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4,25

sur 4436 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Au style de l'écriture, j'ai failli le lâcher. Je m'explique : ils sont beaux, diplômés, bonne situation, avec un langage de charretier désagréable qui ne fait pas crédible. Je poursuis quand même, parce que conseillé. Et je ne regrette pas. Les fondations s'installent, les murs se montent, pour finir avec une belle construction. Thriller sordide et bien mené. Comme les antagonistes du roman, tout le long de ces 500 pages, on se pose la question est-elle folle où l'ombre du manipulateur est-elle réelle ? le personnage principal est antipathique, on a donc du mal à avoir de la compassion pour elle. Seul le commissaire est sympa. Une gêne tout le long de la lecture : l'impression du déjà lu. Je crois avoir trouvé pourquoi : un peu la même histoire que Robe de marié de Pierre Lemaître.
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L'auteure devrait arrêter de regarder les téléfilms policiers de tf1 et de s'en inspirer...
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Un roman pour déprimés ou pire, pour déprimer ! J'ai insister jusqu'à 200 pages avant d'abandonner. Dès le début, les 2 personnages principaux: Cloé la parano et complexée multiple, et le flic Alex, lui aussi complexé et barjot, sont déplaisants, intolérants, imbus d'eux même, au comportement exécrable. Bien que chacune de ces personnes ait de bonnes raisons de se faire psychanalyser, l'auteur, au lieu de répéter la même rengaine aurait pu arriver à la même fin en 20 pages et non 200. Mais même en cela, après les 200 pages on se retrouve dans la même situation qu'à la première page, à peu de choses près.
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Je vais sûrement nager à contre courant avec cette critique.

Attention, il peut contenir des spoilers.

Juste une ombre possède un potentiel incroyable. Sa quatrième de couverture alléchante m'a immédiatement guidé vers un achat compulsif. Je voulais de la peur, avoir des révélations qui vous font perdre la raison et le finir satisfaite pour y penser encore dans les jours qui suivent tellement le bouquin m'aurait impressionné. Malheureusement ce n'est pas le cas. Bien qu'avec un début et un milieu prometteur, la fin en est tout autre chose. Avant de me jeter des oeufs, laissez-moi me justifier après une brève présentation de l'histoire.

Tout semble parfait dans la vie de Cloé Beauchamp. Elle a un superbe copain, une meilleure amie adorable et sera bientôt promue PDG d'une agence de pub. Tout semble aller de son côté lorsqu'elle fait la rencontre d'une ombre lors d'une fin de soirée en rentrant chez elle. Une silhouette de grande taille qui porte un sweat à capuche. Depuis, cette ombre ne la quitte plus. Cloé se sent épiée, des objets apparaissent, disparaissent, changent de place mystérieusement. Elle qui est de nature confiante et orgueilleuse, se sent mise à nue devant cette situation inexplicable.

Tout le long du roman je m'attendais à un développement personnel de sa part, mais Cloé est détestable à souhait, odieuse envers les gens qui l'entourent et chaque critique en sa faveur la met dans une colère noir, même si c'est uniquement pour but de lui faire ouvrir les yeux. Elle ne change pas, pas une seule fois. Je compatis ce qui lui arrive mais je n'ai malheureusement pas pu m'attacher à elle. Sa soif de contrôle a finalement eu raison d'elle.

Gomez, lui, je l'aimais bien. Son histoire avec Sophie était bouleversante, on ne pouvait ne pas s'attacher à lui. Mais sa relation avec Cloé était étrange. Je pense que ces deux personnages étaient ensemble uniquement parce que chacun y trouvait son compte. Cloé avait une ressemblance frappante à Sophie et Gomez était le seul à croire Cloé. Cloé faisait revivre indirectement Sophie à travers les yeux de Gomez, et ce dernier était le seul qui accrochait Cloé à ne pas sombrer dans la solitude. Il n'y avait pour moi, aucun amour.

Niveau histoire, la première partie du roman est plutôt lente mais tout s'accélère dans la deuxième. Giebel joue avec l'esprit humain, nous fait tourner en rond et on se retrouve dans le même état d'esprit que Cloé. Nous avons envie de la croire, nous voulons que ses proches la croient et en sommes tout aussi dépité qu'elle lorsque ce n'est pas le cas. Bien que détestable nous voulons qu'elle s'en sorte. Puis on se met à douter. Serait-ce de la paranoïa en fin de compte ?

L'enquête de Gomez est palpitante mais frustrante. Je ne suis qu'une lectrice banale, et pourtant lorsque l'on sait que cet individu mystérieux connaît chaque fait et geste du personnage principal, qu'il se trouve toujours là où elle devrait être et qui arrive miraculeusement à rentrer sans trace d'effraction, ne faut-il pas deviner dans ce cas que cette chère Cloé est stalkée ? Donc vérifier si caméra ou micro ne serait par hasard quelque part chez elle ? Malheureusement mes doutes se sont avérés vrais et je dois dire que je suis bien déçue qu'un flic aussi malin que Gomez n'ai pas exploré cette option qui me paraissait tellement évidente !

La révélation de fin était assez prévisible. Giebel laisse de gros indices puis tente de nous faire douter une fois encore. Ça n'a pas fonctionné de mon côté, et là encore, je trouve que Gomez se fait manipuler trop facilement. Certains sujets abordés arrivent pile poil suite à une révélation, le timing est bien trop parfait, comment ne rien soupçonner ? Pourtant, tout le long du bouquin Giebel a réussi à jouer avec nos nerfs, à nous faire tourner en rond sans voir une explication possible, et toute cette partie là, je l'ai adorée. Malheureusement, avec les défauts que j'ai cité plus haut, il en résulte tout de même une déception.

Loin d'être parfait, Juste une ombre est un polar intéressant à découvrir. Ce n'est sûrement pas un coup de coeur pour moi mais la manière dont l'auteur arrive à immiscer la paranoïa et le doute est étonnante. C'est donc avec plaisir que je recroiserai le chemin de Karine Giebel.
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Il m'a été totalement impossible de m'attacher au personnage principal, ce qui est pourtant, à mon sens, la condition sine qua non d'un roman réussi, d'autant plus si le personnage principal est à l'opposé de vos valeurs. Ici je n'ai ressenti aucune empathie pour cette femme froide, agressive et arriviste au point d'écraser les autres. A partir de là, comment s'inquiéter pour elle ? Je n'ai pas trouvé de réponse à cette question, laissant Karine Giebel égrener les situations problématiques, la paranoia, les agressions sans que cela ne me touche vraiment. Il faudra que je lise un autre Giebel, car au vu de l'estime de beaucoup lui portent, je ne peux décemment pas rester sur un échec.
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La première fois que j'ai croisé ce roman, je me suis dit que je devais absolument le lire. Il laissait présager un thriller bien rodé, frôlant avec la folie. Et surtout, une longue descente en enfer. Alors oui, j'ai retrouvé ces aspects dans ce roman. J'ai été emporté par la première partie. Mais, dès la moitié du livre je n'ai eu droit qu'à un éboulement de déception...

Juste une ombre c'est quoi? On rencontre Cloé, une jeune femme qui a un poste haut placé dans une entreprise de publicité. Son directeur va bientôt partir à la retraite et elle espère de tout son coeur qu'elle a été choisi comme remplaçante.
Cloé est un personnage complètement exécrable. Prétentieuse, manipulatrice, hautaine, égoïste, méchante... Elle se fou complètement des autres et n'hésite pas à leur marcher dessus pour obtenir ce qu'elle veut. Au tant dire que j'ai bien détesté ce personnage...
Un jour, cette Cloé se fait suivre dans la rue par un homme habillé de noir. A partir de cette nuit, elle pense que cette personne la suit partout, vient chez elle quand elle est absente, déplace des objets. Pour son entourage ce ne sont que des détails qui n'ont rien d'inquiétants. Ils n'accordent donc pas beaucoup d'importance à cette histoire, essayant de la rassurer.

le roman tourne donc autour de cette intrigue. Cloé est-elle réellement suivie par un homme? Lui veut-il du mal? Ou alors, Cloé développe-t-elle un trouble délirant de persécution? Toutes ces questions nous entourent tout au long de notre lecture. Et je trouve que l'auteur est très douée pour placer le doute dans nos petites têtes. Un coup on pense qu'elle est harcelée, quelques pages après on se dit qu'elle délire! J'ai apprécie cette façon de tourner l'histoire.
Mais bon, à des moments j'ai trouvé ça un peu gros cet entourage aussi hermétique! Si on a un minimum confiance en une personne, en tant qu'ami, je pense qu'on est prêt à l'écouter et à porter de l'intérêt à ce que la personne peut nous raconter! Surtout pour quelque chose qui semble aussi grave pour elle... Ma foi. Pour moi, les réactions étaient parfois un peu étranges!

Pour être franche, je sais pas trop quoi vous dire de réellement positif parce que, pour moi, la fin a tout gâché à ma lecture.
J'ai eu un coup de coeur pour un personnage masculin que j'ai trouvé très travaillé. Un personnage assez cynique, froid avec un humour douteux. Il m'a amusé et j'ai aimé cette façon de se comporter. Mais, pfff...... Trop de choix concernant ce personnage de la part de Kiebel pour lesquels je n'étais par d'accord! Un truc vous imaginez même pas. En plus de cela, Cloé, j'ai eu envie de lui cracher dessus tout le long de l'histoire. Cette femme est juste insupportable. O_O Je n'ai même pas ressenti de la pitié pour elle. Parfois, je me disais que ce qui lui arrivait était un peu bien fait pour elle ^^'
J'ai pas vraiment compris où l'auteur a voulu en venir avec ces choix dans son intrigue et ses partis pris sur les personnages. Surtout sur la résolution de l'histoire.
Je n'ai pas adhéré à cette fin là. Je n'ai pas compris pourquoi l'auteur à tout tourné de cette manière. Je n'ai pas aimé les personnages et surtout l'aspect vie quotidienne qui parfois devient méga lourd. On pourrait se sentir immerger, voir un contraste entre ce qu'elle vie et la réalité des autres. Mais non. Même pas. C'était juste chiant à force... Chiant et redondant "Je vous dis que je le vooooaaa :o " " Mais voyons! Tu devrais consulter ffffiouuu... " Oui oui on a compris .....

Je me suis rendue compte à quel point j'avais détesté à partir du moment où la fin ne m'a pas surprise, choquée, énervée, fait pleurer, rire. Rien... Aucune émotion. J'ai lu les dernières pages en diagonales tellement... Je n'avais pas lu de Thriller depuis quelque temps et franchement, quel perte de temps... Même pas je le note tellement xD
C'est dommage, ça démarrait tellement tellement bien :'(
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Encore un polar tgv écrit et lu à vive allure, peut-être encore plus vite que le précédent. On se surprend même à lire en diagonale de nombreux passages : c'est dire que ces pages ne laissent pas un souvenir impérissable et qu'on se demande à quoi pensaient les jurés de Cognac en lui décernant le prix du meilleur polar français en 2012.
Mais comme tous ces ‘page-turner', une fois de temps à autre, ça permet de se relaxer les neurones et de se vider la tête. de quoi apprécier d'autant plus le prochain bon bouquin !
Voici donc l'histoire de Cloé. Une drôle de bonne femme, genre cadre parisienne bcbg, une vraie tueuse au boulot comme en amour, pas vraiment sympa, une garce pourrait-on dire, qu'on est même presque content qu'il lui arrive des choses pas sympas.
Elle a vu juste une ombre. Une ombre qui rentre chez elle, la nuit quand elle dort. Qui la suit. Qui fouille dans ses affaires. Pire encore.
Personne ne la croit évidemment, ni ses amis (si elle en a), ni la police. Peu à peu l'ombre se rapproche.
Avis à ceux qui ne sont pas paranos, non pas du tout, mais qui ont quand même plein d'ennemis partout.
À l'autre bout du bouquin voici Gomez, un flic border-line, et même un peu de l'autre côté de la border-line. Il est en train de perdre sa femme, phase terminale. Pas gai. Il pète un peu les plombs, foire une planque avec son coéquipier, le voici suspendu.
En congés forcés. Dont il ne sait pas quoi faire.
Alors évidemment (z'aviez compris hein ? futés !) le flic border-line va rencontrer la garce parano. L'auteure n'en est plus à une invraisemblance près et le bouquin se terminera dans un carnage apothéotique. On se demande même parfois si Miss Giebel ne flirte pas avec le second degré, on guette quelque indice, mais non, tant pis, c'est juste too much.
Ah, j'oubliais : juste une petite pirouette finale avec une dernière demi-page toujours aussi invraisemblable mais plutôt bien vue.
Voilà : fin de l'histoire qu'on aura dévoré à vive allure. On peut aller au lit en fermant les portes à double-tour. Et passer le livre à son voisin. Qui ronflait déjà et a bien fait d'en profiter : demain soir c'est lui qui pourra pas fermer l'oeil.

Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/
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Je sors très déçue de ce thriller dont j'attendais beaucoup.
C'est très long, trop long...Je pense sincèrement qu'il aurait gagné en densité si, paradoxalement, il avait été moitié plus court.
La psychologie des personnages est vraiment bourrée de clichés. le style m'est apparu fort moyen.
Je vois qu'une grande majorité des lecteurs a adoré ce livre...tant mieux pour eux, moi je passe à autre chose sans regrets
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Déçue de chez déçue! J'ai refermé le livre en me disant "et bien, tout ça pour ça!"
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Après avoir lu tellement des critiques positives, j'ai voulu tenter ce bouquin. Malheureusement je suis déçue. Il n'y a rien d'inédit dans le récit. J'ai découvert les clés du suspens bien avant qu'elles soient dévoilées. J'ai continué la lecture pensant à chaque fois être surprise mais rien n'a fonctionné comme l'auteur l'aurait souhaité.
L'écriture est simpliste et manque de profondeur dans le vocabulaire. L'auteur fait de nombreuses répétitions assommantes. Comme par exemple quand elle souhaite mettre en avant la culpabilité du flic, elle utilise le mot "coupable" 5 fois sur une page. Elle fait aussi beaucoup trop de répétitions pour signaler une situation. Par exemple plusieurs fois elle nous indique que le flic est en congés.
Toujours pour le policier. Elle a essayé de le rendre comme un super flic viril et excitant pratiquement en héros tout en lui rajoutant des caractères typiquement féminin.C'était assez contradictoire.
De plus je n'ai pas compris pourquoi elle a décidé à la fin du livre de faire parler la "victime" à la première personne du singulier. le rythme est brusquement cassé sans raison alors qu'il aurait été plus judicieux d'employer cette forme depuis le début.
La fin est largement prévisible. Une grosse déception.
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