La ronde des mensonges

Un livre passionnant , c'est un livre qui n'a pas d'action mais il y a beaucoup de mystère.
Amour, trahison, mariage , homosexuelle etc.. un livre avec beaucoup de personnages.
De base je lis pas ce genre de livre, mais celui là j'ai dévoré en même pas 2 semaines.
Pour ce livre je vous le conseille.

Petit à petit, je rattrape mon retard dans la lecture de la série . C'est donc avec impatience que j'ai entamé la suite des aventures de Thomas Lynley et de Barbara. Je dois dire que j'ai eu du mal… le roman est comme toujours un gros pavé, mais là, franchement, il aurait fallu tailler dans le tas… La première moitié du livre est d'un lent… Si je n'avais pas lu les seize premiers, jamais je n'aurais continué… Je me disais que cela allait fatalement changer, démarrer enfin… Et ouf, ce fut le cas… Mais c'est quand même un de ceux qui m'a le moins plu. Alors oui, le titre est super bien choisi ! Ils ont tous des choses à cacher. J'ai retrouvé avec plaisir Tommy, Barbara et Simon, même si je dois dire que je les ai trouvés très effacés dans ce roman. Barbara agit dans l'ombre, en évitant au maximum de croiser sa nouvelle cheffe Isabelle et en se faisant embobiner par sa voisine, mais au final elle est toujours aussi efficace… Cette fois, la part belle est faite à Deb, la femme de Simon, qui va tenir la vedette.
Lorsque Lynley est envoyé sur place, on imagine qu'il est là pour confirmer si oui ou non il y a eu meurtre alors que la police locale a conclu à un regrettable accident. Lynley va poursuivre ses investigations en s'appuyant sur les compétences de Simon et avec l'aide de Deb. Rapidement, Deb va se comporter comme un électron libre, mener sa propre enquête avec l'aide (?) d'un jeune journaliste de la presse à scandale qui rêve de faire la une de son torchon. Avec eux nous allons pénétrer dans l'intimité de la famille endeuillée et faire la connaissance d'une faune bien peu reluisante… Beaucoup de sujets sont abordés : la maltraitance des enfants, la pornographie enfantine, la difficulté d'avoir des enfants, les mères porteuses, l'homosexualité, la trahison, la manipulation, le chantage, la presse à scandale, l'alcoolisme … et j'en passe.
Alors accrochez vous pendant la première moitié (j'ai survolé bon nombre de pages) car la suite en vaut la peine.
Lien : https://www.cathjack.ch/word..

D'abord il faut savoir qu'Élizabeth George est Américaine, mais qu'elle écrit des romans anglais
dont le point de départ de l'action se situe toujours à Londres, mais où les enquêtes conduisent
les protagonistes un peu partout en Angleterre parfois même en Cornouailles.
Les lieux, merveilleusement dépeints par une auteure que l'on sent émerveillée, sont tout aussi prégnants que l'intrigue du roman lui-même.
Je suis une fan inconditionnelle de cette série policière dont j'ai lu tous les romans (il y en a plus de vingt).
Cependant, je ne dirais pas qu'il s'agit là du meilleur d'entre eux...
Un intérêt soutenu certes, du début à la fin, mais de nombreux personnages secondaires, des histoires tentaculaires
intéressantes où on examine de nombreux thèmes comme l'obsession de la maternité, les changements d'orientation sexuelle,
de sexe, l'instinct ou le non-instinct maternel, la tromperie sous toutes ses formes, etc.
Un feu d'artifices thématique où l'esprit s'égare un peu quoi!
Mais on y apprend tout de même de petites choses intéressantes et on y fait la découverte d'une région appelée le Cumbria où
il y a de mystérieux sables mouvants et où se produit un phénomène particulier appelé le mascaret .
On retrouve avec plaisir Barbara Havers, Linley, Deborah et Saint James.

Il pleut et la brume recouvre l'horizon? Installez vous confortablement dans votre meilleur fauteuil, à côté de votre cheminée ( ou à défaut de votre radiateur), un plaid posé sur les genoux, un thé et des scones à disposition et plongez vous dans le dernier Elizabeth George!

Si le défi de cette américaine pure souche était de nous faire croire qu'elle est anglaise, c'est réussi. Feu Agatha Christie n'a qu'à bien se tenir, la « reine Elizabeth » a repris le flambeau avec talent et modernisme. So british!

Depuis « Enquête dans le brouillard », je suis devenue accro et c'est à chaque fois avec un réel plaisir que je retrouve les personnages récurrents de ces romans: Thomas Lynley, inspecteur de Scotland Yard et lord richissime dont la femme a été tuée par un gamin de 12 ans ( voir Anatomie d'un crime ), Barbara Havers, son adjointe et antithèse, aussi fauchée et mal fagotée que son patron est beau et élégant.

Propulsés une fois de plus dans une sombre histoire de famille, Havers et Lynley vont soulever de lourds et scandaleux secrets. Adultère, drogue, et même pédophilie, de bien scabreux sujets mais traités à la sauce Elizabeth George . A mon sens, la seule auteure qui réussit à traiter de tels thèmes avec une telle classe..

En dehors de ses enquêtes que tout écrivain digne de ce nom pourrait écrire, c'est dans la profondeur de ses personnages, même secondaires, que réside tout le charme de ses romans. Je ne saurais que conseiller de lire le meilleur d'entre tous: » Anatomie d'un crime ». Poignant. Son chef d'oeuvre. J'ai bien sûr dévoré également celui-ci, sans cheminée, sans brouillard, mais après tout, il suffit de fermer les yeux…

Lien : http://lemarquepagedenath.wo..

J'ai été déçcue par ce nouveau romaun d'Elizabeth George .... 660 pages où ilne se passe pas grand chose de passionnant, beaucoup de littérature pour peu d'action .... à tel point qu'il m'est arrivé de sauter des passages entierd par ennui...Bien sûr on retroube Linley, mais ce n'est pas le même, Barbara elle ne change pas mais n'intervient qu'à distance, et Saint James et Barbara eh bien, je ne les ai pas trop retrouvés non plus ... Dommage, mais c'est malgré tout un bon livre pour les FANS, mais je crois que je ne le suis plus, comme de Patriccia Cornwell ... Lassitude des auteurs ou des lecteurd ?

Elisabeth George développe des thèmes actuels comme la pédophilie sur internet, le diktat de la mode, l'homosexualité dans des communautés particulièrement présentes en Angleterre.

L'auteur, américaine de naissance, montre qu'elle connait parfaitement la Grande Bretagne

J'avais lu -il y a très longtemps- "Enquête dans le brouillard", où l'on assitait à la rencontre entre l'insepcteur Linley et la sergente Harvers.
Aucun souvenir.
Là, j'ai mis un point d'honneur à terminer un pavé de 850 pages, sans réels rebondissemenets -j'ai mis un "s" mais j'aurais pû m'en passer"-, où il est fait la part belle aux dialogues entre les différents protagonistes de l'histoire, mais où j'ai eu le sentiment de lire et relire les mêmes propos, juste formulés autrement, y compris côté hypôthèse quant à l'identité du coupable. Ou des coupables supposés, successifs.
Style plat, linéaire, même pas bousculé par le mauvais temps sur la lande ou la marée montante.
Alors, côté mensonges, on est servis, certes, une véritable farandole et défilé. Côté suspens, on reste sur sa fin, ou faim. Au vu des éléments trouvés lors des constatations, càd pas grand-chose de probant et de matériel, on devine, et trop facilement, de ce qu'il peut en être. du coup, on comprend, encore aussi facilement, qu le reste n'est que réglements de comptes dans la "haute" société britannique.
Même effet et impression que le "Disparition" de Martha Grimmes, lu et commenté il y a quelques jours. A croire que ces américaines qui veulent rendre une certaine atmosphère "british" y arrivent trop bien sur la forme, mais nous endorment un peu trop sur le fond.

Voici un délicieux polar so british…. et pourtant écrit par une Américaine. Mais ne vous attendez pas à des courses poursuites effrénées, nous sommes dans le même univers de romans à énigmes que chez Agatha Christie, mais avec une touche nettement plus moderne.

Ian Cresswell se noie en glissant sur une dalle mal scellée d'un embarcadère dans le comté de Cumbria (un comté écossais qui existe vraiment et qui est très écossais avec son lac et son brouillard). La police locale conclut à un accident, mais son oncle est un richissime homme d'affaire récemment anobli, Sir Bernard Fairclough. Ce dernier demande à l'inspecteur Thomas Lynley de venir enquêter discrètement sur cette mort qu'il ne croit pas accidentelle. Lynley est un aristocrate habitué à évoluer dans les sphères de la haute société, il vient au château avec ses amis et collègues Simon et Deborah Saint James. Il est veuf et a une liaison avec sa chef.

L'enquête est finalement secondaire, l'essentiel du livre consiste à faire vivre les très nombreux personnages de ce gros roman. Ils ont tous leur vie… et une bonne raison d'avoir éventuellement tué Ian. Contrairement à ce que leur statut social laisse croire, il ne s'agit surtout pas d'une famille bien sous tous rapports, ils vivent tous dans le mensonge, d'où le titre de l'ouvrage. Les personnages sont magnifiquement décrits, ils ont beaucoup d'épaisseur, il y a le fils Fairclough, un ex-drogué repenti, ses soeurs dont une est championne en matière de manipulation du reste de la famille, l'épouse de la victime fraîchement abandonnée par son mari qui avait décidé de devenir homosexuel, au grand scandale de leur fils adolescent. L'équipe policière a aussi ses propres préoccupations, Lynley entretenant une liaison tumultueuse avec sa supérieure, Deborah et Simon essayant désespérément d'avoir un bébé. Les personnages sont à un moment charnière de leur vie et Lynley devra essayer d'y voir clair dans tout ce fatras de mensonges, de déni et de manipulation.

Le paysage est aussi un personnage du livre. On ne peut que tomber amoureux de ce coin d'Ecosse de légende, avec son lac, son brouillard, ses châteaux et ses mystères. Je n'avais qu'une envie, sauter dans le prochain avion pour aller explorer cet endroit.

Même si ce livre est plus une étude de moeurs de la haute société anglaise qu'une enquête policière, on ne s'y ennuie pas une minute et on n'a pas envie de le lâcher avant de connaître le fin mot de l'histoire. Malgré sa parenté avec les romans d‘Agatha Christie, celui-ci est nettement plus moderne par les thèmes qu'il aborde : la presse à scandales, la corruption, la procréation médicalement assistée, l'homosexualité, les dessous de la bonne société ou encore la pornographie sur internet. On n'est bien dans notre époque et pas au temps lointain d'Hercule Poirot.

Même si c'est un polar un peu atypique qui ne ressemble ni à ceux des auteurs américains, ni à ceux des scandinaves si à la mode en ce moment, ce livre est délicieux et son épaisseur n'est pas un obstacle. En tous les cas j'ai eu grand plaisir à le lire et je le recommande chaleureusement.


Lien : https://patpolar48361071.wor..

En bref, un roman policier intéressant mais qui demande au lecteur de s'investir pleinement dedans : nombreux personnages, intrigue aux ramifications multiples et quelques longueurs... Il en faudrait moins pour en décourager certains ! Cependant, le groupe d'enquêteurs est agréable à suivre et permet d'avoir un point d'attache dans une histoire qui s'éparpille parfois un peu.
Lien : http://rizdeuxzzz.canalblog...

Notre cher inspecteur Lynley, toujours meurtri par la perte de son épouse et en pleine liaison avec sa chef est, dans ce nouvel épisode, envoyé incognito dans la région du Cumbria pour enquêter sur le décès étrange de Ian Cresswell, neveu du Lord Bernard Fairclough, magnat d'industrie. Évidemment, il va sur place mettre les pieds (et les mains) dans un sérieux panier de crabes.
Voici maintenant vingt-cinq ans qu'Elizabeth George sévit dans le roman policier et on pourrait croire qu'après toutes ces années elle aurait des difficultés à renouveler ses trouvailles, à améliorer son style et à étonner son lecteur. Et pourtant, elle y parvient une nouvelle fois !
Toujours à l'affût des noirceurs de l'âme, des secrets de famille et des côtés obscurs de la Force, l'auteure livre avec « La Ronde des mensonges » une nouvelle pépite littéraire. Dans un style bien loin d'Agatha Christie et de Patricia Cornwell, Elizabeth George m'a, une nouvelle fois, épatée et éblouie. Elle vous mène, par le bout du nez, là où on ne s'y attend pas, jetant à l'occasion à la figure deux-trois vérités bien senties dont on se serait bien passé, sans oublier de préciser que ce qui est important pour les uns peut être bagatelle pour les autres... de là à commettre l'irréparable, il n'y a qu'un pas. Et puis, encore une nouveauté, voici que l'auteure enchaîne à la dernière page sur « Juste une mauvaise action » ! Heureusement que je l'ai reçu la semaine dernière ! À quand donc un cross-over entre personnages, genre Barbara Havers et Kathy Mallory (chez Carol O'Connell). Ah non ! Trop l'extase !!
Elizabeth George, Thomas Lynley et Barbara Havers sont maintenant de vieux et chers amis. Et j'envie les nouveaux lecteurs qui les découvrent... Des enquêtes originales, hautes en couleurs et intenses émotionnellement. Chanceux, va !