Juste une ombre

Au départ, c'est une ombre furtive, croisée dans l'obscurité des rues... Une rencontre effrayante avec l'inévitable. Puis, c'est une présence constante. le jour : omniprésente à chaque coin de rue. La nuit : rôdant près de ton lit. Insaisissable, inexplicable, indéniable. Bientôt, une obsession s'installe. Elle consume ta carrière, éloigne tes amis, ton amoureux. Te rendant seule. Te plongeant dans la folie. Juste une silhouette. Qui envahit ton existence et la retient à jamais. Tu lui appartiens désormais, il est trop tard pour faire marche arrière...
Un moment que je voyais passer cette autrice sur booksta. Un moment que je voulais sauter le pas de la découvrir et quelle surprise ! J'avais entendu parler en bien de ce livre, mais je ne m'attendais pas du tout à être aussi captivée. L'écriture de Karine Giebel est vraiment agréable, directe, ses personnages sont incroyablement intrigants. Au début, Cloé, cette working girl un peu agaçante, semblait difficile à apprécier, mais au fil de l'histoire, elle gagne en profondeur et en attachement. Quant au commandant Gomez, ce flic au caractère bien trempé, il est impossible de ne pas être touché par son humanité. C'est là tout le talent de l'auteur : rendre ses personnages si vivants et si réels.
L'intrigue, quant à elle, est un véritable tourbillon d'émotions. On est constamment en quête de réponses : qui ? pourquoi ? comment ? Dès les premières pages, on est happé par l'histoire, et il devient impossible de lâcher le livre avant d'en connaître le dénouement. La tension monte crescendo, et on se retrouve même à remettre en question ce que l'on croyait savoir. Cette lecture a été une révélation pour moi, et elle m'a donné une envie irrépressible de découvrir d'autres romans de Karine Giebel.

Le meilleur de Karine Giebel. J'ai lu deux de ces livres dont je n'ai pas du tout été convaincue. J'ai bien fait de persister sur celui-ci qui s'est laissé dévorer. Si vous voulez découvrir cette autrice je vous conseillerai de lire celui-ci.

Une critique superficielle mais pour en rien spoiler. Livre policier sur la thématique psychologie et folie. La 4ème de couverture se suffit à elle-même.

Bonne lecture.

Un énorme coup de coeur c est parti

J ai adore ce livre.
Angoissant, prenant et addictif. Un véritable tourne page et je n ai pas pu m'arrêter.
J'en ai presque pleurer à la fin et le suspens était extrêmement bien mené.
La fin très surprenante et à la hauteur de mes attentes.
J en lirais d autres avec plaisir.
A bientôt !

Toujours la même impression en fermant un livre de Karine Giebel ... Incroyable comme d'habitude, jusqu'à la dernière page, jusqu'au dernier mots il y a des rebondissement.
J'ai tout aimé, les personnages, l'histoire, cette tension constante. Encore une fois elle n'hésite pas à torturer où éliminer nos personnages préférer du livre, à les rendre dingue comme nous finalement...

Un très bon thriller psychologique !

L'intrigue est originale et novatrice. L'autrice place le lecteur dans le doute durant tout le récit puisqu'on se demande si Cloé est victime d'hallucinations ou si elle est vraiment menacée. Les personnages sont très attachants et complexes (j'ai une petite préférence pour Gomez). Pour en revenir à Cloé, on ne peut pas vraiment la détester puisque certes elle a une volonté inébranlable de dominer son entourage et d'être la meilleure, mais on éprouve vite de la pitié pour elle et on partage ses peurs. En ce qui concerne la fin, je la trouve très réussie et émouvante. ATTENTION SPOIL
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Petit bémol : l'antagoniste est insupportable et n'apparaît que dans la moitié du roman, ce qui est assez frustrant (on aurait dit un deus ex machina). Il aurait fallu que l'autrice le développe un peu plus puisqu'il est venu comme un cheveu sur la soupe.

 Après deux expériences peu satisfaisantes avec Karine Giebel, j'ai retenté ma chance pour une ultime lecture avant de déclarer forfait. Quelle surprise de me sentir emportée par les impressions de chacun des acteurs de ce drame, sans aucune difficulté. Ce n'était pas gagné d'avance !

 Tout est bien cadré, ficelé, décrit pour induire le ressenti qui convient. L'ambiance flippante monte crescendo, de dérangeante, elle devient obsédante puis angoissante. Elle déstabilise facilement le lecteur en l'amenant à penser qu'il faut peu de chose, pour que les scènes de fiction deviennent réalité.

 La plupart des relations humaines sont basées sur la confiance et l'honnêteté. Si un agité du bocal vient perturber l'équation sous l'habit chatoyant de qualités souvent recherchées, le charme, le charisme, la culture, l'attention portée aux autres, etc, tout peut basculer progressivement dans l'horreur. L'histoire de "Juste une ombre" est fictive, cependant la mise en place de la peur et de l'insécurité, sous le regard perplexe des proches, est bien réelle. le mécanisme de l'emprise est connu depuis longtemps par son schéma récurrent. Toutefois les manipulateurs de tous poils arrivent toujours à leurs fins, réduisant la capacité de révolte de leurs proies par la peur, la perte de confiance en eux et, finalement, l'isolement.

 Beaucoup de scènes sont des petits bijoux de réalisme. L'autrice n'accorde grâce à aucun de ses personnages, À un moment ou à un autre, ils sont tous suspects. Pas de pitié pour les innocents ! Comme dans la vie ; personne n'est tout blanc ou tout noir, nous avons tous nos points faibles et nos points forts, accompagnés de nos petites lâchetés que l'on planque habilement sous le tapis.

 Le psychopathe de l'histoire est particulièrement tordu avec suffisamment de crédibilité pour me donner envie de continuer à découvrir d'autres ouvrages de l'autrice que j'avais presque vouée aux gémonies de mes oubliettes. J'espère que ce sursis me donnera l'occasion d'apprécier d'autres raisons de frémir sous sa plume.

K. Giebel est forte, très très forte, mais ça ce n'était plus à prouver. Avec Juste une ombre, l'autrice nous offre une intrigue originale et surtout malsaine. L'ennemi invisible joue avec nos peurs profondes. Ai-je bien entendu un bruit? Pourquoi je me sens observée? Est-ce bien moi qui ai posé cet objet à cette place? D'ailleurs, cet ennemi existe t-il réellement ou Cloé est-elle en proie à des crises de paranoïa? Une présence qui fait perdre la raison, qui tue la confiance. Une vie où tous ceux qui nous entourent deviennent suspects. Surtout, la force de cette intrigue est que l'autrice se détache des codes du thriller. Ce roman marque la fin du flic bourru à qui rien ni personne ne résiste. Et cette intrigue met fin aux happy ends car le Mal peut l'emporter.
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L'histoire est assez simple: une femme, à qui tout réussi dans la vie, est poursuivie par une personne tapie dans l'ombre. Cette femme est elle atteinte de paranoia ou sa vie est elle menacée ?... En tout cas, son quotidien en sera changé à tout jamais...
Un livre prenant, bien écrit, qui donne envie de connaitre la suite. le suspens est très bien maitrisé malgré quelques longueurs ici ou là. La fin est surprenante et vous accompagnera au delà de la lecture.
C'est le premier livre que je lis de cette auteur et assurément ce ne sera pas le dernier.
Bref, un chef d'oeuvre de thriller...Pas l'ombre d'un doute !!

C'est mon troisième livre de Karine Giebel et je ne sais que penser de ce livre. J'ai retrouvé avec plaisir le style d écriture de Karine, une écriture rapide, des mots qui percutent, des phrases courtes. Elle a cette façon d écrire qui nous fait ressentir ce que le personnage ressent, on a l impression d'être à leur place. La tension monte, on n'est pris dans l intrigue. J'étais heureuse de retrouver son style d écriture et puis j'ai commencé à me lasser. Effectivement le livre fait 600 pages et à la moitié ça commence à être long, il ne se passe pas grand chose, plusieurs pages auraient pu être enlevé sans rien enlever à l intrigue. C'est ce que je regrette dans les livres de Karine j'ai l'impression qu'elle en rajoute pour en rajouter et faire des pages. le final est cependant super. Voilà avis mitigé pour moi.

♠ « Juste une ombre » - Karine Giébel ♠

Bientôt promue directrice générale, Cloé a également rencontré l'homme parfait ; belle, ambitieuse et intelligente, tout lui sourit. Par une nuit noire, alors qu'elle regagne tranquillement sa voiture, une ombre se met à la suivre et la terrorise avant de disparaître. Traumatisée, Cloé s'enfonce peu à peu dans la paranoïa : elle se sent observée, incomprise, dort mal et connaît des pertes de mémoire. Elle devient irritable, colérique et s'isole de ses proches. Cependant, au fond d'elle, un doute subsiste. Quelqu'un joue-t-il avec sa santé mentale ou est-elle réellement en train de perdre la tête ?

En règle générale, les romans de Karine Giébel me retournent le cerveau et occupent mon esprit pendant plusieurs jours. Ce nouvel opus ne fait pas exception à la règle ; j'ai frôlé le coup de coeur ! Selon moi, la force de l'auteure réside dans la psychologie extrêmement bien travaillée de ses personnages. Malgré leur comportement exécrable, j'ai par exemple beaucoup aimé Cloé et Alexandre. Leur antipathique cache de profondes insécurités, différentes mais similaires, les rapprochant inévitablement. J'ai particulièrement apprécié le changement majeur dans l'attitude de Cloé et la perversité globale de tous les protagonistes. Enchantée par le fond, j'ai en revanche été déçue par la forme : phrases dépouillées, répétitions stylistiques lourdes, conjugaison perturbante et variations de narrateur incessantes... Peu convaincue en début de lecture, j'ai rapidement oublié ces broutilles grâce à une intrigue intense, dynamique et remplie de doutes. Pour finir, j'ai aussi adoré le jeu sur la police d'écriture et le final ahurissant.