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sur 496 notes
En 1948, il fait bon vivre à Brownsburg, petite bourgade rurale de Virginie. Là-bas, tout le monde se connaît, les Blancs comme les Noirs, même s'ils s'évitent bien entendu. La rue principale a ses commerces, chaque maison est bien entretenue et chaque pratiquant a son église. Bref, chacun est sa place. Les gens sont des montagnards, des familles sans histoire. On ne pense pas au bonheur à Brownsburg, on vit, tout simplement. C'est là que débarque un jour Charlie Beale avec son pick-up et ses couteaux de boucher. Sans attache, Charlie, la quarantaine, observe pendant une semaine cette petite ville, ses habitants et ses alentours. Il se fait ensuite embaucher par le boucher, Will Haislett, qui devient très vite un ami avec sa femme Alma, l'institutrice, et Sam, leur petit-garçon de cinq ans. Charmant, séduisant, travailleur, Charlie est très vite apprécié par tous les habitant. Comme eux, il savoure une vie simple entre ses moments de rêveries auprès de la rivière et ses promenades avec le petit Sam qui le surnomme affectueusement Beebo. Et puis, un jour, entre deux clientes, Charlie croise le regard de Sylvan Glass, jeune fille de 19 ans à l'allure de starlette hollywoodienne et épouse de l'homme le plus riche de la ville. La passion est née, la tragédie est en route.
Robert Goolrick, dont je lis ici le troisième ouvrage, est à nul autre pareil pour nous parler des passions de l'âme et du corps. L'histoire pourrait être très classique : un mari indifférent, une jeune épouse trop belle, un amant passionné. En bref, une histoire d'adultère et d'amants maudits. Oui, peut-être, mais c'est sans compter le talent de l'auteur. L'histoire de Charlie et de Sylvan, c'est celle de toute une ville et de toute une époque : ségrégation raciale, poids de la religion, conservatisme. Malgré la bonté, sincère, des habitant de Brownsburg, les carcans sont suffisamment serrés pour que la passion des amants vire au tragique.
Autre thème cher à l'auteur, la fin de l'enfance et de ses illusions. le petit Sam, plongé bien involontairement dans le monde des adultes, y fera ses armes. Non, l'enfance, ce n'est pas un arbre à chewing-gum, c'est le danger de la rivière qui coule sous ses hautes branches. C'est aussi un secret trop gros à porter quand on a cinq ans. Quant à Sylvan, sorte de Lolita mal ou trop aimée, perdue dans ses fantasmes et ses rêves de star, elle réalise trop tard que la vie n'est pas un film.
On l'attendait, bien sûr, l'histoire d'amour de Charlie et de Sylvan. Mais est-ce le plus sincère du roman ? Car l'amour, ici, est partout. C'est l'amour de gens simples qui accordent leur affection à un étranger, c'est l'amour inconditionnel d'un enfant pour un adulte qu'il voit comme un modèle, l'amour fidèle d'un chien pour son maître, l'amour profond d'un père et d'une mère pour leur enfant. Mais comme souvent chez Goolrick, l'amour est souvent malmené. Et c'est la qu'il est le plus terrible et le plus flamboyant.

Non, ce n'est pas une simple histoire d'amants maudits. C'est bien plus.
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"C'était une ville dans laquelle on n'avait jamais commis aucun crime (…) le péché, il y en avait, oui. D'envie et de gourmandise, de convoitise et d'orgueil. Un orgueil redoutable. Mais pas de crime."
Lorsque Charlie Beale arrive avec sa panoplie de couteaux, une pleine valise d'argent liquide et un passé inconnu, au volant de son vieux pick-up dans cette toute petite ville de Virginie (548 habitants), il va s'y intégrer et y trouver sa place.
C'est une communauté paisible - "même si chaque soir, deux ou trois hommes se saoulaient et giflaient femme et enfants", une communauté unie, soudée par sa foi religieuse ; les Noirs ont leur propre quartier en périphérie, leur propre lieu de culte.
Charlie y apporte sa dextérité professionnelle, ses performances au base-ball et sa respectueuse courtoisie envers tous, Blancs et Noirs. On le respecte lui aussi, malgré ses curieuses manières – dont celle de ne pas fréquenter l'église.
D'emblée Charlie m'est apparu comme un personnage attachant, dans son besoin de reconnaissance mais aussi de liberté. Attachantes aussi sont les femmes fortes qui gravitent dans son entourage : Alma la généreuse qui l'accueille en membre de la famille ; les vieilles jumelles, piliers de la communauté ; Claudie la couturière de génie, noire, farouchement jalouse de son indépendance.
Et puis il y a le merveilleux petit Sam, enfant curieux de tout, ami des chiens et amateur d'illustrés, qui adopte Charlie comme son héros personnel.
Mais celle qui va changer le destin de Charlie et de toute la ville, c'est Sylvan la midinette, épouse de l'homme le plus riche du coin.
Celle à qui le puritanisme ambiant ne pardonne pas ses tenues hollywoodiennes et son parler raffiné – appris à la radio, alors qu'elle grandissait dans une ferme isolée.
Celle qui veut sortir de sa condition, se démarquer de la communauté.
Des personnages très forts, dans une ambiance de drame inéluctable, presque de tragédie grecque : une belle révélation pour moi que ce romancier, hélas décédé l'an dernier.
Traduction impeccable de Marie de Prémonville.
Challenge USA : un livre, un État (Virginie)
LC thématique juin 2023 : "L'auteur est un homme"
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Un auteur dont j'apprécie beaucoup le travail m'a suggéré ce livre il y a quelques mois.
Merci à lui...
Goolrick fait partie de ces auteurs dont certains ouvrages patientent dans mon énorme PAL avec un autre titre.
Arrive un vagabond est un roman noir, enfin, pas tout à fait noir, enfin si quand même...
En fait, il commence comme un conte, une histoire qu'on se raconterait au coin du feu.
D'ailleurs, c'est un peu le sentiment qu'on a dans cette lecture, on s'imagine assis au pied d'une cheminée où notre grand-père nous raconte....
Il était une fois, il y a bien longtemps, en 1948 pour être précis, à Brownsburg, petite ville de Virginie, arrive un vagabond. Un homme à peine quarantenaire, il vient de nulle part, s'installe sur un bout de terrain au bord de la rivière et.... la vie de cette petite bourgade va changer.
Marginal discret, il s'intègre bientôt grâce à son travail et son charisme naturel. Charlie Beale devient "Beebo" dans la bouche de Sam, petit bonhomme de cinq ans qui s'attache bien vite à lui et qui le suit partout, la vie s'écoule paisible et soudain... tout bascule.
Tout devient noir. Jusqu'à une fin terrible comme on en rencontre parfois dans ce genre de roman.
Ce roman est magnifique.
Goolrick vous envoûte par son style détaché.
C'est par les yeux et les oreilles de l'enfant que l'on vit l'histoire.
Il y a des scènes magnifiques justement parce qu'elles sont vécues  a travers l'innocence et la naïveté du petit garçon.
Ce que l'auteur a réussi, c'est que, quoi que fassent les adultes de son roman, Sam ne les juge pas,  il s'interroge, il s'imagine, il craint, il est curieux, il a peur même parfois mais sait garder ses distances et surtout, il sait garder les secrets.
À mon tour de vous conseiller fortement cette lecture, vous ne le regretterez pas.
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« Il y a tant de beauté à être jeune et vagabond. Une telle splendeur, dans la passion incontrôlable. » (p. 10) Charlie Beale, récemment installé à Brownsburg, s'éprend au premier regard de la superbe Sylvan Glass. Cette beauté blonde a été achetée par son mari, le richissime et vulgaire Boaty Glass. Tout se déroule comme dans un film des années 40, à l'image de ceux qui obsèdent Sylvan. Entre mélo américain et tragédie grecque, tout est écrit dès le premier moment : Charlie et Sylvan vont vivre une passion secrète, interdite, un adultère tout simplement. Charlie est prêt à tout donner à cette femme qui a déjà saisi l'entièreté de son âme.« Il avait l'air d'un gamin de dix-huit ans. Dans cette envolée impétueuse de l'amour, son coeur s'élançait en chute libre. » (p. 200) Mais le vrai drame se passe à la hauteur de vue d'un petit garçon qui ne comprend pas tout. le jeune Sam, passionné de baseball, s'est pris d'amitié pour Charlie et le suit partout. Il devient le témoin silencieux et le complice innocent de l'amour des deux adultes. Dans la chaleur étouffante de la Virginie en plein été, ce qui se noue est irrémédiable et impossible à arrêter.

Oh que j'ai aimé cette lecture, cette façon de raconter de manière douce et dodelinante, mais pas soporifique. Il y a quelque chose de la nostalgie dans ce récit, et on comprend pourquoi quand on découvre finalement qui est le narrateur de ce drame américain de la fin des années 1940. Je me suis laissé porter par chaque page, chaque épisode de l'histoire. Je me suis attaché à tous les personnages, avec un intérêt puissant pour les secondaires, absolument indispensables à la mécanique implacable de l'intrigue. Sans savoir vraiment l'expliquer, cette lecture m'a fait du bien, m'a rappelé le pouvoir imbattable d'évasion qu'offre la littérature et l'imagination. J'ai refermé ce roman infiniment triste, mais surtout profondément reconnaissante. « À chaque tournant de la route, la campagne enchantait son coeur. Elle le brisait et le réparait dans un même élan. Elle était à la fois sauvage et douce. Elle réconfortait son âme. » (p. 139) du même Robert Goolrick, je vous recommande le premier roman, Une femme simple et honnête, que j'avais tout autant apprécié. J'ai laissé passer trop de temps entre ces deux textes, je vais m'empresser de trouver le reste des livres de cet auteur !
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Ouah ! En premier il y a cette belle écriture qui peut nous transporter partout. Troisième livre que je lis de ce romancier après Féroces et La Chute des princes. Et bien il est bon à chaque fois et dans des registres très différents. Je suis définitivement conquise. Un vrai écrivain. L‘histoire ? Un homme débarque dans une petite ville de Virginie où il trouvera une place de boucher, son métier. Il sympathise avec le couple, mais surtout avec leur enfant de 5 ans. Il est vite accepté dans cette communauté de blancs et de noirs, dont certains ont un rôle. Tout va bien, jusqu'au jour où une jeune femme fatale entre dans la boutique et l'amour fou et dévastateur, lui tombe dessus. Des scènes fortes, comme celle du tribunal. Un vagabond qui nous emmène en voyage sur les traumatismes de l'enfance sous la plume talentueuse de Robert Goolrick.
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Arrive un Vagabond et, très vite, se forme un triangle amoureux peu conventionnel. Une femme enfant, un homme bon et sympathique qui, à peine son sac posé, tombe sous le charme, et un innocent petit gamin qui, s'attachant à ce nouvel ami, va être témoin de choses qu'il n'aurait pas du voir.
Il y a aussi le mari, mais il ne joue qu'un rôle secondaire :
« le cinéma lui coûta sa femme, car une fois éteintes les lumières dans le State Theater, dès que la première image se mit à clignoter sur l'écran, dès qu'elle vit ces images énormes et magnifiques et qu'elle entendit ces voix parler comme dans aucun autre pays que celui du cinéma, Sylvan cessa instantanément et définitivement de lui appartenir. A partir de cette première séance, elle appartint corps et âme au cinéma. »
La femme fatale rêvait donc d'une vie en cinémascope, se prenant pour Lauren Bacall aux côtés de Bogart. L'enfant croyait avoir trouvé, avant l'heure des Marvel, son super-héros. Charlie, le héros, croyait vivre le grand amour mais n'était qu'un figurant.
« C'était la fin de l'après-midi, et la deuxième fois qu'il la voyait. Mais cela avait suffi. le film avait démarré. »
Dans la Virginie rurale de la fin des années 40, voici que se met en place un fatal engrenage sur fond de tradition, de résignation, de ségrégation raciale assumée et acceptée, mais aussi de convoitise, de secrets, de prêches et de sermons enflammés. Cela sent très fort la tragédie grecque même si tout commence de façon bucolique, en musique et au cinéma dont les jeunes générations ont du mal à imaginer la féérie qu'il représentait au lendemain de la guerre.
« Toute cette musique country était une découverte pour lui, et il aimait ça. Il se sentait chez lui parmi ces voix de montagne fluettes qui racontaient le paradis et l'enfer, la trahison et le deuil. Parfois les chansons parlaient d'amour et de meurtre… quelque chose qui rappelait à Charlie ce qu'on ressentait quand on était amoureux, et qui lui donnait l'envie de l'être de nouveau. »
« Ce soir-là, on donnait le Grand Sommeil. Les subtilités de l'intrigue (lui) échappèrent totalement …, mais il y avait Lauren Bacall, une fille pratiquement du même âge qu'elle,… et elle tombait amoureuse de Bogart, un homme qui … ne jouait même pas la comédie ; il était cette façon de parler et de fumer ses cigarettes. A l'évidence, il était assez vieux pour être son père. Elle sut immédiatement qu'elle était Bacall,... Et si une chose était bien certaine, c'est que Boaty (son mari) n'était pas Bogart. »
On apprécie la description de la société rurale et traditionnelle de la Virginie dont est issu l'auteur et qu'il pare, au fil de son récit, de vertus touristiques assez peu inattendues. Les personnages sont attachants, y compris les seconds rôles (les parents de l'enfant, le frère du « vagabond », la couturière), il y a beaucoup de bons sentiments ce qui, d'ordinaire donne des récits ennuyeux. Ici, nous avons l'exception qui confirme la règle. La lecture est très agréable, l'intrigue captivante et le récit très cinématographique, ce qui est bien naturel eu égard à l'un des thèmes du roman, mais pas si facile que ça à réussir.
Ce livre a eu beaucoup de succès. Si vous ne l'avez pas encore lu, allez-y. Remontez le temps et partez pour Brownsburg, vous ne le regretterez pas. Et surtout, ne pensez pas qu'il s'agit d'une histoire à l'eau de rose. Charlie avait pourtant été prévenu :
« Monsieur Beale, je ne vois pas vraiment quelle différence cela peut faire que je sois mariée. En outre, sachez … que je fais toujours très attention à mon coeur. Faites-en autant. »
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Robert Goolrick signe avec « Arrive un vagabond » un roman d'une force singulière sur l'amour et ses démons. Dans cette Amérique ségrégationniste de l'immédiat après guerre, où le poids du regard de la communauté est encore au coeur des relations humaines, l'histoire contée ne peut laisser indifférente. Jamais mièvre, l'auteur insiste sur ce qui peut nous construire ou nous détruire, dans un même élan, avec la pulsion amoureuse qui est toujours ou presque adversaire de la raison. Tragédie grecque où l'amour est placé au dessus de tout, réflexion sous-jacente sur le destin et ses jeux d'ombre et de lumière, quête rédemptrice sans Sauveur, il y a quelque chose de l'ordre de l'universel dans cet ouvrage. Une bien belle réussite.
Lien : https://thedude524.com/2014/..
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Fin des années quarante, dans une petite ville de Virginie, la vie s'écoule paisible, chacun est à sa place, chacun sait et fait ce qu'il a à faire, pas un poil qui dépasse, pas d'émotions inutiles.

Et puis, un homme, venu d'ailleurs, arrive et s'installe. Il fait son trou et sa place dans ce tout petit monde car c'est un homme bien et qui est lassé d'errer et souhaite prendre racines. Il aime cette terre, il apprécie les gens, il se plie aux us et coutumes, seule sa rencontre avec dieu n'a pas lieu. Seule l'église noire est tolérante mais il est blanc, on est en Virginie , on ne se mélange pas comme ça ...

Et puis arrive la femme, une belle pin-up de cinéma, de celle qui déguisée en friandise sexuelle, allume le regard et les sens de l'homme. Ce qui doit arriver arrive, bien sûr, mais la dame est mariée, les histoires d'amour sont souvent contrariées...

C'est un régal à lire, une ambiance poisseuse où le drame monte . J'y ai retrouvé comme un air de "L été meurtrier" ou "L'été en pente douce"ces films où on c'est d'avance que c'est perdu, la fille est trop belle, le gars trop honnête et on ne peut en vouloir à personne. Un roman noir sur trame d'histoire d'amour...
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Quand en 1948 Charlie Beale vient s'installer à Brownburg, petite ville rurale de Virginie, on ne recense aucun crime depuis longtemps.

La ségrégation existe, mais la cohabitation entre noirs et blancs est pacifique. Toutes les églises se côtoient, et chacun est libre de croire comme il veut. Charlie est travailleur et sérieux. Rapidement il trouve un emploi et un toit chez la famille qui tient la boucherie de la ville. Il achète des terres, une maison et assiste aux offices religieux. Will Haislett, son patron, la femme de celui-ci, et leur jeune fils Sam deviennent ses amis et sa nouvelle famille.

Le destin de Charlie bascule le jour où la jeune et belle Sylvan Glass franchit la porte de la boucherie. Il en tombe instantanément fol amoureux, c'est le début de ses ennuis car Sylvan est mariée à l'homme le plus riche de la région et rêve d'Hollywood. Désormais pour Charlie, plus rien n'existe hors cet amour et Brownburg et ses habitants vont en être durablement changés.

Car dans ce monde d'hommes où elles peuvent être achetées, aimées au-delà de leur désir ou rejetées, des femmes vont devoir trouver leur place. Les noirs savent que leur liberté est précaire et liée entièrement au bon vouloir des blancs. Des enfants seront trahis par des adultes et perdront leur innocence.

Arrive un vagabond n'est pas sans nous rappeler Féroces, le roman autobiographique de Robert Goolrick ; on y retrouve son évocation si juste des turpitudes et souffrances humaines, avec pour toile de fond le Sud des Etats-Unis des années 50. Vingt ans après celle de Faulkner, l'Amérique de Goolrick est toujours raciste, puritaine et sexiste. Aujourd'hui encore, alors qu'un président noir a été élu, on peut se demander si ces vieux démons ont vraiment disparu.

Avec ce roman, dans un style clair et descriptif proche de l'esthétique cinématographique, Robert Goolrick nous fait vivre des instants de tension extrême jusqu'à une fin terrible et spectaculaire.
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Sur fond de chronique sociale naturaliste d'une bourgade américaine en 1948, "Arrive un vagabond" déroule le fil tragique d'un drame passionnel, l'ensemble étant servi par une plume incisive et lumineuse.

Merci à ma libraire de m'avoir orientée vers Robert Goolrick, que j'ai bien l'intention de rencontrer de nouveau.
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