AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,05

sur 2385 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Trouvé ce polar dans une boite à livres sans connaître l'auteure.
Au début, je me suis presque ennuyée, connaissant par coeur le phénomène d'engrenage de la passion amoureuse.
Mais petit à petit, je me suis laissée prendre au jeu parce qu'il s'agit là d'une histoire extrême où la violence et l'instinct de mort se trouvent amplifiés par le fait que ses acteurs sont des policiers qui vivent de la violence au quotidien dans leur travail. Ils bossent aux stups, détiennent des instruments de mort, la capacité d'espionner, d'ouvrir des portes fermées, de se procurer facilement de la drogue... Bref, une histoire de harcèlement sexuel et moral dans un tel contexte peut vite basculer et virer au crime.
Karine Giebel décortique très bien les ressorts psychologiques qui font déraper gravement une histoire qui commence par un abus de pouvoir mêlé d'attirance sexuelle réciproque.
Cela aurait dû en rester là ! Et pourtant chacun des deux protagonistes principaux persiste à s'aveugler et se donner de fausses raisons pour continuer ce jeu d'amour et de mort. Parce que l'adrénaline et la perspective d'un plaisir paroxysmique immédiat balaient tout le reste, comme une drogue.
Comment le harcèlement de la part d'un responsable hiérarchique peut ligoter, mettre sous emprise, comment la passion amoureuse dénuée de limites peut anéantir des vies...
L'auteure utilise des détails banals et quotidiens et une écriture simple, sans fard, pour créer indiciblement une atmosphère malsaine qui aboutira au crime, à un paysage ravagé.
De quoi nous faire réfléchir assurément. Mais si j'ai déroulé cette intrigue à toute allure, entraînée malgré moi, tout comme Richard et Laëtitia dans leur histoire sulfureuse, je ne la relirai pas et le roman va retourner dans sa boite à livres prendre quelqu'un d'autre dans ses rets. On ne cherche pas à à revivre un schéma mortifère, tout comme on ne revient jamais sur une histoire passionnelle qui a pris fin. On s'efforce d'oublier, c'est tout.



Commenter  J’apprécie          80
C'est l'histoire d'une passion entre deux êtres qui ressemble très fort à une addiction. Toute passion est-elle addiction ? Cela fait peur, cela veut dire que si on veut mener une vie paisible, il faut éviter la passion… Dommage !

L'auteur nous met en haleine : on veut savoir le délit qui a été commis, qui a payé le prix de cet effroyable tourment. Car ce sont les deux protagonistes qui sont interrogés et donc vivants.

Même si je pense que certains chapitres étaient superflus, on a envie de connaître la fin et on lit, on lit… et on n'est pas déçu.
Commenter  J’apprécie          81
Laëtitia d'un côté, Richard de l'autre. Chacun auditionné dans une salle d'interrogatoire.
Deux personnes qui n'auraient jamais dû se rencontrer, mais ce qui est fait est fait.
Maintenant, il faut répondre de leurs actes.
Mais comment une histoire de passion, d'amour intense, a pu se terminer de façon si tragique ?
Êtes vous prêt à écouter leurs récits ? Êtes vous prêts à rencontrer une passion extrême. Sans limites. Sans règles.

Eux ne l'étaient pas...

Mon avis:

1er Giebel pour moi, dont j'entends parler depuis plusieurs mois !

Et c'est rapidement devenu addictif !
On suit l'interrogatoire des deux protagonistes de l'histoire, chacun séparément, avec le point de vue de chacun.
Il faut bien s'accrocher, parce que le récit est dur, la plume incisive, sans hésitation.

Karine Giebel nous livre ici une histoire passionnelle, où la frontière entre l'amour et la haine ne se distingue que rarement. Et j'avoue avoir eu souvent du mal à la trouver !

En tout cas, selon mes collègues, ce n'est pas son meilleur, et j'ai déjà été convaincue, alors, à moi la suite !
Commenter  J’apprécie          80
Laëtitia Graminsky est une jeune lieutenant stagiaire chez les stups dirigés par le charismatique commandant divisionnaire Richard Ménainville. Entre les deux une relation hors norme va débuter sur fond de harcèlement et de passion amoureuse.
Karine Giebel signe un roman efficace et très prenant même si l'intrigue est invraisemblable et les personnages principaux peu attachants.
Commenter  J’apprécie          70
Un roman sur la passion virant à l'obsession. Ça aurait pu être une belle histoire d'amour si la violence de cet "amour" ne s'était pas retourné contre l'amour même....
Les premiers chapitres ont été difficiles à apprécier. Ce n'était que violence et manipulation, puis petit à petit l'ambivalence des sentiments prend le dessus...
Une femme, lieutenant de police, et un homme, son commandant. Une étincelle entre les deux qui va les consummer au confin de l'enfer ! Est-ce de l'amour ou de la folie meurtrière ?
L'ambiance oscille entre un air malsain et le pardon... Cela sous l'écriture addictive de Karine Giebel.
Il m'a été impossible de lâcher ce livre sans savoir comment tout cela allait se finir.
C'est une histoire très dérangeante. Car l'Amour ce n'est pas, pour moi, cette relation destructrice. Et cette fascination inconcevable de cette femme pour cet homme est perturbante.
Un roman difficile à oublier....
Commenter  J’apprécie          70
Laetitia, fraîchement diplômée en droit, intègre la brigade des stupéfiants, dirigée par Olivier, pour effectuer sa période de stage. Laissant son mari et sa fille à 200 kilomètres, elle doit faire ses preuves afin de s'intégrer dans son équipe. A la suite d'une erreur, elle va se présenter, un soir, au domicile d'Olivier, pour obtenir une seconde chance. Tout va basculer. Un drame, oui, mais lequel ?

Pendant les interrogatoires séparés des deux protagonistes, le lecteur découvre peu à peu, les faits. Il assiste à une “partie de tennis”, entre la vision de Laetitia et celle d'Olivier. Hyper addictif ! le rythme effréné tient en haleine, avec une seule interrogation : où tout cela conduit-il ?

L'auteure retrace, en deux jours, plusieurs mois de galère pour Laetitia. Olivier semble victime d'une obsession maladive. Son seul désir est de posséder ce qu'il ne peut atteindre, quel qu'en soit le moyen.
Pendant ma lecture, j'ai ressenti les mêmes émotions qu'en regardant la série “You” sur Netflix. Dans cette série, on suit aussi un homme qui va être accro à une femme au point de la suivre, d'écouter des conversations, de savoir ou elle habite, qui elle fréquente, etc.
Olivier a le même comportement ici, peut être que l'auteure s'est inspirée de la série (ou du livre qui à inspiré la série). En tout cas j'ai trouvé certains traits similaires.

J'aurais aimé un peu plus de profondeur dans l'écriture, dans les dialogues surtout. On retrouve certains passages typiques de l'écriture puissante de Karine Giebel, mais ils n'étaient pas assez présents pour moi.

Viol, syndrome de Stockholm, adultère, obsession, trahison, sont des sujets très présents. Laetitia, dépassée par les événements, éprouve des difficultés à faire des choix.

Karine entre dans les méandres les plus sombres de la psychologie humaine. La construction, innovante pour cette plume, manque cependant de profondeur dans les dialogues. Un bon moment, où une seule question subsiste : jusqu'où un être peut-il aller par amour ?
Lien : http://insomnielivresque.fr/..
Commenter  J’apprécie          70
Très très bon, pas polar, très psychologique, très violent dans les sentiments, dans l'action. Deux policiers, un plus haut dans la hiérarchie, il en use pour la "séduire" elle ne veut pas mais va s'en suivre une relation, une traque qui m'a fait penser à l'excellent " robe de mariée" de pierre Lemaitre.
A ne pas rater
Commenter  J’apprécie          70
je l'ai dévoré et maintenant il va falloir attendre 1 an avant le prochain !!!
A lire sans moderation.
chere karine, il faudrait nous surprendre une fois avec un livre qui se termine bien...
Ce que Karine Giebel a fait de nous? Des lecteurs addicts, qui dévorent chaque nouveau roman dès sa sortie affâmés après de longs mois de jeûn...chaque histoire nous transportant dans un atmosphère différent, unique, au milieu de personnages (ou plutôt devrait-on dire "personnes") aussi réels que ceux qui nous entourent au quotidien... avec un suspense toujours parfaitement distillé, tel une drogue puissante, à petite dose, juste suffisante pour nous rendre accroc. 
Commenter  J’apprécie          70
Perplexe est le mot qui me vient à l'esprit lorsque j'essaie de définir ce que je ressens depuis que j'ai refermé ce livre! D'ailleurs, je ne suis pas certaine que j'arriverai à trouver les mots pour vous communiquer mon ressenti face à cette lecture.

J'étais loin de me douter que ce roman allait être aussi intense, malsain, violent et déstabilisant. Je ne connais pas l'oeuvre entière de cette auteure et je ne sais pas si c'est sa façon à elle de vouloir passer ses messages, mais dans celui-ci, ce que j'en comprends c'est que l'être humain est immensément complexe et instable.

Dans le cas présent, une petite étincelle entre deux êtres humains et c'est un ensemble qui en ressort complètement perturbé. L'auteure n'hésite pas à sortir des sentiers battus pour nous démontrer à quel point certaines relations dites amoureuses peuvent être nocives tant pour l'être aimé que pour celui qui dit aimer. D'ailleurs, rendu à ce niveau de violence et d'obsession peut-on réellement parler d'amour?

Il y a une telle noirceur au sein de ce roman que parfois j'ai dû déposer le livre pour reprendre un peu mon souffle. Et pourtant, j'ai trouvé l'intrigue addictive. Je désirais savoir comment tout cela allait finir. Pourquoi Richard et Laëtitia étaient devenus des suspects dans une quelconque affaire?

Au cours de cette lecture, je ne suis pas arrivée à m'attacher aux personnages. Ils me sont apparus comme étant complètement pervers et dangereux. Et puis, cette relation d'amour – haine est si difficile à comprendre. Ce roman est l'exemple même que certaines personnes peuvent aimer plus que mal!

Définitivement, je ressors complètement déstabilisée par cette lecture. Je ne sais pas si c'était nécessaire d'y aller autant en noirceur mais une chose qui est certaine, ce roman ne laissera personne insensible… qu'on aime ou qu'on déteste, Karine Giebel sait trouver les mots pour nous atteindre et nous faire voir les choses autrement!

Lien : http://alapagedesuzie.blogsp..
Commenter  J’apprécie          70
A couper le souffle le nouveau thriller de Karine Giebel « Ce que tu as fait de moi » ! Plus de 500 pages d'un huit clos éprouvant : deux bureaux dans l'immeuble de l'IGPN, deux interrogatoires et un crime que l'on connaîtra que bien plus tard…D'un côté Richard Menainville, commandant de la brigade des stupéfiants, marié et père de deux enfants. de l'autre, Laétitia Graminski Duvivier, mariée et mère d'une petite Lola.
Le lecteur va remonter le temps au fur et à mesure des confidences, des commentaires qu'ils vont donner au commandant Delporte et à son adjoint pour expliquer pourquoi on les a mis en examen. de cafés en cigarettes, chacun va confier sa vérité de cette folie qui les a reliés dans un abîme de destruction et de perte de contrôle qui fait froid dans le dos.
La plume de Karine Giebel est addictive mais n'empêche pas le malaise. J'ai atteint l'insupportable plusieurs fois parce que obligée de subir la relation toxique de Richard avec Lætitia. C'est une descente aux enfers qui est racontée dans « Ce que tu as fait de moi« .
Pas d'échappatoire chez Karine Giebel : abus sexuels, viols en réunion, substances ingérées contre la volonté (alcool, drogue), espionnage de tous les instants, maitrise de l'intimité, abus d'autorité, violence physique et psychologique, contrainte, emprise, chantage à l'affectif, et j'en passe pour ne pas lasser !
L'argument commercial nous fait croire à une romance. Ne vous y trompez pas ! C'est d'aliénation psychologique et de destruction psychique dont il est question ici. Jamais, au grand jamais, je ne veux être aimée de cette façon… s'il vous plaît!
Que reste-t-il à la victime ? Après la sidération, le traumatisme, la honte, l'envie de vengeance, il reste le syndrome de Stockholm. (Les personnes prises en otage développent des sympathies et même de l'amour pour leurs agresseurs et inversement).
Mais, je ne peux en dire plus sans dévoiler davantage ! Accrochez vous, car vous n'en ressortirez pas indemne. Karine Giebel entraîne son lecteur dans un monde difficile, sans règle où les émotions contradictoires s'entrechoquent. L' océan d'inquiétude qui submerge le lecteur n'est rien par rapport à la perversité diabolique qui le déstabilise. Ne nous y trompons pas, Karine Giebel est en passe de devenir une reine du thriller psychologique !
Lien : https://vagabondageautourdes..
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (4859) Voir plus



Quiz Voir plus

Juste une ombre

Comment s'appelle l'héroïne du roman?

Cloé Beauchamp
Chloé Beauchamps
Chloée Beauchamt
Kloé Beauchamp

10 questions
345 lecteurs ont répondu
Thème : Juste une ombre de Karine GiebelCréer un quiz sur ce livre

{* *}