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4,42

sur 3621 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je n'ai pas détesté ce livre, mais je ne l'ai pas adoré non plus.

J'ai aimé; le rythme par les courts chapitres, le fait d'abordé ce sujet qui est dérangeant et pas souvent abordé et le caractère de Tama.

Je n'ai pas aimé; le trop de violence décrite, certaines répétitions, le fait d'avoir pensé trouvé la finalité dès le début.

Du coup, c'est bien mitigé. Mais malgré le nombre de pages, il se lit très rapidement.

ATTENTION tout de même, âmes sensibles s'abstenir
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Quand on lit Karine Giebel ou un autre auteur du genre, on sait que l'on va lire un thriller haletant, se donner des emotions fortes et avaler les pages à toute allure. On sait aussi que l'on va plonger dans la noirceur du monde, rencontrer des êtres monstrueux et des êtres torturés, souffrir pour les victimes et, le livre refermé, soupirer de soulagement d'être encore en vie.
Mais parfois trop c'est trop ! Karine Giebel force un peu dans la surenchère en faisant subir à son héroïne, une petite fille de 8 ans vendue en France comme esclave domestique, une accumulation de violences, de tortures et de viols dont personne ne peut sortir vivant.
Je ne suis pas ce qu'on appelle une âme sensible et j'apprécie les livres sombres, mais, pour moi, il y a un seuil à ne pas franchir, celui de la surenchère malsaine. Et pour que ce genre de livres conserve sa vertu cathartique, il doit strictement respecter les règles de la vraisemblance. Trop d'horreur tue l'horreur !
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Voilà un « page-turner » bien ficelé. Ce roman se passe de nos jours, et conte l'histoire d'une petite fille marocaine victime de de la traite arabo-musulmane qui sévit encore de nos jours.
Cette petite fille de 6 ans , orpheline de mère , est vendue par son père à une cousine , celle ci lui promet que l'enfant ira à l'école et aura une belle vie.
A peine arrivée en France la petite se retrouve esclave dans une famille amie de la cousine et pendant de nombreuses années de famille en famille elle sera traitée comme une bête de somme, a peine a t-elle pu se reposer parfois et brièvement chez un vieille « Madame Marguerite ». Un peu plus agée, Tama sera livrée à une autre forme d'esclavage, avec toujours du sang, des coups, puis amoureuse du fils de sa tortionnaire en chef( ce jeune homme est devenu délinquant parce que battu par son père), elle subira tortures , enfin tout ce qui peut être horrible est raconté dans ces 700p. Quelques trahisons là dessus, tout est dit.
Ecriture basique, donc facile à lire, rien de fulgurant .
Que dire d'autre, sinon qu'il est impossible d'en lâcher la lecture ,à mon corps défendant, comme il se disait au siècle dernier, ça alors!je n'en reviens pas.
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Il m'est toujours difficile de critiquer un livre qui l'a déjà autant été, et sans doute beaucoup mieux que je ne pourrais le faire. Je ne reviendrais pas sur l'histoire de ce roman, d'autres l'ont déjà fait, mais donnerais simplement mon avis.

Tout d'abord, un avertissement à ceux qui ne l'auraient pas encore lu. Ce roman est dur et ce côté-là ne plaira pas à tout le monde. Oui, il parle de sujets graves, sans faire mine de les édulcorer. Très honnêtement, c'est cause de cela que j'ai eu beaucoup de mal à me lancer dans cette lecture. Peut-être n'était-ce tout simplement pas le bon moment pour moi, peut-être que j'avais la tête trop chargée. Parfois, un lecteur veut se détendre et oublier les problèmes du quotidien. Ce roman vous ramène très vite sur terre et vous oblige à y rester.

Car, deuxième point de cette critique, une fois qu'on est rentré dans ce livre, il est difficile d'en ressortir. Même si j'ai été horrifiée par ce que je lisais, même si j'avais envie de m'arrêter, voire d'abandonner totalement ce livre, même si j'en étais presque malade, il m'a été impossible de laisser tomber. Je voulais toujours en savoir plus et j'espérais, peut-être trop naïvement, qu'il y aurait enfin une lumière au bout du tunnel pour Tama. Mais, les rares fois où j'en ai aperçu une, elle n'a pas duré très longtemps.

Et peut-être que c'est cela qui fait le charme (au sens maléfique du terme) de ce roman : il nous présente la vie dans ses plus horribles aspects, sans avoir peur de nous choquer, sans essayer de nous épargner ou de nous protéger. Et ce que j'ai trouvé le plus terrifiant est à quel point cette histoire est ancrée dans la réalité. On ne peut pas se dire que ça ne se passe pas chez nous, que ça n'arrive pas près de nous ; ce n'est pas de la fantasy ou de la science-fiction, cette histoire ne se passe pas dans un autre univers. Non, nous sommes en France, au XXI° siècle, et il faut accepter cette réalité les yeux grand ouverts.

Finalement, ce livre a été une lecture intéressante même si je ne suis pas sûre que je retenterais l'expérience des livres de Karine Giebel. Je ne peux pas dire que je l'ai adoré, tant j'ai oscillé entre horreur et révulsion. Ma conclusion : il faut lire au moins l'un des livres de cette auteure, qui vaut le détour, mais, même si on peut admirer son talent à manier les mots et à dépeindre des réalités aussi sombre, on peut aussi, comme moi, admettre qu'un seul de ses livres nous suffit.
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Ce livre est...déroutant. C'est véritablement de la torture physique et morale du début à la fin. On ne pourra pas reprocher à l'auteur de ne pas donner assez de détails ! C'est une histoire bien sombre, le personnage de Tama est tellement voué à souffrir tout du long de sa courte vie que ça en devient "lassant" et irréaliste. Certes la vie n'est pas toujours très douce mais tout de même, j'ai trouvé que l'intrigue avec Greg était un peu trop poussée...
Après ce qui est fort dans ce roman c'est l'espoir que garde justement Tama malgré toutes les atrocités qu'elle peut vivre et cette capacité qu'elle a à pardonner.
L'amour est aussi au coeur du livre, un amour puissant mais paradoxal puisqu'elle accepte d'elle également maltraité par celui qu'elle aime. D'ailleurs elle devient elle même une personne qu'elle ne pensait pas devenir.
Les rencontres avec Marguerite, Tairy, Gabriel mettent un peu de baume au coeur dans ce roman bien sombre...
Que dire de la fin ? Sinon qu'elle est dans la continuité du style de l'auteur.
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Tama est née au Maroc. Son père la vend à 8 ans à Medja qui lui promet qu'elle aura un avenir bien meilleur en France. Mais Medja est une femme d'une rare perversité qui va en faire son esclave et la céder à une famille. Dorénavant, les journées de Tama seront semblables : elle va faire le ménage, la vaisselle, la cuisine et dormira dans la buanderie, survivant des restes qu'on lui alloue. Quel avenir Tama peut-elle espérer ? Peu à peu, son horizon se rétrécit au présent, l'un de ceux qui se conjuguent à l'horreur qu'elle subit au quotidien.

« Toutes blessent, la dernière tue » est un thriller écrit par Karine Giebel. C'est aussi une locution latine qui résume la fragilité de l'humain que le temps traverse, transperce au fil de son existence.
Ce thriller se veut une illustration de cette locution au sens propre. Chacune des 700 pages décrit par le menu les maltraitances – physiques et psychiques – les sévices de toute sorte que la jeune fille va subir. Rien ne lui est épargné, pas une parcelle de son corps et de son esprit ne réchappe aux pulsions malsaines de ses bourreaux.

Les chapitres, brefs, alternent les points de vue narratifs : celui de Tama, esclave et prisonnière d'une vie qui lui ne lui appartient pas, celui de Gabriel, un homme terrifiant qui vit dans les Cévennes et retient captive une jeune femme qui s'est jetée dans ses griffes. Les phrases sont brèves, incisives, comme si l'auteur jetait dans chacune son dernier souffle.
Et pourtant le fond et la forme vont rester assez similaires tout au long des 700 pages de l'intrigue. Si au départ le propos accroche, il m'a vite lassée me donnant le sentiment que rien n'avançait et que les personnages ne pouvaient s'extraire de leurs ornières, comme si leur trajectoire était déjà toute tracée. C'est que les protagonistes m'ont semblé bien trop manichéens et le propos par trop binaire et peu réaliste.

Et pourtant… j'ai continué ma lecture, comme aiguillonnée par une noirceur qui jamais ne quitte la plume de l'auteur. Tama grandit, elle subit d'autres enfermements et bien d'autres horreurs. Quand vient le final – plutôt prévisible dans ses grandes lignes – l'auteur va quelque peu nuancer le titre qu'elle a donné à son thriller en déroulant la suite de la locution latine : Vulnerant omnes, ultima necat. At eae quas ad vos consumpsi me delectaverunt. Autrement dit, « toutes les heures blessent, la dernière tue. Mais j'ai aimé celles passées auprès de vous ». Car il sera aussi question de passion, de celles qui brûlent et dévastent tout et tous sur leur passage.
Bref, l'auteur n'a pas fait ici dans la demi-mesure, l'ensemble laissant une impression de vies gâchées et d'une litanie d'horreurs que rien ne peut guérir et desquelles personne ne peut s'extraire…
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Trop, c'est trop. Trop de pages, trop de redondances, de détails (scabreux), trop de lieux communs et de complaisance. le livre est éprouvant mais addictif. Il est difficile de s'en séparer tant l'auteure est adroite dans l'art de ferrer son lecteur dès les premières lignes.
Dommage également que les circonvolutions de l'intrigue fassent un peu passer le drame absolu de l'esclavage moderne au second plan.
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Avertissement: cette critique risque de divulgacher passablement d'informations concernant le roman, alors si vous ne l'avez pas lu et avez l'intention de le lire peut-être amusez-Vous ne pas me lire.


Combien de tortures et de sévices autant psychologiques que physiques un enfant de 8 à 12 ans peut-il endurer sans mourir? Karine Giebel semble croire que C'est à l'infini. Pendant les 250 premières pages je ne savais pas si j'aurais la patience d'aller jusqu'au bout de ce paver tellement il y avait d'invraisemblances dans cette histoire. En plus je trouvais les personnages peu crédibles surtout Gabriel , tueur patenté qui tergiversait en s'entretenant avec le fantôme de celle se révélera être sa fille. Les rebondissements ne manquent pas, il y en a même trop, au point de dire : n'en jetez plus la cour est pleine. Trop de clichés, les ficelles sont trop grosses et peut voir venir et même deviner certains rebondissements. La seule vraie surprise est l'identité de la belle inconnue amnésique qui arrive chez Gabriel. Des personnes qui sortent du coma et se retablissent avec de l'aspirine et des calmants vous y croyez? Des blessés par balle qui guérissent sans soins médicaux professionnels vous y croyez aussi? Pas moi. Je sais que J'ai déjà dit que quelques invraisemblances dans un thriller ne me dérangent pas, mais il y a des limites. Il y quelque chose de risible dans cette avalanche de tortures.

Je dois admettre qu'il y a quelque chose d'adictif dans ce roman puisque je suis aller jusqu'au bout pour savoir comment allait se terminer cette histoire et que après m'être fait une raison sur les exagérations de l'auteure j'étais accroché. La plus belle trouvaille de ce roman est son titre qui sera expliqué vers la fin. Aurai-je le courage de lire un autre roman de Karine Giebel?
?
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Eh bien voilà, je vais m'inscrire en faux avec les commentaires de mes amis lecteurs, dithyrambiques et qui m'ont fait acheter ce livre.

Cette lecture est lente et aussi pénible, des pages et des pages de sévices, un héros en recherche de rédemption mais qui ne prend pas la lumière, c'est un assassin.

Nous sommes très éloigné de la qualité narrative des grands auteurs du genre, les américains Don Winslow ou James Elroy. Ici le style reste misérabiliste, assez français si je puis dire. Manque une dynamique.

Déçu donc.
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Cela fait deux trois jours que j'ai terminé la lecture de ce livre et je ne sais toujours pas quoi en penser.
Oui l'auteur m'a pris par la main et m'a emporté dans son histoire malgré la prévisibilité des rebondissements (histoire classique de la belle et du bad boy, des sauveurs…) ; malgré la longueur, la répétition des scènes, malgré un style un peu poussif et quelques passages forcés, ampoulés fait pour les séries américaines…
J'ai aimé les personnages. Non pas les personnages, la manière dont l'auteur les rend attachants. J'étais avec eux, contre eux, anticipant, formatant, résistant… J'étais impliqué et investi dans cet univers et en cela c'est une belle réussite.
C'est la force du livre, de l'histoire. de belles histoires d'amour et de résilience.
Je n'ai pas été happé par l'intrigue. J'ai espéré à chaque chapitre que l'auteur m'emmène ailleurs. Qu'elle soit livrée à elle-même au moins un peu, qu'elle se venge, qu'elle commette des erreurs… Mais finalement non.
Un bon moment malgré tout.
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