Si on pouvait résumer le roman en deux mots, ce serait la TRISTESSE et le désespoir de ne pas retrouver un être cher porté disparu dans les "
banquises".
Ils étaient une famille 4 et ne seront plus que 3. Sarah, la soeur de Lisa, personnage principal du roman, décide de partir au Groenland dans les années 80. Elle ne reviendra jamais. Sarah sera portée disparue. La famille sombre, surtout les parents, dans la tristesse et la dépression. Les parents mettent en oeuvre tous les moyens possibles dans l'hypothèse où Sarah les recontacterait, mais ce moment n'est jamais arrivé. La tristesse des parents se répercute sur leur dernière fille, qui se laissera aller. Ils l'aideront à remonter la pente, et s'intéresseront
Afin, d'apporter un peu d'espoir à ses parents, Lisa décidera, 30 ans plus tard, de faire le même voyage que sa soeur. Elle rentrera bredouille avec un sac de sa soeur contenant plusieurs objets dont quelques photos et le constat de la dégradation de l'environnement en l'espace de 30 ans : le passage de la glace à l'eau.
Au-delà de la disparition de Sarah, l'auteur a voulu mettre en avant, un problème majeur et international : le réchauffement climatique et la fonte des
banquises. En effet, dans le roman La banquise,
Valentine Goby, via les propos des pécheurs et des habitants de Uummannaq, la banquise n'est plus ce qu'elle était 30 ans auparavant. Elle est nettement moins solide et fond de jour en jour.
Par ailleurs, l'auteur a aussi voulu mettre en avant ce que peut engendrer la disparition d'une personne quel que soit la façon dont elle n'a plus laissé aucune trace de vie : un appel à l'aide, une détresse psychologique, l'attente "éternelle" et la nécessité de se sentir soutenu que ce soit dans les recherches ou sur le plan moral.