Je vous lis un courrier envoyé par les « Dames Patronnesses de Florensac » :
« Cher Mr Lennaden, nous vous remercions pour vos chroniques toujours aussi justes et bien écrites » BLA BLA BLA « cependant elles sont trop rares. Nous vous serions gréées de vous bouger un peu, de prendre votre stylo et de faire ce pourquoi vous êtes surement grassement payé : écrire des chroniques. » ….
D'abord Mesdames, je suis encore bénévole même s'il faut sérieusement que j'en parle à ma patronne et ensuite je n'utilise pas de stylo mais un clavier. Je vais cependant vous satisfaire.
Depuis déjà quelques temps
Karine Giebel me fait de l'oeil mais je n'ai jusqu'à présent jamais franchi le pas, malgré les louanges que je lis sur cette autrice. Mais c'est décidé je me lance. Comme d'habitude, moi et ma paresse décidons de commencer par un petit livre (en termes de pages) et en plus par un livre de nouvelles, encore plus facile. Et là, à nouveau, comme pour le livre de
Laurent Petitmangin, une grosse mais très grosse claque.
8 nouvelles, certaines empruntant des titres de films : le vieux fusil, L'armée des ombres, Un monde parfait, Au revoir les enfants, Sentence, Dans les bras des étoiles, Les Hommes du soir et L'Escalier.
Dès la première nouvelle, on sait qu'on ne sortira pas indemne de cette lecture, c'est d'une noirceur tellement contemporaine. C'est dur mais c'est aussi la vraie vie. Je ne saurais dire combien de fois mes yeux se sont humidifiés. Toutes ces nouvelles sont actuelles, on parle des migrants, des femmes maltraitées, de la pauvreté… en somme, de toute l'inhumanité des hommes et malheureusement il n'y a que peu d'espoir.
Je conseille de lire ce GRAND livre mais attention il faudra être prêt-e, je l'ai offert à ma chère et tendre qui elle, n'arrive pas à le lire.
J'ai pris une grande résolution j'attaque
Glen Affric de cette autrice, plus de 800 pages surement aussi humides de larmes.
Lien :
http://lennaden4.webnode.fr//