La vingtaine innocente, à ma première lecture de ce classique de la littérature, une des grandes maximes de Gibran a guidé plusieurs de mes années de jeunesse : « La sécurité assassine la passion de l'âme et va en ricanant à son enterrement ».
Des années plus tard, lors d'une relecture, cette prose ne résonne plus de la même façon, évidemment.
Le Prophète de Gibran est justement l'un de ces recueils que l'on garde comme livre de chevet, car il peut nous permettre, parfois, d'accompagner des moments de vie, de les comprendre et de les accepter.