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2,91

sur 123 notes
🕯️Paris, Paris, Paris, cette ville de plus de 2 millions d'habitants aux personnalités et aux histoires si différentes.
Celles qui ont un besoin psychologique sont-elles toutes aidées, toutes suivies par un médecin ?
Une soirée entre amis qui tourne au drame, puis une chute dans les escaliers. Qui sera le prochain ?

🫨Ce livre psychologique nous plonge dans la vie de Sylvain, un homme qui a tout perdu dès le plus jeune âge et qui devient un prédateur. Cet homme aux mille personnalités vrille complètement, ne parvenant plus à différencier le fictif du réel.
On plonge alors dans une vie de douleur, de désespoir, de paranoïa et de tristesse.

🔥J'ai adoré ce livre à l'histoire de dingue, folle, démente.. Il ne nous laisse pas indifférent.
Immergés dans le monde de cet être meurtri, nous en ressentons tous les soubresauts, tous les tressaillements, la violence inouïe qui s'y joue. Puis il nous prend l'envie, où plutôt le besoin de partager notre expérience pour mieux nous remettre de nos émotions..
⚠️Attention, nuit blanche assurée !

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Je partais sur un a priori très favorable sur ce roman. Séduite par le résumé en quatrième de couverture, une soirée à thème qui tourne mal…, charmée par la belle photographie en couverture ; malheureusement, pour moi, la magie (de noël?) n'a pas opéré.

Pourtant, cela commençait bien avec une super idée : les personnages qui se retrouvent à cette soirée, avec un déguisement évoquant une station de métro, mais très vite, je n'ai pas accroché aux échanges entre les personnages, le ton, le déroulement de la soirée… J'ai trouvé cela plus agaçant qu'amusant. J'ai un peu plus apprécié la seconde partie où on se focalise sur le parcours d'un personnage torturé. En réalité, le roman est constitué de plusieurs sous-parties (assez courtes) que l'on peut regrouper en deux grands ensembles : le groupe d'amis, puis le cheminement d'un des protagoniste.
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La puissance des ombres, de celles qui nous poursuivent, nous bouleversent, nous tourmenter ... Au hasard d'une soirée déguisée Sylvain va voir resurgir son passé enfoui sur une association d images, un malentendu fatal. Plongeant peu à peu dans le vide de l'existence jusqu'au chaos. Sylvie Germain nous rappelle qu'on ne connaît jamais vraiment l'autre. Que des blessures du passé, reste à jamais des cicatrices.
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Un très beau livre qui commence par un premier chapitre un peu déroutant, un peu foutraque. Un premier chapitre qui nous parle de la vie et des potes, des fêtes et des rencontres, qui nous parle d'une soirée vivante et désinvolte. Et puis, tout va basculer. En effet, la vie ce n'est pas que cela. C'est aussi les drames et les douleurs, c'est aussi la perte et l'abandon. Et tout cela peut abîmer un homme et lui faire perdre ses repaires et ses limites, peut lui faire perdre la tête. Les chapitres suivant nous racontent cela. Brillamment.
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Le récit commence par une fête costumée ou chaque personne represente une station de métro parisien. Un des invités est retrouve mort après avoir chuté du balcon. Bientôt un deuxième invité meurt accidentellement. La deuxième partie du roman nous raconte l'histoire du meurtrier.

J'ai bien apprécié la première partie, loufoque, décalée avec la présentation des personnages. Ils sont nombreux donc on ne les retient pas tous mais on commence à s'y attacher.
Et puis d'un coup on ne les voit plus on passe à l'autre personnage le meurtrier, j'ai moins apprécié cette partie, plus sombre. Je n'ai pas apprécié ce personnage même si on peut comprendre avec son histoire qu'il en soit arrivé là et je n'ai pas compris la raison des meurtres.
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Je n'avais jamais entendu parer de cette autrice avant l'épreuve du bac de français 2022 pour laquelle un extrait du roman "Jours de colère" de S. Germain avait été proposé au bac de français et s'était ensuivit d'un déchaînement des éleves sur les réseaux sociaux ...
J'ai été amené à choisir un de ses livres dans le cadre du chalenge Solidaire sur Babelio.

Ce roman ci débute par une fête bien trop longue où, pour célébrer le vingtième anniversaire de leur rencontre au métro Saint-Paul, un couple a organisé un bal costumé à thème : chaque invité devra se déguiser en… station de métro et on doit assister en long et en large au déroulement de cette soirée de gens aisés sans que les personnages soient plus "creusés" que cela.
Les serveurs sont aussi déguisés pour les besoins de la fête et un d'eux aura un rôle important pour la suite.

Adolescent, un des 2 serveurs employés ce jour-là, Sylvain Leseudre était arrivé trop tard pour venir un soir récupérer sa petite soeur Rosine à l'école et la petite fille avait été enlevée, violée, assassinée. Par la suite, leur mère avait sombré dans l'alcoolisme et leur père les avait définitivement lâchés.
Entendre un convive rabaissant les victimes de criminels réputés, choquera Sylvain qui fera un malaise et restera alité le reste de la soirée .
En toute fin de la fête, quand les invités on bien bu et bien "fumé" un des leurs bascule par dessus le balcon pour aller s'écraser en bas, sur le trottoir.
Le roman débute donc dans un style de faux thrillers lorsqu'un deuxième convive meurt poussé dans des escaliers.
Tout comme la soirée avait été marquée par la défection du serveur, le roman bascule lorsque Sylvain devient le narrateur nous ramenant vers un roman d'un style plus philoso-socio-existentio-sirupeux.

A lire quand on a que ça sous la main ...



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Sylvie Germain osculte la noirceur d'une âme, restée traumatisée et dont la violence, le désespoir ne s'exprime que des années après le drame.

Daphné et Hardien rassemblent chez eux quelques amis pour fêter les 20 ans de leur rencontre.
Ce sera une fête costumée et gaie. Chacun rivalisant d'ingéniosité pour trouver le costume qui sera le plus réussi.

Après plusieurs heures de discussions enflamées, de rires, de danses, la fête vire au drame. Un des convives chute du balcon et s'écrase 5 étages plus bas.
Personne n'a rien vu, personne ne comprend ce qui a pu se passer.
L'autopsie concluera à un accident.

Quelques mois plus tard, un des amis du défunt fait une chute mortelle dans les escaliers d'une rue très pentue,
Cette coïncidence est tout de même inquiétante. Même si rien ne laisse penser qu'il y ait un lien.

A cette étape du récit, le narrateur change et nous suivons Sylvain qui avait été engagé comme serveur pour la fête costumée.
Sylvain est inquiet. Il a appris les morts accidentelles des invités.
Le rythme du récit évolue et les tourments de Sylvain sont de plus en plus présents.
Sylvain est traumatisé par un drame survenu alors qu'il avait huit ans. Il porte sa culpabilité depuis lors.
Son esprit lui joue des tours et il perd parfois le contrôle de ses pensées.

La puissance des ombres ou la succession de drames comme un jeu de domino. Chacun faisant écho au précédent.
Comment sauver une âme en perdition qui prend le pouvoir sur le conscient
et la conscience ?

C'est maginifiquement écrit.



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Une soirée déguisée entre amis, quelque part dans Paris. L'ambiance est joyeuse, débridée, simplement agréable. Et voilà le drame : un des convives a basculé par-dessus le balcon. Fin de partie, un mort sur le trottoir. « Ils sont là debout, pathétiques avec leurs mines défaites, leurs tenues dépareillées, leurs maquillages mal nettoyés, leurs bras ballants. » (p. 30) Quelques mois plus tard, un autre convive meurt en dévalant un escalier parisien. La stupéfaction ne retombe pas. Ce sont des drames trop proches pour être anodins. Retour arrière, des années plus tôt : une petite fille a été massacrée, et son frère porte le poids d'une culpabilité écrasante. « C'est de lui-même qu'il est orphelin, de son innocence qu'il est en deuil, et celui est sans rémission. » (p. 106) Dans une douleur qui peut rendre fou, l'homme n'a pas oublié.

Je ne m'attendais pas à trouver Sylvie Germain dans le genre noir du thriller, mais c'est un exercice réussi ! Avec subtilité, elle écrit un personnage tourmenté qui n'est pas un monstre, qui n'est pas une victime : il n'est que ce que la solitude a fait de lui. « Peut-on sculpter l'ombre d'une personne ? » (p. 55) J'ai dévoré ce court roman où la Mort est une passante sans-gêne, dans des villes immenses et aveugles où se croiser revient surtout à s'éviter.
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Autrice qui a du style, que les élèves du bac français de cette année ont découvert un peu à leurs dépens pour certains.

Effectivement, j'ai noté une douzaines de mots dont je n'avais jamais entendu parlé. du style et du vocabulaire sans que cela n'en fasse une lecture fastidieuse, je tiens à le préciser. Découvrir du vocabulaire est pour moi un réel plus quand je lis.

Un roman qui commence dans la joie, dans la bonne humeur d'une fête mais qui se termine de façon tragique. Voilà d'ailleurs pourquoi je choisis de le mentionner pour le « challenge plumes féminines 2023 » dans la catégorie : « le dénouement de ce ROMAN est l'opposé de ce que j'avais imaginé».

Une première scène qui m'a beaucoup plu. Peut-être parce que je suis parisienne occasionnelle, que j'utilise le métro comme une touriste, c'est-à-dire sans être stressée ni pressée, je prends le temps de le parcourir, il m'est déjà arrivé de consulter des livres relatant les origines des différents noms de stations. Et donc essayer de découvrir quelle station était représentée par la description des personnages invités à la fête costumée ne m'a pas ennuyé (contrairement à ce que j'ai pu lire dans certaines chroniques où des lecteurs ont trouvé cela sans intérêt et barbant).
C'est aussi pour ça que j'adore lire Modiano … me promener dans Paris grâce à ses descriptions et ici retrouver Paris via les stations de métro.

Un accident dramatique se produit lors de cette soirée. Et de la lumière de la fête on bascule dans les ténèbres de la mort. Mais est-ce un accident ?
Le personnage criminel n'est finalement qu'un pauvre type blessé par son passé, par son enfance. Je n'en dévoilerai pas plus pour ne pas divulgâcher l'histoire.

Mais j'ai apprécié de lire les capacités de violence qui peuvent arriver chez finalement n'importe quel humain lambda. Nous sommes des personnes faibles, vulnérables, et une situation qui fait remonter un vécu refoulé depuis des années peut nous faire basculer dans une violence que nous ne soupçonnions même pas.

J'ai beaucoup réfléchi à la psychologie de ce personnage, aux connexions possibles avec des enfances et adolescences blessées qu'il m'arrive de côtoyer dans le cadre de mon métier.
Je suis une fervente adepte de la parole, expliquer le pourquoi des choses et écouter les questions posées, tenter d'y répondre de façon honnête, délicate mais sans langue de bois. Dans ces temps tellement compliqués de guerre, de migration, de privations … comment vont survive psychologiquement tous ces êtres abimés par la vie, dès leur plus jeune âge ? Combien de futurs potentiels assassins qui un jour, à l'occasion d'une situation quelconque, décompenseront et passeront à l'acte sans même en prendre conscience ?

La puissance des ombres peut se comprendre de la sorte me semble t'il : nous sommes la somme des épreuves, des rencontres, des souvenirs vécus, les beaux comme les traumatisants. Ils sont là, dans l'ombre. Et pour une raison ou une autre, chez certains, à la lueur d'une lumière forte, ces ombres sont révélées de manière brutale et si elles sont épouvantables, insupportables, alors on perd le contrôle et un acte irréparable peut être commis.

Je suis étonnée de lire certaines chroniques écrivant qu'il ne se passe rien dans ce roman. Moi qui suis une fan des personnages torturés, j'ai vraiment beaucoup apprécié ma lecture.

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Un avis assez mitigé sur ce roman car je trouve que le sujet est très intéressant et le titre est superbement trouvé. L'aspect psychologique développé tout au long de l'intrigue nous permet d'essayer de comprendre le cheminement de cet homme emprisonné dans sa tête par ses propres démons. Mais j'ai trouvé la plume très ampoulée dés le début du récit et limite pédant, ce qui a pas mal gâcher ma lecture.
Je ne me suis pas du tout « attachée » au personnage et à son histoire, je n'ai même pas aimé le détester (comme cela m'arrive avec les tueurs dans certains romans), il m'a laissé complétement indifférente, seule la toute fin avec l'intervention de son oncle m'a un peu émue …
De plus j'ai été un peu déçue parce qu'en lisant la quatrième de couverture, on peut penser à un bon polar / Thriller mais ça n'en est pas un et j'ai trouver que ça manquait de profondeur et de développement pour un faire un bon roman psychologique.
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