Longtemps je me suis pris la tête.
L'accident fatal de Claude a conduit Brigitte à une introspection conditionnelle effrénée.
Et si, si, si …
En fait je me suis vite lassé de ce retour en arrière, à la recherche du détail qui aurait évité l'irréparable.
Une bonne dose de culpabilité au début, tout à fait légitime dans son cas, et puis ça dérape (pardon !).
Sont convoqués
Stephen King, les groupes Coldplay et Death in Vegas, la météo, l'inventeur japonais de la moto funeste, les feux rouges, ah quelle engeance pour la liberté du motard, la 2 CV qui n'aurait pas dû être là etc …
Tout cela pour évoquer le souvenir d'un banal accident de moto, aux conséquences tragiques, comme il y en a tant, parce que la soif de vivre libre n'est pas adaptée à nos routes.
Pour résumer, ce n'est pas un Goncourt qui restera dans ma mémoire