Astérix, tome 11 : Le bouclier Arverne

Tout commence avec un retour en arrière.... Flash Back pour les champions de l'Anglicisme... Et très vite on a le chef, Abraracourcix qui est en pleine crise de foie... Utilisé Vercingétorix comme prétexte pour plagier les cures thermales... Il n'y a qu'Uderzo pour avoir de telles idées!! Et cela marche... Et l'on comprend aujourd'hui pourquoi les gens ne savent plus où se trouve Alésia!! On on a honte et on oublie... Et quand on relit l''album, on rit d'autant plus que l'on pense au Sketch de Roland Magdane, qui tellement affamé bouffe n'importe quoi dans sa cure amaigrissante... Si vous n'avez pas lu son sketch, cela vaux le détour... Et on y repense d'autant plus que même Obélix doit défendre les os donnés à Idéfix dans cet album... Bref à peut près la même ambiance, mais version gauloise... Et à chercher Alésia, on cherche aussi un bouclier... Cela tourne à la recherche historique a coup de Alesia, connait pas... Nous ne chavons pas ou ch'est, Alégia !Aux accents chuintant des Avernes...

Voilà une BD, lue et relue durant mon enfance puis mon adolescence (toutes deux depuis longtemps disparues), que je pensais connaître et que je redécouvre. le thème principal est connu: pour abus de bonnes choses, Abraracourcix est envoyé en cure à Vichy. Mais c'est, à mon avis, un faux thème. Je m'explique... S'ensuivent moult aventures cocasses autour de la diète de rigueur, puis au contact des Arvernes et leur délicieux chuintement (non, che n'est pas un acchent...), et enfin à la recherche du Bouclier que Vercingetorix déposa (jeta...) aux pieds de César en signe de reddition aux Romains.

Et là, on arrive au vrai thème de la BD. le souvenir, la mémoire, une forme de chauvinisme de bon aloi (non, pas de sauvinisme), de quête identitiaire positive, englobante. Il n'y a aucun dénigrement chez les auteurs. Nulle moquerie quand les Arvernes s'expriment. Les auteurs exhortent la fierté d'un sentiment d'appartenance, qui contraste avec l'apitoiement du début du tome avec cette phrase mythique Alejia, Alejia, où ch'est, cha, Alejia...

Pour l'anecdote, tout enfant, j'ai été intrigué par cette saillie et je me suis mis en quête d'informations. A l'époque, les historiens entretenaient encore un doute sur la localisation du lieu de la bataille. Doute dans lequel Goscinny et Uderzo se sont engouffrés. On découvre en fin de tome un César juste et impitoyable, exemple bédéesque de la pax romana, qui punit les Romains et s'incline devant l'opiniâtreté gauloise.

A une époque où la quête identitaire semble ne se construire que par la négation, par l'exclusion de l'autre, cette BD est une révélation.

Je terminerai de manière plus légère encore en pointant quelques saines réflexions d'Obelix ne pouvant accepter que l'on soit malade de trop manger (d'ailleurs, il accepte mal l'idée que l'on puisse trop manger...). Preuve de nouveau de la grande actualité de ce tome, indémodable.

11ème tome des aventures d'Astérix et Obélix, publié en 1968, juste avant Astérix aux jeux olympiques.

Bien qu'il ne s'agisse pas forcement d'un des albums les plus connus de la saga - un de ceux que l'on cite spontanément, comme Astérix et cléopâtre - , c'est pourtant un des bébés de la grande période de Goscinny et Uderzo (mazette, quels dessins !), et un de mes préférés.

Comme quasiment pour chaque album, Goscinny trouve un point de départ, le prétexte d'une quête loin du village gaulois pour justifier le départ en voyage d'Astérix et Obélix. Ici, c'est la quête du bouclier qui symbolise la victoire de Jules César sur Vercingétorix et sur les gaulois.

Dès la première planche, un flashback formidablement mis en scène, Goscinny fait coup double : il plante le décor (en révélant le prétexte), tout en préparant le switch malin qui, 40 planches plus loin, permettra de boucler la quête de nos amis gaulois.

Après, c'est une succession ininterrompue de morceaux de bravoure, tous plus drôles les uns que les autres : avec le bouclier arverne, le lecteur éclate de rire à chaque page, et souvent plusieurs fois par page ! Que je me permette de vous en rappeler quelques uns :

- La crise de foie monstrueuse de ce gourmand d'Abraracourcix, qui ne supporte plus le moindre contact sur son ventre.
- le plongeon d'Obélix dans la piscine de la cure, provoquant l'éjection de la totalité de l'eau hors du bassin : avec Obélix, c'est soit lui, soit l'eau, mais pas les deux !
- Les innombrables jeux de mots et plaisanteries autour de l'Auvergne (l'accent; le goût pour le vin et les charbons; la fouille des caves à charbon par les romains).
- le formidable personnage de Caïus Joligibus, le pire tire-au-flanc alcoolique de tous les légionnaires romains, auteur de la merveilleuse théorie de la "demi-dalle" («Ben, j'ai fini la première moitié de la première dalle. Je souffle un peu, je finis la deuxième moitié de la première dalle, je souffle un peu, je passe à la première moitié de la deuxième, je souf…»).
- L'invention du message instantané romain, avec l'interception de la communication par Obélix.
- Sans oublier la plus belle page de toute la saga résumant l'amitié indéfectible existant entre Obélix et Astérix, cette merveilleuse planche 31 d'une délicatesse infinie !

Voilà, j'en passe et des meilleures : redécouvrez le bouclier arverne et distribuez-le autour de vous, par Toutatis !
Lien : https://www.letournepage.com..

Un 11ème opus hilarant ! Alors qu'Abraracourcix part en cure à cause d'une crise de foie (jusqu'à hurler de douleur lorsqu'une feuille se pose sur son ventre !), les Romains recherchent le Bouclier Arverne (le fameux bouclier que Vercingétorix avait déposé aux pieds de Cesar).
Astérix et Obélix s'en mêlent. On suit alors cette histoire grâce au scénario de Goscinny toujours aussi bien ficelé et au dessin d'Uderzo qui atteint la perfection ! Dédicace à Caius Joligibus dont les exploits sont à hurler de rire.

Un excellent Astérix. Des dessins à l'histoire en passant par les textes, tout y est parfait, on ne s'en lasse pas.

Abraracourix , le chef du village gaulois, se doit d'aller faire une cure en pays Arverne après avoir trop festoyé. Accompagné par Astérix et Obélix, cette aventure devient assez originale lorsque les Romains s'en mêlent. Astérix et Obélix doivent empêcher César de mettre la main sur le bouclier de Vercingétorix.

Les références à l'histoire de la Gaulle sont nombreuses et très appréciables , les jeux de mots et gags à la hauteur des meilleurs albums de la saga.

Un bon cru, toujours plein d'humour. Un peu plus centré sur le chef du village, qui part en cure dans notre belle Auvergne accompagné de ses fidèles amis comme gardes du corps. Pas le meilleur des albums d'Astérix pour moi, mais tellement au dessus de la moyenne quand même ....

Après que Vércingétorix ait déposé ses armes devant César, un jeune légionnaire romain a pris un beau bouclier et il est parti...

Un des meilleurs, un classique, Astérix et Obélix accompagnent Abraracourcix en cure en Auvergne, et en même temps, sont impliqués dans la recherche du bouclier de Vercingétorix.

Sorti en 1968, c'est truculent à souhait, avec des citations d'anthologie.

A déguster sans aucune modération, aucun risque d'indigestion, votre foie ne craint rien !

Un grand classique des BD !

Pour moi il se classe parmi les meilleurs tomes de la série. Il a toujours autant d'humour qui sont présents dans tous les dialogues de l'épisode ! Cela doit faire au moins 3 fois que je relis la BD, je conseille pour tout âge !