Le Scrameustache, tome 7 : Les Galaxiens

Autant la dialectique Khéna/Scrameustache vs. Georges Caillau me laisse un peu froid, autant le maelstrom produit par les galaxiens me met aux anges.

Ce tome 7 est la suite directe du précédent. Il s'agit de retrouver la navette des galaxiens, après avoir récupéré l'extra-terrestre à l'hôpital. Les recherches mènent droit vers une caserne où quelques pointes assistent au démontage de la navette.

Sans en avoir la certitude, j'ai l'impression que Gos a caricaturé Peyo en militaire autour de la navette. Voire, Gos pourrait s'être caricaturé lui-même... Dans l'entrepôt, le lecteur a droit à une brochette de jeux de mots assez typiques de la série, avec le "tout baigne dans l'huile" lancé par le planton (avec des balles à blanc comme il se doit dans l'armée belge) à un supérieur qui vient de tomber dans un tonneau d'huile de vidange...

La suite est menée à toute vitesse, avec la révélation des galaxiens au monde entier (dont Gos élude toute implication éthique, mondiale, politique, militaire, etc.), la pollution d'un site de captage d'eau, la suspiscion à l'encontre des galaxiens, une course-poursuite épique, un joli passage avec les enfants qui vont porter des provisions aux extra-terrstres retranchés dans les ruines du château (le dialogue entre la gamine du fabricant de jouets et le gendarme vaut son pesant de cacahuètes), et le happy end final.

J'allais oublier l'épisode de changement de fonctions des galaxiens, en pleine nuit, pour procéder à l'échange des uniformes... Ces galaxiens ont un côté "fourriériste" assez incroyable, et inédit dans une BD pour enfants.

Cela file à toute allure, et on est dans une très bonne BD pour enfant, avec des thématiques écologistes (mais pas naïves pour autant, malgré l'année de parution, 1986).

Je pensais avoir atteint le summum du comique dans cette série avec le tome précédent, eh bien je me trompais. Dans ce volume 7, les gags s'enchaînent à une allure vertigineuse. Les Galaxiens tiennent la vedette ; pour un peu, ils éclipseraient le Scrameustache ! Même Oncle Georges est conquis : après avoir bien grommelé et bien râlé au début (c'est Oncle Georges, on a l'habitude !), il les adopte. Preuve ultime que ces Galaxiens sont irrésistibles.
Pour ma part, je ne cherche pas du tout à résister, et vais de ce pas me procurer le tome 8.

la suite de la fugue du scrameustache. Un vrai plaisir, des fous rires à chaque page, si pas chaque ligne.
C'est aussi l'apparition des Galaxiens. Je ne sais pas si GOS avait une idée d'ensemble quand il a crée le premier volume, mais j'adore la façon dont il fait évoluer les personnages, les ajoutes qui tiennent très bien la route avec la suite.
En tout cas, il a un talent fou