AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,95

sur 258 notes
Voilà ce qui s'appelle avoir une chance de cocu ! Sam Simoneaux ainsi que les autres combattants Américains, arrivent en France pour participer à la Première Guerre Mondiale le… 11 novembre 1918.

À peine descendu de leur rafiot, c'est des scènes de liesse partout : la guerre est finie. On pourrait penser qu'ils vont se tourner les pouces, mais non, faut déminer les champs remplis de grenades, bombes, obus… Sans se faire exploser sois-même !

Dès le début, en quelques pages (40), l'auteur, de sa plume sans concession, nous démontre toute l'absurdité, toute la bestialité, toute la cruauté et l'inhumanité d'une guerre. Nos soldats, tout dépités lorsqu'ils étaient arrivés de ne pas pouvoir participer à cette Grande Boucherie, comprennent ce à quoi ils ont échappés. Voir les corps déchiquetés et la terre éventrée vont les secouer et les traumatiser.

Ensuite ? Retour à la casa América pour nos hommes et Sam Simoneaux se retrouve à la Nouvelle-Orléans comme responsable d'étage aux grands magasins Krine.

N'allez pas croire qu'on se la coule douce, dans les romans de Tim Gautreaux. Nous sommes dans le Sud de l'Amérique, et c'est toujours un Sud poisseux et inhospitalier que nous allons évoluer. Un Sud aux mentalités raciales que vous connaissez bien. La tolérance, c'est toujours un gros mot.

Ici, on boit de l'alcool de contrebande, sorte de tord-boyaux qui donnera un peu de courage aux gens ou qui les fera oublier dans quelle misère noire ils vivent. Certes, tous ne vivent pas dans la misère, mais les contrastes sont assez prononcés entre les deux populations : les très riches et les pauvres.

Qualifier ce roman de policier ne serait pas faux, nous avons notre Sam qui va se muer en enquêteur de fortune afin de retrouver la petite fille kidnappée, presque sous ses yeux, au magasin.

Mais ceci n'est qu'une partie visible de l'Histoire avec un grand I. C'est aussi de l'Aventure que l'on vous propose, une Quête, parce que retrouver la gamine est une sorte d'exorcisme, une expiation d'une faute ancienne. Ce roman mélange habillement tout ces genres pour nous donner un plat de résistance dont on se pourlèche les babines.

Sorte de voyage initiatique sur un bateau à aubes remontant le Mississippi sur des airs de jazz et de bagarres, l'auteur nous ballade à travers le Sud sans que l'on voit le temps passer, nous présentant une (faible) partie de ses plus mauvais gens. Et les pires ne sont pas toujours chez les pauvres ! Mais certains valent la peine qu'on ne les croise jamais de notre vie.

J'ai joué de la musique pour des culs-bénis, des soulards ou des péquenauds, j'ai dansé au son de la musique Noire, j'ai essuyé des crachats, lavé le pont souillé de vomi, l'ai fait briquer, j'ai enquêté, j'ai terminé mes journées épuisée et vous savez quoi ? J'en redemande.

La plume de l'auteur fait toujours mouche, ses personnages sont toujours aussi fouillés, attachants ou donnant des envies de meurtre (une certaine bonne femme, surtout), sans nous gaver, il nous brosse le portrait d'une Amérique dans les années 20 avec détails, mais pas de trop. À nous d'aller voir ce qu'est un train des orphelins.

La trame n'est pas cousue de fil blanc parce que j'ai eu des surprises. Franchement, je pensais qu'on allait plier l'affaire en deux coups de cuillère à pot et bien non !

Un portrait sombre du Sud, des personnages taillés à la serpe, hantés par des deuils non accomplis, des idées de vengeance, des douleurs muettes et des envies de revenir en arrière pour tout changer.

Il y a une humanité énorme dans le personnage de Sam et sa force de caractère lors de certains passages ont forcé mon admiration. Oui, il y a encore des traces d'humanité. le roman en est rempli.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          310
Cette vaste fresque, bruissante et musicale, parfois bordée de noir qui nous plonge dans l'Amérique de l'aprés guerre, débute en1918.
Sam dit "Lucky le Chanceux " est un survivant.....il n'était qu'un nourrisson lorsque son oncle Claude le découvrit caché par son pére....au fond d'un poêle en fonte : tous les siens furent assassinés par des voyous dans leur propre maison.
Le jeune Sam,âgé de 23 ans, élevé par son oncle et taraudé par son passé débarque en France venant de Louisiane juste aprés l'armistice, aux côtés de quatre mille autres soldats Amêricains.
Prêt à se battre pour la liberté,il se retrouve quelque part à nettoyer les champs de bataille de l'Argonne, ses sols boueux.....troués d'obus, de cavernes terreuses, de sols de sang et de cadavres....
1921: le talent de conteur de Mr Tim Gautreaux nous enchante tant il est puissant: de retour à la Nouvelle Orléans,
Sam devient responsable d'étage dans un grand magasin, malheureusement il ne peut éviter l'enlévement d'une fillette : Lily,....son destin d'orphelin se trouve désormais inexorablement lié à celui des parents de Lily.
Il embarque à bord de "l'Ambassador",bateau à vapeur sillonnant le Mississipi, à la recherche des ravisseurs, faisant danser, jouer et boire les clients, la roue à aubes tourne lentement, la cloche du pont forte de ses cinq cent kilos de bronze impressionne,.le bateau peut virer paresseusement au niveau des écluses au rythme des escales....
Les parfums de vanille, d'hamamélis, de talc au jasmin et de cachou côtoient une pluie de particules
de fumée noire et mousseuse qui s'échappent en bouillonnant des cheminées, la musique pressante des cuivres est mêlée à la force des courants....
A bord, au rythme du jazz de la Louisiane autant que du whisky de contrebande et des bagarres et esclandres de toutes sortes sur le pont entre les voyageurs, Sam glane quelques informations sur un trafic d'enfants qui nous améneront à une seconde quête beaucoup plus personnelle....je n'en dis pas plus.
Situation singulière pour cet homme " survivant' ayant nettoyé le sang d'une guerre sans la faire, sans famille, mélancolique, courageux, honnête, resté marqué par son enfance, l'auteur nous fait toucher avec grand talent la
Profondeur des liens du sang, le destin marquant des hommes aprés la guerre....
Les notions de pardon, de culpabilité, de rédemption, de douleur seront pour Sam particulières .
Inanité, vanité du désir de Vengeance?

"Nos Disparus "est un grand roman musical mais pas seulement, un bel ouvrage écrit avec élégance, une magnifique odyssée de conteur à plusieurs niveaux de lecture ,à mon sens, dont le souffle puissant longe le fleuve adoptant son rythme, parfois agité de courants violents, parfois lent et paisible lorsque la chaleur se fait écrasante, poisseuse et lourde.
Un beau voyage!
Commenter  J’apprécie          302
Sam Simoneaux est encore tout jeune quand, soldat, il débarque en France. Il n'y restera pas longtemps, l'armistice vient d'être signée. Mais il va vivre un des premier grand chapitre de son histoire : alors qu'il tire un boulet de canon, il touche une maison dans un village isolé, blessant une petite orpheline. L'image de cette enfant va le suivre tout au long de son parcours, à la Nouvelle Orléans, de son poste de responsable d'étage dans un grand magasin à celui de deuxième lieutenant sur un bateau croisière. Il va croiser le regard d'une autre petite fille, qui écrira un deuxième grand chapitre de sa vie : Lily, enlevée sous ses yeux, et qu'il rendra par la suite à sa mère...
Un magnifique et grand roman, une écriture fluide et qui nous tient en haleine tout au long des 540 pages. Un très beau portrait, celui d'un homme qui s'est construit sur la place vide de sa famille assassinée et qui cherchera chaque jour d'avantage à comprendre et accepter une certaine justice...
A lire !!!
Commenter  J’apprécie          281
Je décerne l'Oscar des meilleurs personnages de soutien ex-aequo à l'Ambassador et au Mississippi.
Une croisière sur le fleuve -Mississippi- sur un vieux bateau à aube - l'Ambassador - pour danser et écouter les orchestres semble assez rock&roll.
Sam se retrouve sur ce bateau après avoir perdu son emploi dans un grand magasin - Krine- de Nouvelle-Orléans. Agent de sécurité dans ledit magasin, il n'a pu empêcher le kidnapping d'une fillette, pratiquement sous ses yeux. Il s'en voudra, se sentira coupable et sa grande bonté d'âme, oui Sam est une bonne personne, fera en sorte qu'il tentera par tous les moyens de retrouver la petite. Il suit les parents , musicien et employée sur ce bateau, pour les aider à retrouver Lily.
Les croisières de jour et de soir offertes ,de village en village le long du Mississippi, c'est l'exubérance, excès d'alcool, bagarres, c'est aussi des arrêts dans bleds perdus habités de gens parfois mal dégrossis, balourds, inéduqués, malpolis à la limite du primitif.
Tim Gautreaux nous parle d'une drôle d'Amérique dans ses premiers pas dans le nouveau siècle. Une Amérique de nouveaux riches, de gens rustres aussi vivants de petits boulots dans des villages isolés. Il nous parle de pauvreté, de violence, de marécages, de bouseux. Son récit est dense et complexe, très bien construit dans une une langue claire, précise , riche même si celle-ci nous présente un monde dur, impitoyable peuplé de gens courageux et résilients. Nos disparus, c'est le portrait d'une société en devenir, en mutation: une Nouvelle-Orléans qui perd de ses couleurs francophones, une économie qui se diversifie, une industrialisation qui s'étend. Un portrait que l'on prend plaisir à découvrir sous la belle plume sensible de Tim Gautreaux.
Commenter  J’apprécie          250
L'ambiance moite des bayous a toujours exercé une attraction fatale sur la lectrice que je suis. Longer les rives du Mississippi, transportée qui plus est dans les années 20, aux côtés d'Américains insouciants à qui l'avenir offrait tant de possibilités (avant le grand krach boursier de 29)...Il n'en fallait pas plus pour que j'achète Nos disparus. J'étais d'autant plus emballée que j'avais vraiment aimé Le dernier arbre aux caractéristiques similaires. Mais alors comment expliquer mon manque d'enthousiasme au bout d'une centaine de pages ? Mystère et boule de gomme ; le fait est que je n'ai pas spécialement adhéré à cette histoire de disparition d'enfant et de la quête menée par Sam Simoneaux, cajun musicien pour la retrouver en parcourant les rives du Mississippi à bord d'un bateau à aube. Manque de rythme très probablement en dépit des efforts avérés de Tim Gautreaux pour insuffler du dynamisme à travers les descriptions de l'ambiance exaltante qui régnait à bord des bateaux dansants, sur des airs de jazz et de fox trot. Je n'ai pas été convaincue bien que je reconnaisse le talent de Gautreaux pour dresser des personnages complexes et travaillés, plutôt attachants, tout autant que celui de décrire l'atmosphère de cette époque si particulière. Parfois ce n'est juste pas le bon moment.
Lien : http://www.livreetcompagnie...
Commenter  J’apprécie          250
Se sentant coupable de ne pas avoir empêché l'enlèvement de la petite Lily, Sam Simoneaux se fait engager à bord de l'Ambassador, un vieux rafiot plutôt que bateau à aube flamboyant, comme troisième lieutenant pour faire la loi lors des soirées dansantes. Il y rejoint en fait les parents de la petite Lily, tous deux artistes et Auguste le fils du couple. Sam est persuadé que la petite a été enlevée après avoir été repérée lors d'un arrêt du bateau croisière dans une ville du Mississippi. Au fur et à mesure des escales, Sam mène l'enquête, affrontant lui aussi les démons enfouis que cette enquête ne manque pas de faire revivre.
Nos disparus est à la fois un roman d'aventure et un roman d'apprentissage où le héros, de retour après son engagement dans la première guerre mondiale, découvre la vie à bord d'un rafiot qui sillonne les villes le long du Mississippi où s'organisent bals, concerts d'orchestres alternativement noirs ou blancs selon le degré d'ouverture ou de racisme de la ville visitée ou d'organisation de jeux plus ou moins clandestins.
C'est également une enquête policière pour retrouver une petite fille enlevée sous ses yeux dans le grand magasin où il était chargé de la sécurité.
Une enquête et une quête de rédemption qui va faire écho sur le propre passé de Sam ; orphelin, élevé par son oncle après le massacre de sa famille par une bande de tueurs sans foi ni loi, il se verra tiraillé entre des questionnements de vengeance ou de pardon.
Avec Nos disparus, Tim Gautreaux offre un formidable roman d'aventure, avec des personnages ayant une vrai épaisseur psychologique, des situations qui s'enchaînent dans un rythme qui ne tombe jamais dans l'ennui et des interrogations sur l'absence, la filiation, le désir ou l'utilité de la vengeance
Un vrai plaisir de lecture que je recommande.

Commenter  J’apprécie          230
En 1918, à la fin de la première guerre mondiale, Sam Simoneaux est un tout jeune soldat américain qui débarque en France pour déminer les terrains. A cause d'une explosion mal programmée, il manque de tuer une fillette orpheline. Il tente alors de lui venir en aide, mais devra finalement l'abandonner pour accomplir sa mission.


La guerre finie, en 1921, il devient agent de sécurité dans un grand magasin de la Nouvelle Orléans. Une petite fille se fait enlever lors de son service parce qu'il n'ordonne pas à temps la fermeture des issues. Son employeur le licencie. Dans sa tête, il a encore laissé tomber une enfant et il voudrait aider aux recherches pour réparer cela. Les parents lui font d'ailleurs comprendre que c'est la moindre des choses. de plus, son employeur s'engage à le reprendre s'il parvient à retrouver l'enfant et Sam ne peut pas se permettre de perdre ce travail avantageux.


L'affaire se corse quand on apprend que la famille est itinérante : Musiciens sur un bateau de croisière de la côte, ses parents soupçonnent que le ravisseur ait repéré leur enfant à bord et ait attendu le moment propice pour l'enlever. Sam se fait alors engager sur le bateau pour enquêter, et c'est dans une formidable ambiance de croisière de jazz, de bayou et de truands de la pire espèce que l'auteur nous embarque. Dans le même temps, nous en apprenons davantage sur la vie de Sam, qui a également eu son lot de malheurs familiaux que ce soit avec le massacre de sa famille alors qu'il était bébé, ou encore la mort plus récente de son propre fils. Cela explique aussi qu'il prenne cette affaire tellement à coeur…


*****

Toutes ses expériences rendent ce roman à la fois intéressant pour ses révélations et rebondissements, et profond pour la complexité du personnage principal et les sentiments contradictoires de ceux qu'il côtoie (notamment des parents qui à la fois le tolèrent pour les recherches mais lui en veulent pour sa faute). Elles font de lui un homme en même temps fort et sensible, droit mais pas infaillible devant des choix difficiles ; il reste donc attachant jusqu'à la fin.


L'écriture de Tim Gautreaux est à l'image de la couverture : Un peu sombre mais jamais totalement noire ; il y perce espoir et humanité du début à la fin. L'ambiance est à la fois dure pour les personnages mais agréable pour le lecteur. le récit est rythmé, certaines descriptions sont parfois un peu longues mais elles contribuent à nous dresser le portrait de cette époque et de cet endroit qui ne sont pas les nôtres, et elles apportent du réalisme au récit.


Bien écrit, ce roman est donc agréable à lire et intéressant autant pour le contexte que pour l'histoire et les personnages. Les thèmes abordés grâce à cette enquête sont les liens familiaux, le poids de nos choix, mais surtout le besoin et/ou l'utilité de la vengeance par rapport à la justice, le deuil, etc… En bref, c'est un livre vraiment riche et foisonnant à tout point de vue que j'ai beaucoup aimé.


Je vous laisse avec ce passage magnifique :

« - Est-ce que tu sens le poids de ma main sur ton épaule ?
- Oui.
- Chaque douleur que tu infliges, petite demoiselle, est un poids, et plus tu vieilliras, plus tu ressentiras leur masse peser sur toi comme des pierres, jusqu'à ce qu'elles fassent fléchir ton cou et qu'elles menacent de t'ensevelir. »

Lien : http://onee-chan-a-lu.public..
Commenter  J’apprécie          173
Nous sommes dans les années 1920, à l'époque où la prohibition a été mise en place aux États-Unis. L'Ambassador, modeste bateau d'excursion parcourant les eaux fluviales du Mississippi, représente un lieu de distraction très couru par les populations qui vivent sur les rives avoisinantes. En ces temps d'austérité où les hommes s'épuisent souvent à la tâche, ce nouveau courant musical qu'est le jazz fait de plus en plus d'adeptes. S'enivrant de danse et d'alcools de contrebande, les hommes trouvent en ces lieux un moyen d'échapper à la morosité ambiante, transportés par le rythme effréné des morceaux hardiment interprétés par les jazzmen. Sam Simoneaux, un homme hanté par son passé douloureux, est chargé de faire régner l'ordre sur ce bateau où les bagarres sont fréquentes car favorisées par l'abus des alcools frelatés. Culpabilisé par le kidnapping d'une petite fille dans le grand magasin où il était chargé de la sécurité, ce dernier s'est fait embaucher sur l'Ambassador afin d'assister les malheureux parents dans leurs recherches, la police ne faisant pas grand cas de la disparition d'une enfant pauvre. Pourquoi la petite Lili a-t-elle était enlevée ? Qui sont ses ravisseurs ? Sam réussira-t-il à la retrouver ?

Dans la même veine que les écrits des sudistes Pat Conroy ou Tom Franklin, Tim Gautreaux nous dresse un portrait captivant du sud des États-Unis. Son roman qui se situe à l'époque des années folles nous dépeint une décennie marquée par le puritanisme et l'accroissement du banditisme. D'une plume vivante et colorée, l'auteur met en relief un contraste saisissant entre la misère la plus noire et l'opulence des possédants, au lendemain d'une première guerre mondiale qui marqua profondément les soldats américains qui participèrent aux combats.
Sur fond de musique jazz, l'auteur nous brosse le portrait d'un personnage rongé par des événements sanglants et en quête de filiation, un homme partagé entre son intégrité et son désir de vengeance.
Entre marécages et coupe-jarrets, le Mississippi de Tim Gautreaux est loin d'être un long fleuve tranquille !
Lien : https://leslecturesdisabello..
Commenter  J’apprécie          150
Nos disparus, ce sont les soldats et les civils morts durant la Grande Guerre, ce sont les parents, frère et soeur de Sam Simonneaux, héros de cette histoire, c'est aussi Lily, fillette kidnappée dans le magasin où Sam est vigile... Il va tout faire pour la retrouver, même si cela passe par s'engager sur un bateau-guinguette...
Ah là là, je suis embêtée pour faire cette critique, car, objectivement, c'est un bon roman : une histoire qui se tient, qui tient aussi en haleine, l'importance de la famille, un contexte surprenant (ce bateau-concert !), une langue agréable. Pourtant... pourtant ! Il m'a manqué quelque chose, je me suis beaucoup ennuyée, même si je voulais connaître la fin, ce récit manque d'aspérités, c'est au final bien trop sage et ça sonne creux... Serais-je passée à côté de quelque chose ?
En tout cas, un moment de lecture longuet et terne pour moi.
Commenter  J’apprécie          140
Bienvenue à bord de "l'Ambassador", bateau à roues à aubes qui arpente le Mississipi pour distraire les riverains du fleuve. C'est que nous sommes en 1921, l'automobile et l'électricité ne sont pas encore répandus dans toute l'Amérique. Des excursions sont organisées, avec, à bord, dancing, machines à sous, partie de poker et quelques belles bagarres dues en grandes partie à l'alcool. Vous y trouverez un orchestre de jazz Nouvelle-Orléans. Quoique qu'en certains endroits nous cachons les noirs pour évitez les conflits racistes.
Sam, troisième lieutenant, est chargé de la sécurité : fouiller les arrivants et les délester de toutes leurs armes, mais aussi, séparer les chauds de la bagarre, parfois il joue un peu de piano, fort mal il est vrai.
Mais Sam est surtout la pour retrouver une fillette enlevée sous ses yeux, alors qu'il était responsable d'étage dans un grand magasin.
Un roman avec une foultitude de détails qui nous plonge dans l'Amérique d'entre deux guerres avec des portraits de personnages plus vrai que nature. Franchement celui de la famille Skadlock est particulièrement réussi. Roman captivant avec juste deux ou trois essoufflements passé la moitié du livre.
Grosses pensées à Jeff Buckley.
Commenter  J’apprécie          131




Lecteurs (503) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1088 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}