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3,6

sur 320 notes
«  J'ai menti au départ parce que le mensonge m'est naturel , parce que pour nous , mentir c'est vivre, nous sommes forcées de mentir si nous voulons être acceptées ... »

Extrait de ce gros roman : 660 pages dont je dirai simplement : qui se cache derrière cette intrigue?
Et pourquoi une telle lenteur ?
Il faut attendre la fin de ce conte cruel aux allures d'escargot pour enfin démêler les ramifications de cette histoire banale au début ..
Un homme est retrouvé noyé : Ian Cresswell, en glissant sur la dalle mal scellée d'un débarcadère privé sur le lac Windermere .
S'agirait- il d'une mort accidentelle ?
Coroner et police concluent rapidement à l'accident ..
Ian Cresswell est le neveu de Sir Bernard Fairclough propriétaire d'une boîte industrielle importante, richissime et anobli il y a peu ....
Discrètement un inspecteur de Scotland Yard , l'inspecteur Linley enquête ...
L'histoire est puissante.
Elle recèle de subtiles ramifications : les suspects sont nombreux, de tous les milieux sociaux , homosexuels méprisés , transsexuel, lourd secrets familiaux....héritier ancien drogué , sa femme ravissante originaire d'Argentine dont il est profondément épris, désirs d'enfants .....
Tous ces personnages ont quelque chose à cacher et surtout tout le monde ment à tout le monde. Je n'en dirai pas plus....
Faux semblants, pistes mensongères , suspense, rebondissements mais aussi réflexion sur le couple , sur les enfants aimés, adoptés délaissés ,violentés, sur la famille et le couple, mensonges au coeur des secrets de l'establishment britannique ....
Les bouleversements et les révélations vous font au final oublier l'extrême langueur, lenteur , paresse du début ...

Mais quand même !

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Entre montagnes, lacs et sables mouvants, le comté de Cumbria, au Nord-Ouest de l'Angleterre, attire les randonneurs en quête de paysages sauvages et d'air pur. Pourtant, quand l'inspecteur Thomas Linley arrive dans la région, ce n'est pas pour faire du tourisme. Il est là, missionné par l'adjoint au préfet de police, pour faire toute la lumière sur le décès de Ian Cresswell, mort noyé après une chute dans les eaux glaciales de son débarcadère privé. Un malheureux accident du à la vétusté des lieux ? C'est ce qu'ont conclu les autorités locales. Oui mais, Bernard Fairclough, l'oncle de Ian veut être sûr qu'on n'a pas assassiné son potentiel successeur à la tête de la rentable entreprise familiale. Fairclough est lord, Fairclough a des relations à Scotland Yard, Fairclough obtient une enquête discrète et officieuse. Flanqué du couple Saint-James toujours prêt à l'aider, Linley s'introduit dans les petits secrets d'une famille en vue où l'harmonie est loin de régner.

Après la New Forest du Hampshire, Elizabeth George nous emmène dans le rural et marécageux Cumbria où elle perd son inspecteur fétiche dans les méandres de la famille Fairclough et les brouillards de Lake district. Un homme est mort, meurtre ou accident, à Linley de le découvrir alors que les suspects ne manquent pas, de l'ex-femme revancharde à la cousine qui a peur de se faire couper les vivres. Dans cette famille où l'argent coule à flots, les sentiments semblent tenir les seconds rôles. Secrets, mensonges, faux-semblants, trahisons et chantage, voilà le lot des Fairclough chez lesquels une enquête de police fait souffler un vent de panique.
Voilà pour la partie policière qui, sans être époustouflante, réserve quelques surprenantes révélations.
Côté vie privée, Linley entretient toujours une relation purement sexuelle avec sa supérieure mais son escapade dans le Cumbria pourrait bien sonner le glas de cette liaison, la commissaire intérimaire ne supportant pas d'être tenue à l'écart. Le couple Saint-James est lui aussi dans la tourmente, miné par leur impossible désir d'enfant. Entre adoption et GPA, leurs coeurs balancent et leurs vues divergent. C'est le sergent Havers qui apporte la touche d'humour à cet opus plutôt sombre. Toujours aux prises avec son relooking imposé, Barbara va se frotter à un visagiste de Knightsbridge, aidée par Angelina, la compagne de son voisin Azhar, fraîchement revenue de son ''voyage au Canada''...
En bref, La ronde des mensonges est un pavé un peu longuet où le suspense n'est pas franchement haletant. Elizabeth George a choisi la lenteur pour approfondir la personnalité de ses nombreux personnages, aborder quelques thèmes très sérieux (le désir d'enfant, la GPA, la pédophilie, la presse people, la désintoxication, l'homosexualité,etc.) et nous promener dans une des plus belles régions d'Angleterre. Un opus qui plaira aux fans heureux de retrouver Linley et compagnie mais pourra déconcerter les non initiés à la plume de l'auteure.
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« Les mensonges, ça fait pourrir le coeur. » C'est ce que je disais à mes enfants pour les convaincre de dire la vérité.

Ce que tu gardes à l'intérieur te reste sur le coeur… C'est ce qui est arrivé dans la famille Fairclough où va enquêter l'inspecteur Linley, un tissu de mensonges qui gâte l'ensemble des relations familiales au point d'y suspecter un assassin.

Cette ronde des mensonges n'est pas une danse endiablée, c'est plutôt une valse lente, très lente, une histoire qui se traîne sur plus de 650 pages en grand format. Peut-être l'ai-je trouvée longue parce que j'avais du mal à croire à l'intrigue de départ, l'homme trouvé noyé dans le hangar à bateau.


J'ai apprécié quand même de retrouver la tribu des personnages d'Elizabeth George et de me promener dans le décor mélancolique la région des lacs, près de la frontière de l'Écosse.

Tout n'est pas que tranquillité dans ce cadre bucolique, on y retrouvera une panoplie de drames humains : un homme qui a rompu avec sa femme pour vivre avec un autre homme, un adolescent perturbé, des enfants illégitimes et des femmes tourmentées par le désir d'enfant, des couples qui se forment et se défont.

À vous de décider si vous voulez entrer dans la ronde…
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C'est un gros roman (660 pages), qui déconcerte un peu : longtemps, on se demande ce qui se cache derrière cette intrigue assez modeste. Un homme est mort noyé en glissant sur la dalle mal scellée d'un débarcadère privé sur le Lac Windermere. La Police locale et le Coroner ont conclu à un accident.
Mais il est le neveu et collaborateur du patron d'une boîte industrielle : Sir Bernard, récemment anobli, a des doutes et obtient de ses relations londoniennes qu'un inspecteur de Scotland Yard vienne enquêter discrètement . Noblesse oblige, le héros récurrent d'Elizabeth George, l'improbable Inspecteur-Comte Lynley sera dépêché sur place, c'est à dire dans le district de Cumbria, superbe contrée du Nord de l'Angleterre, prise entre marées géantes et montagnes primaires.
Notre homme et ses assistants, que l'on croyait pourtant habiles, vont faire beaucoup de dégâts dans une famille névrosée, ou chacun a quelque pauvre secret à cacher.

L'auteur saisit cette occasion pour traiter des plaies de l'Angleterre et de l'Europe moderne : la presse à sensation, ici représentée par un journaliste désopilant de naïveté, l'influence de l'argent, la violation de la vie privée, la démobilisation de la Police, et, bien pire, la maltraitance des enfants, dans la veine de Charles Dickens.

La dramatique fin du roman signe le grand art de l'auteure : imagination, suspense, bouleversements vous font oublier la relative langueur du début. Nul ne doute du succès de ce livre.
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Cette lecture a été un véritable chemin de croix pour moi ! Si cela n'avait pas été dans le cadre d'un challenge j'aurai abandonné très tôt.
Énormément de longueurs,  très peu d'action,  des personnages récurrents que je ne connaissais pas et dont je n'ai pas toujours compris l'histoire,  des personnages plus imbuvables les uns que les autres, trop de personnages en règle générale, une intrigue aux mille ramifications, en bref voilà ce que j'ai ressenti et j'ai complètement subi ce pavé bien lourd. Seul point positif,  je n'ai pas veillé pour avancer dans le roman,  j'ai donc récupéré un peu de sommeil en retard.
J'espère qu'il plaira plus à son prochain propriétaire.
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La ronde des mensonges a été pour moi encore un grand cru. Une plongée très satisfaisante dans cette tranche de vies révélée lors d'une enquête, un service, savoir si la mort d'une personne bien née est bien accidentelle comme elle a été classée.

Contrairement aux autres romans d'Elizabeth George où se dessinent diverses personnalités, j'ai trouvé que quasiment tous les invités de cette danse étaient excrecrables. Imbus, fiers, révoltés, dépassés, égoïstes, tous. Et puis, on devine assez vite une partie des mensonges. Ça n'a pas terni le plaisir de la lecture, mais pour une fois je ne regretterai aucun des protagonistes. Au contraire, j'étais bien contente que Linley rentre (enfin) chez lui, prêt à ouvrir une nouvelle page.
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C'est toujours un grand plaisir pour moi de retrouver les personnages d'Elisabeth George, auxquels je me suis attachée au fil des années. Mais si ce roman est bien mené et reste à mes yeux un roman policier très au dessus du panier, j'ai trouvé l'intrigue policière moins convaincante que dans les premiers romans de l'auteur. le fait que tout le monde cache un petit (ou un grand) secret n'est guère original, et le suspense tient plus à la parfaite utilisation des ficelles du métier qu'à une situation réellement mystérieuse. le roman tient surtout sur le croisement des histoires de personnages secondaires attachants, mais trop nombreux pour que le livre soit la peinture d'un milieu particulier : il dépeint des éléments intéressants sur la presse à scandale anglaise, sur l'homosexualité, sur un adoelscent en difficulté... mais cela reste traité d'un peu loin.
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C'est le premier livre de cet auteur qui me déplait autant .
Certes elle aborde des sujets graves et les dépeints parfaitement : la pornographie infantile et les failles des enfants qui sont les proies des prédateurs sur le net, l'énorme souffrance de personne souffrant d'un problème de genre et la violence que subissent les homosexuels qui niant leur identité profonde font semblant d'être "normaux" et toute la souffrance qui en découle pour eux et pour leur entourage ... sauf que ...peut être qu'il aurait mieux valu aborder un seul de ces sujets et mettre d'avantage l'accent sur l'enquête.

En ce qui concerne Barbara et ses voisins, je sentais l'intrigue se préparer depuis le dernier opus, donc pas de surprise.

J'ai quand même beaucoup de mal avec l'évolution de Linley qui moins de 6 mois après la mort de sa femme et de leur fils s'engage dans une histoire sentimentale importante ... Et avec Déborah, qui avait cheminé sur le chemin de l'adoption dans "mal d'enfant" et qui la refait tout le processus à l'envers.
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J'ai retrouvé avec plaisir l'inspecteur Linnley qui effectue une enquête secrète à la demande de l'adjoint du préfet dans le beau comté de Cumbria.
Petit à petit, les secrets et mensonges se dévoilent, dans une atmosphère lourde, abordant l'homosexualité d'un homme marié et père de famille, le désir d'enfant et la stérilité, la tromperie, la douleur du deuil, ...
Le roman est toutefois allégé par la présence d'un journaliste de presse people, naïf et méprisé par son rédacteur en chef, mais très attachant. Et on retrouve Barbara Havers qui fait des efforts désespérés pour soigner son look.
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J'enchaîne mes lectures de cette auteure, principalement pour faire de la place mais aussi parce que je l'apprécie et que j'ai besoin de me plonger dans un roman pour oublier mes problèmes un instant.
On retrouve Lynley pour une nouvelle enquête poignante, il va devoir se montrer discret pour trouver le coupable d'un crime lié à un riche industriel. Dit comme ça ce n'est pas très original, j'en conviens et pourtant j'ai été rapidement pris dans le récit. Au passage, bien qu'il fasse parti d'une saga, ce roman peut tout à faire se lire seul, vous louperez uniquement certains dialogues entre les deux enquêteurs, Lynley et Havers. Ce couple sur-mesure est très intéressant, ils ont des caractères opposés, une vision de l'enquête différente mais en se tirant dans les pattes, lui et elle se tirent aussi vers le haut et l'enquête n'en est que meilleure.
Pour un livre qui date de 2012, je le trouve encore très en avance sur son temps, des thèmes comme la transsexualité, l'homosexualité, le divorce, ou encore la pédophilie sont traités dans ce roman, pas toujours avec justesse selon moi, il y a encore un peu trop de clichés mais reste correct de mon point de vue.

Bon roman policier, avec des longueurs mais qui permettent de bien se plonger dans l'univers.
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