à la fois capter l'action et le décor.
A la rigueur, vous pouvez voir le film de 1961 de Pierre Gaspard-Huit, avec Jean Marais. La même année, à la télévision, dans le cadre du Théâtre de la Jeunesse, un film de François Chatel avec Bernard Woringer (disponible sur le site de l'INA, le téléfilm, pas Bernard Woringer)
Commenter  J’apprécie          164




Lecteurs (5773) Voir plus



Quiz Voir plus

Le Capitaine Fracasse

En quelle année est paru le Capitaine Fracasse, dans son intégralité ?

1861
1863
1865
1867

11 questions
103 lecteurs ont répondu
Thème : Le Capitaine Fracasse de Théophile GautierCréer un quiz sur ce livre

{* *}