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3,55

sur 2590 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Pas convaincue du tout !

Voici un récit basé sur la technique des " avec des si et des peut-être " ou l'art de remanier un évènement selon des éléments différents.
Cette histoire raconte un drame personnel vécu par l'autrice. Elle y aura certainement trouvé un apaisement dans ce détricotage de l'événement qui restera pour moi plus un journal ou un témoignage intime, qu'un roman.
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Dans Vivre vite, j'ai aimé la langue, belle et maniée avec aisance, ce qui est évidemment peu pour un texte qui a reçu le prix Goncourt l'année dernière (après treize tours de scrutin et la voix prépondérante du président tout de même), mais beaucoup pour notre époque féconde en jargon et charabia.

Pour autant, ce livre ne m'a pas touchée, je n'ai rien senti d'universel dans l'approche qu'a Brigitte Giraud de la perte et du chagrin. En revenant sur les circonstances de l'accident où son mari a trouvé la mort, l'auteure a visiblement voulu écrire sa propre histoire, et les artifices utilisés en tête de chapitre pour dérouler les hypothèses (« Si cela s'était passé autrement, si le feu n'était pas passé au rouge, si... si..) ne résistent pas longtemps au « moi je » de l'auteure.
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Je n'ai peut-être pas su rentrer dans l'histoire qui retrace les « si » qui aurait empêcher la mort de son mari.
L'idée est bonne mais les chapitres avec différentes hypothèses m'épuisent et traînent dans une longueur…
Malgré que le livre soit court moins de 200 pages, j'ai abandonné à la moitié.
J'avais l'impression de me forcer à lire au lieu d'apprécier ma lecture.
Pour un prix Goncourt je m'attendais à mieux.
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Bon... Franchement j'avoue ne pas comprendre pourquoi ce livre méritait un prix Goncourt...

Personnellement j'ai trouvé que c'était un peu "chiant" c'est certes bien écrit (encore heureux) mais je n'ai pris strictement aucun plaisir à le lire !

J'ose espérer que ce récit aura "soulagé" cette femme qui a eu la malchance de perdre son mari si bêtement....

encore un bouquin que j'aurai oublié la semaine prochaine...

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Le roman commence par "Après avoir résisté pendant de longs mois, après avoir ignoré jour après jour les assauts des promoteurs qui me pressaient de leur céder les lieux, j'ai fini par rendre les armes. Aujourd'hui j'ai signé la vente de la maison. Quand je dis la maison, je veux dire la maison que j'ai achetée avec Claude il y a vingt ans, et dans laquelle il n'a jamais vécu."

Je ne me suis pas précipitée sur cette lecture pour cause de Goncourt, mais parce que j'espérais que ce roman traiterait (aussi) du chagrin de la perte. Pas vraiment. Pas directement en tout cas. La douleur insondable est abordée par une succession de "Et si ….".

Comme l'histoire est (tristement) véridique, j'avoue être tentée de réserver ma critique.

D'un point de vue stylistique, les répétitions à tout va ont gêné ma lecture (par exemple, rien que trois "après" dans la 1ère phrase du roman …). le récit a été forcément lu et relu. C'est donc un choix de style pour, je suppose, faire peser sur le lecteur ce poids de l'impuissance face à la perte "évitable", l'accident bête, trop jeune pour mourir, … toutes ces formulations de la révolte qui ne hurle plus face au désastre. J'avoue qu'au bout de cent pages, cela m'a lassé. J'ai lu les cent suivantes en me forçant.

Je pense que ce roman aurait gagné à être plus court, plus condensé. Car ce récit du quotidien regorge de petits joyaux. Brigitte Giraud pose son regard aimant sur cette succession de gestes, de manies, de non-dits qui font une vie. C'est très joli cette façon qu'elle a de dénicher la vie dans tous les pores du quotidien.
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Bon voilà, il est lu, le Goncourt 2023. J'ai fini par craquer, en février 2024 !
Que peut-on en sauver ? Déjà il a le bon goût de s'appeler "Vivre vite" mais aussi de se lire vite, merci pour l'économie de temps de vie. La structuration du récit, une accumulation d'hypothèses qui culmine avec la mort du compagnon de l'autrice, est un peu originale, et la tension s'installe avec plus ou moins de précision.
À part ça... le livre souffre du syndrome de l'autofiction française : "Je l'ai vécu, donc ceci a valeur littéraire." Non, pas forcément. Questionner le réel demande un talent inouï, et malheureusement le fond social de l'ouvrage reste très nombriliste. Brigitte Giraud est sans doute très sympathique, qui sait, mais la lire nous raconter benoîtement que si elle n'avait pas acheté coup sur coup deux biens mobiliers, son amour serait peut-être en vie, nous donne envie de lui répondre "Ah oui, oui, peut-être." Déjà parce que leur amour n'est jamais incarné dans le récit, donc globalement on se fout pas mal (désolée mais c'est vrai) de la fin de celui-ci ; ensuite parce que cette "confession" ressemble furieusement à un désir de consolation bourgeois auprès du petit peuple. Cet opus aurait s'intituler "si j'avais refait l'électricité du jacuzzi plus tôt" ou "oops, j'aurais du favoriser Deauville à Courchevel."
Bref on regarde ces gens vivre, mourir, poliment invités sur le pas de la porte. Mais l'apéro ne nous sera pas servi, car on ne saurait pas mettre les patins.
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J'aurai vraiment aimé avoir apprécié ce livre. Vraiment. Mais j'aurais dû me fier à ma première pensée quand j'ai entendu son résumé pour la première fois: ce livre n'est pas pour moi. Je me suis laissée convaincre tout de même en ayant assisté à une rencontre avec Brigitte Giraud. Elle a si bellement présenté son livre que je me suis persuadée que cela pourrait me plaire. Malheureusement, je suis restée imperméable à ce récit et cela me coûte d'écrire une critique négative sur un livre qui traite d'un événement si grave et personnel. J'ai bien aimé le style d'écriture, mais ressasser le passé, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé.
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L'auteur à l'occasion de la future destruction de sa maison se rappelle l'achat de celle ci il y a 20 ans.
date qui correspond à la mort de son compagnon en moto.
Elle se rappelle les circonstances qui auraient pu éviter l'accident : si j'avais pas voulu acheter la maison , si nous n'avions pas eu la clé......
Si l'idée de départ parait bonne cette longue série de si devient vite pénible.
Si un accident et la mort d'un compagnon est toujours une épreuve au bout de 20 ans il vaut mieux vivre.....
14 tours pour choisir une femme pour un Goncourt. j'espère que le repas à était à la hauteur
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VIVRE VITE par Brigitte Giraud

LIRE VITE correspond davantage à ma lecture de ce livre lequel, je ne sais par quel mystère, a obtenu le prix Goncourt avec son écriture oralisée qui se confond à celle d'autres auteurs récents avec ses mêmes mots et expressions à la mode pour faire « branché » (phagocyter, convoquer, cool, coolitude). Un récit quelque peu narcissique : mon livre, mon éditeur, mon deuxième roman, etc. qui reprend en boucle des phrases d'hypothèse jusqu'à la page 194 où il est dit : « Il n'y a pas de si. »

Brigitte Giraud n'oublie pas de mentionner qu'elle est de gauche (comme beaucoup d'auteurs se sentent tenus de le faire) et on se surprend à lire, à la page 174 : « S'arrêter à un feu rouge est devenu une double peine, il faut se l'avouer, depuis que les pauvres, les sans-abri, les réfugiés viennent nous solliciter derrière la vitre […] » ou encore, p.142 « Prendre l'autobus était la pire des frustrations. »
***

Une patience qui peut se nommer euphorie p.58
Comme elle aurait pu dire Maman regarde comme j'ai bien fait pipi dans mon pot p.64
Je dispatche p.65
motard plus soft p.73
le planning p.75
Je me souviens d'une phrase qui m'avait percutée p.90
[…] le mot qui le phagocytait p.93
le grand ouf p.94
je n'avais pas les codes p.99
je dois convoquer une scène p.205
***

Un récit sur la culpabilité qui ne suscite que l'ennui comme émotion. Dommage.
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Le Goncourt. Mouais.
Ça commence pas mal et puis ça s'enlise sévèrement, que dis-je ça s'embourbe dans toute une série de « si »
Que voici une grande découverte sur le thème de l'accident. Voyage au pays de l'absurde, définitif ici.
Il est des livres sur le deuil qui sont beaux à mourir. Je pense ici à Anne Pauly et son très beau « Avant que j'oublie ». Et à Philippe Forest et son « Enfant éternel ».
Ici, rien de tout ça. J'ai même - outrage suprême - opté pour une lecture rapide de certains chapitres, ceux sur Tadao Baba et la conception de la mortelle moto ayant eu raison de ma patience. Ah le paragraphe sur le prix du tee shirt à l'effigie de Tadao !
En fait, c'est terrible : j'ai eu très envie de précipiter la mort de ce pauvre Claude. de le voir enfin faire son wheeling définitif. Pour en terminer avec cette purge qu'est ce bouquin où l'émotion se perd dans des considérations sans intérêt, où finalement seul subsiste le « je » de son auteur.

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