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Critiques filtrées sur 4 étoiles  

Une explosion dans le métro parisien fait 3 morts et 17 blessés dont Olivier et Héloise , amis et collaborateurs sur une émission de télévision consacrée à l'image. Une photo prise sur les lieux du drame lors de leur évacuation les immortalise, bien malgré eux, en Une d'un magazine « poids des mots, choc des photos » et sur tous les réseaux sociaux

S'ajoutant aux blessures et au traumatisme, cette photo, impudique et violente, bouleverse leur existence.

D' Hélène Gestern j'avais beaucoup aimé Eux sur la photo, un peu moins L'eau qui dort et La part du feu. Dans ce Portrait d'après blessure, la photographie est de nouveau au centre du livre, non plus comme révélateur du passé mais comme intrusion dans la vie privée d'anonymes qui n'ont rien demandé et surtout pas de voir leur image livrée en pâture, leur corps exposé aux yeux de tous.
« Droit à l'information » répondent les médias et la justice quand elle est saisie. " Il est vrai qu'il n'y avait pas de mot dans le code pénal pour décrire ce geste très particulier qui consiste à violer la douleur avec un objectif" .

Narration à deux voix, entrecoupée de courts témoignages commentant des photos emblématiques d'évènements historiques, le roman interroge , sous la plume sensible d'Helene Gestern, sur le pouvoir de l'image , décuplé aujourd'hui par l'usage d'internet, les dégâts qu'elle peut causer, mais aussi sur la déontologie journalistique, le droit à l'image et le respect de l'intimité d'autrui.
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Nous abordons ici la photo sous l'angle du puissant moyen de communication qu'elle peut être. Hélène Gestern nous raconte l'incidence que la diffusion (avec ou sans accord) de certaines photos peut avoir sur la vie de ceux qui y figurent. A l'heure où nous étalons nos vies (et celles des autres) sur les réseaux sociaux sans y réfléchir plus que cela, ce roman nous rappelle que le droit à l'image est important et que nous nous devons de le défendre.
Le devoir d'informer, évoqué ici, peut-il justifier certaines photographies choquantes ?
Héloïse et Olivier vont faire la douloureuse expérience de cette image qui vous échappe et vous blesse au plus profond de vous. Et ils seront totalement démunis face à la déferlante que cette histoire va créer.
On parle ici d'image "photo" mais aussi d'image de soi, du regard que les autres peuvent porter sur nous.
De leur présence dans le métro lors d'une explosion, Héloïse et Olivier garderont de graves blessures physiques, mais celles-ci finiront presque par passer au second plan tant la douleur infligée par "la" photo sera grande.
En couple chacun de leur côté, sont-ils de simples collègues ou bien amants en devenir ? Cet événement va tout bousculer et créera une deuxième déflagration dans leur vie. Pourront-ils un jour s'en remettre ?
Hélène Gestern a su nous faire comprendre la souffrance de ses personnages. Les mots sont précis et justes. Les phrases sont sans fioritures. Une telle histoire ne l'aurait d'ailleurs pas permis. Tout est dans la retenue et la sensibilité.
Mais qu'on ne s'y trompe pas... ce roman n'est pas (que) le triste constat de l'échec de notre société à nous protéger des travers de la communication à tout prix, c'est surtout une ode à la vie et à l'espoir.
Dans chaque blessure se cache un combat, et dans chaque combat se profile une victoire.
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Olivier est un professeur d'histoire universitaire qui travaille pour la télévision avec son émission Histoire d'images consacrés aux photographies historiques. Héloise est une documentaliste photographique qui travaille avec Olivier. Ils vont déjeuner ensemble mais sur la rame du train a lieu une explosion dont ils en sont victimes. Ils en réchappent, avec des blessures mais avec des traumas psychologiques. Leur calvaire ne finit pas malheureusement : ils découvrent qu'une image d'eux, prise sur la volée par un photographe de Scoop Images une revue sensationnaliste a été publiée et se retrouve partout dans les médias, sur les journaux comme sur les sites Internets. Une image qui leur prive de la vie privée et qui l'endommage, leurs proches les ayant vus : Olivier et Héloise ont tous deux chacun un partenaire en effet, les ragots et les jalousies vont aller de bon train... Ils devront réparer leurs corps et leurs esprits brisés par cet événement et demander justice à leur intégrité dont le cliché leur dénie...
Aujourd'hui nous vivons dans un monde ou nous sommes submergés de photographies d'événements dramatiques tels que les catastrophes, les guerres ou encore les attentats devenus tristement communs. Des images dont la plupart sont devenues très connues, dépeignant sur l'instantanée les acteurs responsables ou non de la scène, qui sont rentrés dans la mémoire collective et historique : la petite fille hurlante brulée par le napalm de Vietnam est l'exemple le plus connu sur ce point là, disant tout sur l'horreur que fut cette guerre. Mais on n'a jamais pensé de la validité de ces dites images, du fait qu'elles ont été prises sans le consentement des victimes et sur la pertinence réelle d'en faire et le roman d'Hélène Gestern nous met en face de ces problèmes qu'on pense rarement avec une grande sensibilité.
Le récit est violent mais pas de la façon qu'on le pense. Oui, il s'ouvre sur la tragédie du métro, sur les personnages principaux venant d'être sauvés et devant se reconstruire à l'hôpital, blessés dans leurs chairs mais aussi percutant que ce soit cet incipit, il n'est pas le plus brutal. Ce qui est brutal, c'est quand la photo paraît et c'est là que la violence frappe. D'abord l'image elle-même, crue, laide et obscène, surprenant dans l'intimité totale des êtres humains fragilisés. Puis sa diffusion qui se propage comme la peste mettant à nue ses malheureux protagonistes et à la disposition de tous. Et ses effets hideux sur la vie de ceux-ci : leurs couples se disloquent, on les interpellent dans la rue, leurs travails sont mis en doute (l'un des deux sera même viré, perdant son boulot)... Et quand ils demanderont au journal de supprimer la dite image, ils se confronteront à l'inhumanité de la gazette qui leur dénie leur diginité puisqu'il les jugent comme " un paramètre susceptible d'améliorer un tirage hebdomadaire", comme un élément leur ayant permis de graisser leurs affaires économiques. La bataille pour retrouver leur décence sera longue et douloureuse et on n'est même pas sûre qu'ils gagneront mais cela leur importe peu puisque c'est déjà dénoncer le "hold-up biographique" que personne ne s'émeut.
La violence du cliché qui en émane n'est pas seulement de son contenu mais surtout du viol intime dont il fait preuve, de bafouer l'intimité et l'humanité de sa victime qui en est réduite ainsi . Et comme dans un viol, c'est la victime qui en sera accusé pour avoir été faillible et démuni à y répondre mais jamais son violeur. Une brutalité qui s'amplifie avec les réseaux sociaux et dont les cas récents y répondent hélas. Toutes ces souffrances que vivent Héloise et Olivier ne servent qu'à critiquer le voyeurisme prégnant de notre société et de sa stupidité à que "engourdie de violence il nous fallait voir le sang qui a coulé ". On dit bien qu'une image dit mieux qu'en mille mots mais quand on voit ce que subissent ceux qui ont été photographiés, je doute l'intention bien-fondé d'y montrer la violence et plutôt de la curiosité déplacée. C'est choquant, c'est dur, et cela nous remet en question sur l'utilité même de l'image: Olivier qui anime son émission consacré à ce type de photographie et croit en sa puissance d'influer L Histoire va se retrouver à douter et frôle d'y perdre la foi, de ce que signifie même son métier.
A ces épreuves se succède aussi l'enquête sur l'attentat qui se lit comme du suspense et qui réserve beaucoup de surprises et qui est loin d'être ce que l'on imagine, qui s'avérera sans trop en révéler être un malheureux incident d'où ont joué beaucoup de facteurs déplorables. On s'intéresse à leurs coupables et on s'aperçoit qu'ils sont tout aussi humains que leurs victimes : un coup de pied à la déshumanisation générale que les médias et l'opinion publique attribue vite aux terroristes, qui s'ils sont bien criminels, ne sont pas pour autant des prédateurs à ce point qu'on les considère même extraterrestre. La force de d'Hélène Gestern, restituer leur humanité à tout le monde et même Héloise et Olivier ont des défauts peu plaisant : mais qu'importe mal qu'ils ont fait, leurs douleurs et leurs tourments sont injustes.
Et je devrais parler du style qui est très beau, lent certes et parfois alambiqué, mais très vif, d'une grande sobriété et pudique même dans les moments affreux.
Un très joli roman bien intelligent sur le pouvoir des images et le ressenti de ses victimes. Bien entendu il ne dénigre certes pas l'image et l'utilité du photographe et journaliste même : par moments, surtout les intermèdes ou sont décrits quelques photographies historiques connues, il rappelle son bénéfice pour rapporter un instant historique et conserver ainsi le souvenir de cette action mais interroge ceux qui les prennent et qui oublient que ses cibles sont des êtres humains qui n'ont pas demandé qu'on les surprenne dans leur moment le plus infâme. Et il interroge aussi à nous, spectateurs de ces clichés qui oublient l'humanité des victimes. A y lire pour sa justesse et sa délicatesse, aussi pour combattre le voyeurisme qu'incite toutes ces photographies capturant sur l'éclat des vies humaines dans leur faiblesse corporelle et psychologique.
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Quatrième roman que je lis d'Hélène Gestern , et ses personnages m'émeuvent toujours autant!

Olivier et Héloïse. Rescapés d'une explosion dans une rame de métro. Un événement traumatisant. Mais ce qui le sera plus encore, c'est cette photo. Prise par un paparazzi à l'affût de scoops. Ce viol de l'intimité. Olivier qui emporte celle qu'il commence à aimer pour qu'elle soit sauvée. Elle est exposée, blessée, à demi-nue dans ses bras. Elle qui est si pudique, discrète. On devine les ravages que cette photo fera sur leurs entourages respectifs, car ils sont tous les deux mariés.

On sait que la photographie est un sujet obsessionnel chez l'auteure. D'ailleurs, ses deux personnages travaillent dans ce domaine. Ici se pose le problème très actuel du droit à l'information , sésame qui permet tout, notamment une intrusion violente dans la vie intime. " Il est vrai qu'il n'y avait pas de mot dans le code pénal pour décrire ce geste très particulier qui consiste à violer la douleur avec un objectif" . Au-delà de l'histoire particulière d'Olivier et Héloïse, de la difficulté à se reconstruire, l'auteure fait réfléchir sur les photos de journalistes en général. Faut-il tout montrer, l'horreur des guerres, la souffrance ? Une femme interrogée à propos d'une de ces photos écrit:" Oh! Je sais bien, il parait que maintenant le citoyen a le droit et le devoir de pouvoir à toute heure contempler la saloperie du monde.(...) Peut-être que c'est de la lâcheté de ma part , que je vieillis, mais moi, je n'y arrive plus."

Les blessures individuelles prennent ici un aspect universel. C'est sans doute pour cette raison que les deux personnages ne sont pas assez, à mon avis, fouillés. C'est le seul regret que je garde, après lecture. Un roman en tout cas poignant, qui nous interpelle. A lire!
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Comme toujours, l'auteure dépeint les ressentis émotionnels avec une grande justesse. le sujet est original car il évoque le droit à l'image d inconnus pris en photo par des journalistes qui s autorisent la publication au nom de la liberté de la presse. Passionnant!
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Olivier et d'Héloïse, sont victimes d'une explosion dans une rame de métro proche d'Odéon. Une photo du couple a été prise pendant l'intervention des secours, une photo dont l'interprétation est équivoque montrant un couple semblant proche, peut-être amants, une photo dégradante pour Héloïse, l'immortalisant pratiquement dénudée...Outre les blessures dans leur chair, il faut se reconstruire, comprendre les faits mais surtout affronter les dommages collatéraux que provoque ce cliché diffusé dans tous les médias...Car le cliché est ambigu et sous-entend une liaison adultère, alors que les deux victimes n'étaient que collègues.

Des chapitres courts où alternent les voix d'Olivier et d'Héloïse, où se tissent la longue introspection et reconstruction les deux victimes, deux voix entrecoupées de témoignages commentant des photos emblématiques d'évènements historiques marquants, illustrant le pouvoir de l'image et son impact sur la compréhension de l'observateur.
Dans cette réflexion sur l'image, Hélène Gestern montre l'impact qu'un cliché peut provoquer, la déflagration dans la vie des personnes exposées, le dommage collatéral d'autant plus incompréhensible et difficile à gérer que le couple concerné appartient lui-même au monde des médias, remettant en cause ses propres certitudes.
Un récit qui tourne autour de l'image donc, de son pouvoir, autant révélateur que destructeur qui a une résonance particulière actuellement.
Portrait d'Après Blessure est une dénonciation d'une société qui se définit par l'image, reléguant la remise en perspective des faits à des arguments ennuyeux quand ils ne sont pas tout simplement ignorés. C'est également la mise en évidence de l'opposition entre la protection de la vie privée et de la dignité et le droit de l'information.
Cette plongée dans l'intimité des protagonistes a tout de même quelques longueurs, les pensées, supputations, hypothèses sont passées en revue, disséquées et cela entraînent un ralentissement du récit.
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Un homme et une femme dans le métro parisien. Scène quotidienne, banale. L'explosion d'une bombe, les flashs des photographes. Les vies d'Oliver et d'Héloïse viennent de basculer brutalement. Meurtris par la bombe, jetés en pâture à la une des journaux, l'un comme l'autre tentent alors de se reconstruire, de continuer autrement alors qu'une autre bombe à retardement, plus intime celle-ci, a déclenché son compte à rebours sans trop savoir quels en seront les dégâts.
Comment rester dignes alors que les photos vous montrent dénudé et blessé ? Comment résister aux médias qui veulent monnayer le récit d'une douleur pour grossir leurs audiences ? Quels sont les véritables ravages d'un attentat dans la vie de ses victimes ? Dans ce court roman à deux voies, Hélène Gestern tente d'apporter un début de réponses. Contrairement aux photographies, ses héros évoluent dans une part d'ombre et de flou. Flottants dans une zone étrange entre la réalité et l'oubli, ils cherchent, se perdent, reviennent à la surface. La plume singulière et pudique d'Hélène Gestern porte à merveille ces doutes et les battements fragiles de coeurs meurtris.
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Un simple événement peut faire basculer une vie, alors imaginé être victime d'une explosion dans le métro. Un attentat ? C'est la piste que poursuit la police.
Héloïse et Olivier se sont trouvés au mauvais endroit au mauvais moment, Olivier dans un sursaut arrivera à sortir Héloïse de cette carcasse de tôle broyée qui gémit encore de tant de malheurs et de vies brisées. C'est à ce moment là qu'un photographe les fige pour l'éternité alors qu'ils se trouvent dans une posture de total délabrement. lls ne sont pas mariés mais collègues de travail. La photo choc sera publiée à la une de bons nombres de magazines et de journaux télévisés sous le prétexte du droit à l'information. Double peine pour des victimes innocentes qui n'avaient franchement rien demandé.
Un livre très bien construit qui alterne les points vues des deux protagonistes et qui posent la réflexion du voyeurisme à notre époque d'hyper médiatisation. L'auteur nous ballade sur toute l'étendue des émotions : du dégout du plus profond à la joie, de la colère à l'espoir ... Un regard sur ces accidentés et sur les dégâts collatéraux dont ils sont victimes et dont ne parle jamais les médias qui ont pour seul crédo : scotcher le quidam dans le fond de son canapé afin de lui administrer sa dose de pub, donc de bonheur, hebdomadaire. Remarquez nous sommes un peu complice, l'audience n'est jamais aussi élevé que quand cela devient gore ...
Oui madame, je suis choqué ! Rendez-vous compte de ce que l'on voit à la télé !
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Dans le roman "Portrait d'après blessure", Hélène Gestern raconte l'histoire de deux collègues, Olivier et Héloïse, partageant une passion commune: l'histoire. Alors qu'ils partent déjeuner ensemble le 19 septembre, une violente explosion va se produire dans la rame de métro qu'ils ont emprunté. Héloïse est grièvement blessée. Olivier tente de la secourir, inconsciente, mais c'est à cet instant qu'ils vont être photographiés à leur insu. Cette photographie, aussi violente qu'impudique, sera publiée dans tous les médias et fera basculer leur vie. Entre humiliation, honte et désarroi, ce roman raconte la vie de ces deux jeunes collègues après cet accident.

J'ai beaucoup apprécié ce roman car d'une part, je l'ai trouvé très prenant, bien écrit et facilement compréhensible. Les voix des deux personnages permettent une vision plus vaste des événements et expriment parfaitement le ressenti de chacun d'eux.
D'autre part, ce roman, très réaliste et émouvant, fait réfléchir n'importe quel lecteur sur le droit à l'image, le droit à l'information et la pression médiatique qui peut s'exercer sur nous. Il fait réalisé à quel point, dans le monde actuel, une simple photographie peut détruire toute une vie.
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« portrait d'après blessure » est une livre écrit pas Hélène Gestern en 2014. C'est l'histoire de deux personnes, Olivier, un jeune professeur d'histoire à l'université, mais est actuellement producteur d'émissions humoristiques et Héloïse, une jeune femme responsable du département « Mémoire et Patrimoine » du Ministère de la Défense. Tous deux sont en couple, Olivier avec une certaine Karine qui est hôtesse de l'air mais leur situation est difficile et Héloïse est marié avec Yves, un ingénieur aéronautique qui se déplace fréquemment pour des rendez vous. 19 septembre, Héloïse et Olivier prennent ensemble le métro, une explosion mortelle à lieu dans la rame où Héloïse et Olivier sont présents. Olivier, blessé au visage est conscient mais pour la jeune femme ce n'est pas le cas, elle s'est évanouie et ses blessures semblent plus graves. Ses vêtements sont déchirés. Voyant son amie inconsciente, Olivier n'attend pas les secours et décide de briser la vitre du wagon pour sortir son amie et se dirige ensuite vers les secouristes. Mais ce secours est photographié par une personne travaillant dans la presse, le cliché changera à jamais la vie des deux personnes principales mais surtout celle d'Héloïse. La photographie fera la une du magazine de « Scoop Image » et circulera partout dans le monde de la presse et sur Internet. Nous suivons pas à pas la convalescence d'Héloïse qui souffre de ses blessures, pour Olivier ce sera plus rapide. Olivier n'a pu voir qu'Héloïse après son séjour aux soins intensifs, son mari était présent. En plus de la souffrance des blessures, Héloïse et Olivier devront faire face aux problèmes causés par la photo. Sa légende laisse entendre que les deux personnes présentent sur la photo sont amantes. Certes une forte amitié rassemble les deux amis qui se sont rencontrés à cause de leur travail. Tous les deux savent qu'il y a plus que de l'amitié mais n'osent pas faire le premier pas car ils sont en coupes chacun de leur côté. Yves voulant protéger son épouse fait tout ce qu'il peut pour qu'Héloïse ne tombe pas sur cette photographie, mais la jeune femme va la découvrir ce qui la bouleversera. Entre l'hospitalisation et le moment où Héloïse découvre le cliché, les deux amis ne s'étaient pas revus. Après sa découverte Héloïse envoya des messages à son ami Olivier mais celui-ci avait coupé tous ses appareils. C'est lorsqu'il revient chez lui, qu'il découvre que Héloïse vient juste de découvrir la photographie et décide de l'appeler. Tout deux reprennent contact et lorsqu'il se revoit face à face, les deux amis sont intimidés et gênés. Il discute de la photo et décide de contacter un avocat pour porter plainte et pour que le photo soit enlever des sites internet et des magazines. La procédure va être longue…
J'ai très aimé ce livre, car il est réaliste car l'histoire de l'explosion peut nous arriver à tout moment et beaucoup de personnes sont victimes du droit à l'image. Il y a beaucoup de suspens et d'actions que l'on suit attentivement. Hélène Gestern a écrit ce livre en mettant les points de vue de chacun des personnes et je trouve ça très intéressant. C'est un gros coup de coeur. Je vous invite fortement à lire ce livre.
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