Dans les années 50, les communistes inflitrent les plus hautes sphères de l'état. le MI5 n'est pas épargné, et tente de débusquer les coupables. Poiunt de départ qui pourrait faire penser à un récit d'espionnage. Hors, ce n'est pas le cas. Délire débridé dans lequel les agents doubles s'enfilent joyeusement, où les contre-espions expérimentent des gadgets hasardeux, où la bonne éducation britannique laisse transparaître ce qu'elle peut avoir de plus discriminatoire.
Lutte des classes et Chute des corps ?
Non, les classes chutent tandis que les corps luttent langoureusement.
Et le langage, les mots, se retrouvent sans dessus, dessous.
Mise en abîme, destruction des clichés, emboitement des corps et des destins.
En fait, ce n'est pas trop ma came mais je reconnais que c'est bien fait.
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Une bd pleine de dérision. A lire surtout pour le coup de crayon, un graphisme qui illustre le côté "déjanté" de l'histoire.
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L'histoire d'espionnage est radicalement détournée en farce grinçante, feuilletonesque, de plus en plus débridée, gonflée de vraies-fausses énigmes dérisoires, où le grotesque des situations sert de loupe grossissante sur les vices, les hypocrisies et les ridicules d'un monde qui, littéralement, se désagrège sous nos yeux.
Lire la critique sur le site : Telerama