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3,55

sur 2590 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Il y a tant de livres qui parlent de deuil et qui laissent au lecteur une sensibilité sans impression d'écouter un ego qui parle. Que cette auteure cite un de ses livres à plusieurs reprises est à la fois agaçant et signe qu'elle s'adresse surtout à eux qui la connaissent déjà. Pour ma part ce n'est pas le cas et ça ne me donne pas envie de la connaître. Je reconnais deux aspects à souligner dans ce livre. La condamnation du béton, de l'asphalte, qui accentuent la mort de la nature, le ruissellement des eaux et cette impression que nous sommes victimes des décisions de grandes entreprises du type Linky, avec l'accord des gouvernants. Et là Brigitte GIRAUD a fait son deuil de la vie en ville.
Et puis il y a le fait que soit cité le livre La conjuration des imbéciles. Là aussi il y a comme un message qui dit que nous sommes arrivés à cette multiplication contemporaine de tout ce qu'a révélé Ignatius Reilly. Quand l'odieux et le stupide sont facilités par un système mieux vaut effectivement savoir se réfugier dans la musique.
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Je savais qu'avec des"si", on pouvait mettre Paris en bouteille, on peut maintenant gagner un prix Goncourt...
C'est une histoire qui nous rappelle que tout peut basculer très vite et que la vie tient parfois à quelques détails et à certains choix.
Je retiens aussi la bande son assez sympathique de ce roman.
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Je ne lis pas systématiquement le Goncourt...ce livre ne va pas m'encourager à persister ! Mais qu'est-ce qui vaut à ce livre (cette auteure) une telle distinction ?
On comprend la construction du déroulé de cette autobiographie dès les premières pages et les chapitres se succèdent à-coup de "Si" et défilent avec monotonie sans la surprise qu'on attend à un moment ou un autre. Bien au contraire la descente anachronique dans le détail, par exemple sur la quasi notice de la fameuse moto Honda Blade etc... nous fait sombrer dans dans l'ennui.
Le seul point d'étonnement me concernant...a été d'aller au bout des 200 pages (ouf !)
Et SI je n'avais pas lu ce livre...
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Longtemps je me suis pris la tête.
L'accident fatal de Claude a conduit Brigitte à une introspection conditionnelle effrénée.
Et si, si, si …
En fait je me suis vite lassé de ce retour en arrière, à la recherche du détail qui aurait évité l'irréparable.
Une bonne dose de culpabilité au début, tout à fait légitime dans son cas, et puis ça dérape (pardon !).
Sont convoqués Stephen King, les groupes Coldplay et Death in Vegas, la météo, l'inventeur japonais de la moto funeste, les feux rouges, ah quelle engeance pour la liberté du motard, la 2 CV qui n'aurait pas dû être là etc …
Tout cela pour évoquer le souvenir d'un banal accident de moto, aux conséquences tragiques, comme il y en a tant, parce que la soif de vivre libre n'est pas adaptée à nos routes.
Pour résumer, ce n'est pas un Goncourt qui restera dans ma mémoire
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Un livre qui se laisse lire, mais rien de transcendant non plus.

L'histoire n'est pas très intéressante : on a le mari de notre narratrice qui est mort lors d'un accident et cette dernière qui essaie de refaire les mondes avec ses "et qu'est-ce qui se serait passé si ?"

Et voilà qu'elle nous partage toutes les anecdotes banales et très peu passionnantes qui se sont produites juste avant l'accident.

Banal et fade, que ce soit ce qui est raconté, comme la manière dont s'est raconté. Un style d'écriture assez quelconque, et impersonnel, et des personnages sans profondeur vu qu'ils ne sont pas le sujet du livre.
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Roman sur le deuil, la perte, comment faire face, continuer malgré tout sa vie, face à l'absence... Néanmoins, je suis restée à l'extérieur, étrangère à ce deuil, même si l'on compatis à la douleur, la culpabilité du "survivant" qui en résulte, s'interrogeant sur sa propre responsabilité dans l'accident... Je m'attendais à un roman bouleversant, émouvant en écoutant les critiques littéraires, nous sommes effectivement en empathie, mais nous restons malgré tout étranger face à ce deuil, surtout avec ce découpage en chapitre conditionnel, tout en "si" : "si je n'avais pas visité cette maison" (maison qui prend quelque part plus d'espace que l'accident tragique, le deuil en lui-même de mon point de vue) "Si mon frère n'avait pas garé sa nouvelle moto dans le garage"...Le conditionnel m'auras mis trop en retrait, avec ces "si" le conditionnel efface les souvenirs et émotions du passé et ne permet pas vraiment de futur tangible et de connexion avec le lecteur...
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Quel ennui !

Brigitte Giraud propose la publication de son journal intime, de sa quête d'hypothèses qui auraient évité l'accident de son conjoint il y a 20 ans.

Il n'y a pas de place pour le lecteur, la démarche est trop personnelle et en devient au fil des pages un peu malaisante.

L'épilogue est le plus beau passage du livre, mais on s'en doute : il arrive un peu tard !!

Étonnée que ce livre ait remporté le Goncourt.
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Etonnant que ce livre ait reçu le Goncourt…
Je m'attendais à un partage d'émotions, un cheminement avec l'auteure dans la douleur de son deuil… et non ! Je suis restée complètement à l'extérieur…
B.Giraud décortique le passé, cherche du sens dans les rouages de la vie à travers une succession éreintante de chapitres-hypothèses.
Elle y dissèque en boucle les culpabilités, les coïncidences
J'ai eu le sentiment d'une exploration lancinante et presque infernale…
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"J'ai été aimantée par cette double mission impossible. Acheter la maison et retrouver les armes cachées. C'était inespéré et je n'ai pas flairé l'engrenage qui allait faire basculer notre existence.Parce que la maison est au coeur de ce qui a provoqué l'accident."En un récit tendu qui agit comme un véritable compte à rebours, Brigitte Giraud tente de comprendre ce qui a conduit à l'accident de moto qui a coûté la vie à son mari le 22 juin 1999. Vingt ans après, elle fait pour ainsi dire le tour du propriétaire et sonde une dernière fois les questions restées sans réponse. Hasard, destin, coïncidences ? Elle revient sur ces journées qui s'étaient emballées en une suite de dérèglements imprévisibles jusqu'à produire l'inéluctable. À ce point électrisé par la perspective du déménagement, à ce point pressé de commencer les travaux de rénovation, le couple en avait oublié que vivre était dangereux.Brigitte Giraud mène l'enquête et met en scène la vie de Claude, et la leur, miraculeusement ranimées.
Mouais. Ce livre ne m'a pas beaucoup intéressée. Je l'ai trouvé trop factuel, mécanique (!) répétitif, sans style. On sait, et pour cause comment ça finit. On ne le sait que trop. On ne parle que de ça, cette fin tragique. Refaire le compte à rebours vingt ans après, en être encore LÀ ??? Point par point, avec des si... quelle étrange idée. Ça tient à mes yeux de la manie, du chipotage, de l'enfermement mental. C'est orgueilleux et vain. Brassage de détails. OK la vie est destin. Est-ce une découverte. Pas pour moi. Je regrette de l'avoir ht Kob car pas vendable.
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