Je me souviens étant enfant, de cette procession quotidienne de déshérités qui montait avec sac et gamelles chercher la survie de tous les jours.
C'était les "Resto du cœur" avant l'heure Les Grands séminaristes n'étaient pas des plus riches. Leur menu était à base de pommes de terre qui, après une savante élaboration, devenaient de la "flêque". Mais on apprenait aux futurs prêtres de partager.
L'ancien maire de Mende, René Estoup, me parlant de cette coutume, me disait :
"Il y a ceux pour qui la pauvreté est une abstraction qui constitue un fond de propagande électorale et il y a ceux qui aident les pauvres".