Bushido, tome 1 : Yuki, apprenti samurai

J'ai découvert Bushido au travail dans le journal de Spirou. Sur le coup je me suis dit que c'était le genre de BD qui pouvait plaire à mes élèves de collège. Alors quand je l'ai vu dans la liste de la Masse Critique, j'ai sauté sur l'occasion et ait été assez chanceuse pour être sélectionnée (merci Babelio et les éditions Dupuis !).

Mon impression de départ était la bonne, Bushido est une BD qui plaira aux collégiens, voire mêmes aux plus jeunes. Pour un adulte l'humour est un peu trop potache, mais voir un méchant perdre ses vêtements pendant un combat ou un vieillard toujours poursuivi par des mouches parce qu'il sent mauvais devrait faire rire les jeunes.

Yuki, le personnage principal, est attendrissant. Il subit les moqueries à cause de ses origines ou son physique rondouillard, mais ne baisse jamais les bras pour poursuivre ses rêves. Un bon exemple à suivre.

La fin du tome nous donne envie d'aller plus loin dans les aventures de Yuki. L'auteur nous dévoile des informations sur un personnage et nous laisse entrevoir le prochain défi du jeune héros. Même en tant qu'adulte on est pris au piège.

Les dessins sont très colorés et dans l'esprit manga, tout comme le thème des samouraï, yokaï et autres. J'ai beaucoup aimé les doubles pages intérieures de couverture avec des esquisses des personnages. La dernière de couverture peut paraître assez frustrante vu qu'il n'y a pas de résumé, mais la présentation des personnages est intrigante. Je teste cette BD sur mes élèves dès la rentrée.

Avant de commencer cette chronique, je me dois d'être honnête avec vous. Je dois vous avouez que si je n'avais pas reçu ce livre en service presse et que je l'avais croisé en rayon dans un librairie, je ne me serais pas attardée dessus.
Au départ, ce n'est pas le genre de BD, ni le genre de dessin qui me fait de l'oeil.

Cependant, je me suis penchée dessus durant mes congés, et j'ai été agréablement surprise par le contenu.

Ce premier tome nous propose de rencontrer Yuki, jeune commis de cuisine qui rêve de devenir samouraï et qui s'échappe tous les soirs afin de s'entraîner pour participer au bushido (sorte de combat entre plusieurs adversaires afin de déterminer lequel rejoindra l'armée du seigneur local).

Je ne suis pas férue de traditions japonaises, c'était donc pour moi une totale découverte par rapport au vocabulaire utilisé et aux traditions évoquées.
Cela ne m'a pas empêchée de me prendre au jeu et de découvrir cette BD, ma foi fort sympathique.

Le personnage de Yuki est un adolescent rondouillard, stigmatisé par ses camarades à cause de ses origines. Mais cela n'empêche pas notre jeune héros de persévérer et d'aller jusqu'au bout de ses envies, même si pour cela il doit en voir des vertes et des pas mûres.

Si le public auquel s'adresse cette BD est clairement estampillé jeunesse en raison de l'humour potache proposé, en tant qu'adulte on se laisse facilement entraîner dans l'histoire et on se surprend à arriver à bout de ces 56 pages avec une rapidité surprenante.

Le duo formé par Thierry Gloris et Gorobeï fonctionne très bien et nous propose une BD qui mélange habilement tradition japonaise, aventure et humour.
Les dessins, tout en courbes et en rondeurs adoucissent le côté brut des arts martiaux et soulignent également à quel public ils sont destinés.

Au final, chaque public trouvera son compte dans la lecture de cette BD, et tout le monde finira par tomber sous le charme de Yuki, personnage certes un peu naïf mais qui a, à mon sens, énormément de potentiel.
Pour ma part en tout cas, le contrat est rempli, et j'ai hâte de découvrir le second tome !

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Mon avis :

Très intéressée par cette bande-dessinée car depuis quelques temps je m'initie aux samouraïs et à leur art avec l'excellent diptyque Katana de Jean-Luc Bizien (Vent Rouge et Dragon Noir). J'apprends d'ailleurs des mots spécifiques que je suis ravie de retrouver ici et qui sont bien évidemment traduits sous l'image correspondante. Sensei, bushido, les kamis sont autant de mots qui enrichissent mon vocabulaire de néophyte et nous permettent de nous impliquer davantage dans le contexte.

Les dessins sont généreux et doux et apportent un confort visuel non négligeable. Les textes amènent, en plus de la connaissance, beaucoup d'humour et l'on sent que l'auteur s'est bien amusé.

Yuki, un jeune apprenti cuisinier rêve de devenir samouraï. La route est longue et parsemée d'embûches pour notre jeune disciple. Mais sa ténacité l'honore. L'on a hâte de connaître la suite de ses aventures.

Les Editions Dupuis nous proposent encore une fois une très sympathique histoire. Je suis plutôt friande de leur ligne éditoriale, très variée mais toujours très alléchante. Des Yôkai sont même présents, ce qui ravira les plus jeunes d'entre nous quand on sait qu'ils sont dingues de l'anime Yo-Kai Watch.

Une très bonne découverte ! A toi de te lancer maintenant petit scarabée ;)
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En tant que grande fan de BD, c'est avec un certain entrain que je me suis lancée dans Bushido, cette nouvelle BD où le Japon est à l'honneur. Je tenais à remercier les éditions Dupuis ainsi que Babelio pour l'envoi de cette BD. Dans cet album, nous suivons l'histoire de Yuki, un jeune garçon de cuisine de treize ans un peu empoté qui est prêt à tout pour devenir Samouraï.

Cette BD nous permet de nous immerger totalement dans la culture japonaise puisqu'il y a pas mal de mots japonais dans les dialogues et j'ai trouvé ça vraiment intéressant et ça permet vraiment de rentrer dans ce monde oriental. C'est sans compter sur le fait que nous découvrons un peu le mode de vie des samouraïs et des cités médiévales japonaises. En plus, certains mythes sont abordés comme celui du Tanuki, le chien viverrin qui est doté de nombreuses propriétés selon les japonais. C'est même intéressant parce qu'il y a une touche de fantastique dans cette histoire. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous spoiler mais c'est sympa.

L'histoire en elle-même est intéressante, l'univers est bon donc c'est prometteur pour la suite. Ce tome est clairement introductif parce qu'il n'y a pas vraiment de fin, il m'a manqué un petit quelque chose pour une meilleure conclusion. Lire la suite est selon moi indispensable pour avoir une histoire entière et suffisante.

Les personnages sont sympas même si on en suit vraiment que deux, Yuki notre personnage principal et son maître Miyazaki Musashi. Il sont assez bien creusés et c'est intéressant. Par contre, Yuki est un jeune garçon grassouillet et j'ai trouvé un peu agaçant que tout le monde le traite de gros ou de porcinet à chaque fois qu'ils s'adressent à lui.

Les dessins sont sympas, vifs et colorés. Ils apportent beaucoup de pep's à l'histoire et se mêlent parfaitement à l'univers écrit. Ce qui est dommage mais dans une moindre mesure c'est que les personnages ne fassent pas vraiment japonais comme Yuki.

Pour conclure, Bushido est une bande-dessinée sympa qui permet pleinement de s'immerger dans la culture japonaise même si cette histoire reste encore perfectible. Les fans de BD et du Japon sauront prendre du plaisir à découvrir cette histoire.
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Nous sommes dans une société où l'on tente (peut-être en vain) de parler de diversité et d'égalité. Un discours que l'on entend depuis un moment et les choses changent très lentement. Les règles d'un autre temps faîtes pour que certains gardent leurs privilèges doit être remis en question. D'ailleurs, c'est que le scénariste remet en question dans cette histoire. Yuki veut devenir samouraï mais il ne peut pas car il n'a pas de patronyme. Sans ce dernier pour évaluer la valeur de tes ancêtres, que vaux-tu? Une histoire de mec et de leur égo qui détermine l'avenir d'une progéniture. Déplorable. Même maintenant, être "fils de" aide à créer un avenir. Yuko a décidé qu'il arriverait à son objectif malgré ces règles absurdes. Ce n'est pas un nom qui va montrer ses compétences et sa valeur. Même si au début de l'histoire, toute l'intrigue repose sur sa véritable identité. Malgré qu'il soit grassouillet, il a une volonté de fer et un sens de l'humour bien à lui. On apprécie ce jeune garçon qui a toujours fait fi des railleries des autres gamins. La bêtise des parents se retrouvent aussi dans la bouche de leurs enfants. Dans ces réparties, on trouve des références à la culture populaire comme le fameux maître Miyagi de "Karaté Kid". Est-ce que les pré-adolescents connaissent ce film de 1984? En tout cas, c'est un bon support pour les intéresser au monde de la bd. le sujet est quelque chose de courant dans les mangas qui viennent du pays au soleil levant. le scénariste s'approprie les codes, les références culturelles et en fait quelque chose avec des références de chez nous. Une démarche très intelligente surtout que l'approche est plutôt réussie. le côté graphisme, très loin du manga, rend les choses sympathiques avec ces formes arrondies et des couleurs chaleureuses. On s'attache à notre héros que l'on a envie de suivre dans la suite.
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