La nouvelle se répand en quelques secondes.
Un gigantesque vaisseau extraterrestre va se poser sur notre planète.
Cette annonce est d'abord accueillie avec incrédulité. Puis la peur surgit et se transforme en terreur. Nourrie de films d'horreur et d'histoires de science-fiction, l'humanité s'attend au pire.
Le fin vernis de la civilisation craque et fait place à l'anarchie la plus brutale !
Galactus est de retour.
Il est l'instant. Il est le pouvoir. Il est la grandeur.
Pris pour un dieu dont le prophète est Colton Candell, Galactus est venu asservir l'humanité, cherchant son auto-destruction puisqu'il a juré, jadis, au Surfer d'Argent de ne pas détruire la Terre...
Couché dans les ordures, au fond d'une impasse, une silhouette enveloppée de guenilles s'éveille doucement.
La puanteur et la saleté ne l'indisposent plus.
Une patrouille vient à passer qui l'interpelle sans ménagements :
Debout loquedu ! Hé crado ! C'est à toi qu'on parle !
OK clodo, tu te lèves ! On t'embarque.....
Cette album est une bonne surprise pour qui, comme moi, n'est pas spécialement amateur de l'univers Marvel.
A "Strange" ou "Nova", j'ai toujours préféré "Tintin", "Pilote", "Métal Hurlant"....et si il faut vraiment traverser l'Atlantique, je leur préfère "USA magazine" ou "Spécial USA".
Pourtant, cet album, fruit de la collaboration entre deux monstres sacrés de la BD, est un événement.
Tout d'abord, il s'agit du Surfer d'Argent, une légende dans le canton !
Ensuite les premières pages s'ouvrent sur un hommage rendu, par
Stan Lee, à
Jean Giraud, un des créateurs, sous le pseudonyme de
Moebius, de "Métal Hurlant".
Si je rajoute : "que les américains nous envient", je me fais lyncher ? Enduire de goudron et rouler dans les plumes ?
Finalement, quel générique !
Écrit par
Stan Lee. Dessiné par
Moebius.
Autant dire une histoire bien ficelée sur des dessins formidables !