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3,66

sur 1543 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
un peu déçue par la fin....
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Oui ce sont deux « clichés » de l'espèce humaine qui s'affrontent sur le terrain des idées, oui c'est fleur bleue, oui cela est mielleux et débordant de bon sentiments naïfs. Mais cela a le mérite de passer un message clair et universel. Sorte de piqure de rappels dont tout le monde a besoin à un moment donné. Un prof de philo habitué au confort d'une classe climatisée remonte le fil du décès de sa compagne jusqu'en Amazonie et y découvre un peuple avec une philosophie de vie basée sur la nature et le respect profond du « vivre ensemble en harmonie ». L'individualisme occidentale pro consumériste face aux sauvages d'Amazonie qui se contente d'une goutte d'eau sur un pétale de fleur pour être heureux. C'est en retournant à la simplicité pure et saine que l'on découvre le secret du bonheur au quotidien.
Difficile d'être critique envers un message qui se veut abordable et positif. C'est bien écrit, fluide.. à mon sens plus un manuel du "comment revenir aux choses simples" qu'un véritable roman avec une intrigue profonde ici, c'est le message qui est important.
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J'ai eu beaucoup de difficultés pour rentrer dans l'histoire... Il faut s'accrocher pour aller jusqu'au bout. Malgré tout c'est quand même une belle leçon sur notre société de consommation et d'individualisme !
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Ce livre m'a rappelé un mélange de mes cours de philosophie en terminale, de mes cours de biologie et de mes cours de français ainsi que certains documentaires sur les tribus équatoriales. Des souvenirs qui m'ont fait dire que ce livre ne m'a rien appris.
J'ai apprécié la réflexion et la satyre de la société actuelle (notamment certaines référence à une actualité très récente) mais j'ai trouvé que le côté très simpliste de l'histoire gâchait tout.
Tout (ou presque) est très prévisible. Les expérimentations sur les indigènes, le côté pervers des guides, le prof de philo un peu perdu qui se cherche… tout est couru d'avance et c'est fort dommage. Ce livre aurait pu être intéressant mais finalement, je me suis ennuyée.
Lien : http://voxpopuleek.fr/2013/0..
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L'idée de Laurent Gounelle est intéressante. Elle propose de regarder les mécanismes de nos propres sociétés. Qui sont par là même critiquées par rapport à l'état de nature (à la Rousseau), de partage et de solidarité qui règne initialement.
Il y a aussi quelques références à Marc-Aurèle qui émaillent le récit. Mais cela tient de la citation plus que de l'appréhension des textes antiques. J'aurais aimé que ce coté soit plus fouillé.
Quant au style, j'ai du mal à me rendre compte à l'écoute mais il m'a semblé simple, fluide mais sans grande originalité. Et la fin est un peu trop convenue.
Lien : http://pralinerie.blogspot.f..
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Histoire d'une vengeance dont la technique est de pervertir une tribu en la contraignant à la civilisation
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C'est un ouvrage facile à lire, je me suis plongée dedans très vite.
C'est limpide, fluide, l'auteur nous livre les éléments essentiels au fur et à mesure que l'on avance dans notre lecture. On n'a pas trop de questions à se poser, c'est parfait pour se détendre. D'ailleurs, je l'ai trouvé sur table de la médiathèque qui avait rassemblé à cet effet des ouvrages pour le bien-être, la détente, l'esprit zen… C'est clair, je ne me suis pas foulée le mono-neurone en lisant "Le philosophe n'était pas sage" pourtant cette lecture n'était pas si idiote que cela, au contraire.

Oui, il faut se méfier des idées toute faites ou des raccourcis.
Un roman qui se lit sans forcer n'est pas forcément un roman idiot. Il peut sous des airs très accessibles pointer le doigt sur des faits essentiels. Ces derniers nous semblent tellement familiers que l'on n'y prête plus vraiment beaucoup d'attention et pourtant… A y réfléchir deux minutes…
Déjà rien que le titre. un philosophe, c'est en général un homme ou une femme qui apprivoise la sagesse par les écrits des anciens, l'études des lettres classiques… Bref, un sage en devenir qui ne se jette pas la tête baissée dans les problèmes, les galères et autres. Enfin en théorie… Il y a toujours un monde entre les concepts et la mise en pratique.

J'ai lu très rapidement cet ouvrage grâce justement à cette écriture agréable, fluide, limite limpide, presque trop…
Je ne me suis pas ennuyée, mais j'avoue ne pas avoir été non plus trop bousculée. Je pouvais prévoir les rebondissements et c'est un peu dommage. Pour le suspens, je repasserai.
Côté humour, je ne me suis pas bidonnée non plus même si quelques petites phrases ici ou là n'étaient pas sans me faire sourire.

J'avoue avoir tourné les pages pour voir si je n'allais pas être surprise à un moment donné, mais non, pas plus que cela non plus.
Et le pire dans cette lecture, c'est que je me sentais presque mal de voir quel portrait Laurent Gounelle dressait de notre société actuelle. Non pas qu'il avait tort, non bien au contraire, hélas. Je culpabilisais d'en faire partie car même si j'essaie de lutter contre, ce n'est pas moi, modeste jeune femme qui va révolutionner le monde ! Mes actions, mon mode de pensée, c'est bien peu de chose en réalité.
Laurent Gounelle enfonce beaucoup de portes ouvertes à mon sens, mais c'est sans doute un mal nécessaire pour toucher un large public et espérer provoquer un minimum de prise de conscience collective.

Un roman qui ne démérite pas, mais dont j'attendais peut-être qu'il aille un peu plus loin.
Je vous le recommande tout de même, il y a tellement plus mauvais dans les rayons !!!!
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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Plus proche du conte allégorique que d'un roman au sens moderne du terme, le récit de Laurent Gounelle nous entraîne au coeur de la forêt amazonienne, celle dont on ne revient pas. C'est là que vit une tribu indienne en totale harmonie avec la nature loin des leurres clinquants qui pourrissent notre vie de civilisés. Jusqu'au jour où Sandro, un veuf éploré, débarque chez eux avec une troupe de mercenaires pour les faire expier du meurtre de son épouse. Prêts à en découdre, les gros beaufs voient leurs plans de vengeance échouer comme autant de coups d'épée dans l'eau. C'est alors que Sandro élabore un plan machiavélique pour assouvir ses pulsions de représailles : corrompre leur société en y propageant tous les maux qui font des sociétés dites évoluées un cauchemar pour les individus : consommation, convoitise, compétition et leur conséquence, la violence. Même l'apprentie chamane s'y fourvoie. Il faudra une conjonction de prises de conscience pour démêler le mortifère écheveau tissé par la triste bande.

Le propos prend une tournure très manichéenne, exploitant clairement le mythe du bon sauvage, contaminé au sens propre comme au figuré par les virus de la civilisation, comme au temps des invasions coloniales. L'auteur entend démontrer comment l'on peut créer un sentiment de frustration en inoculant le sentiment d'un besoin créé de toute pièce. Les changements induits sont si brutaux que les origines du mal sont simples à identifier et donc réversibles. Mais qu'en est-il de notre monde coupé depuis si longtemps de ses racines?

Impression globale de déjà vu, déjà lu, de spiritualité pour les nuls et d'exploitation d'un filon tendance



Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Je suis bien embêtée car je ne saurais donner un avis tranché sur ce roman.
J'ai trouvé l'histoire horrible, et c'est avec une boule au ventre permanente que j'ai lu chaque page de ce livre. Il ne s'agit ni plus ni moins que d'être spectateur de la lente descente aux enfers de tout un peuple, sous le regard d'un bourreau prenant un malin plaisir à le rendre malheureux. Bien sûr, comme dans chacun de ses romans, Laurent Gounelle met en scène une histoire pour nous faire passer un message sur la vie, ou plutôt sur la façon de vivre, de bien vivre, cette vie qui nous est accordée. On peut dire que cette fois il a frappé fort. Voulait-il choquer pour mieux faire réagir le lecteur ? Etait-ce nécessaire ? Toujours est-il que c'est ce choix là qu'il a fait, et que ça m'a beaucoup dérangée.
Par ailleurs, l'écriture reste agréable à lire, pas très compliquée, mais je pense qu'il le faut pour que le lecteur reste accroché jusqu'au dernier mot de la dernière page. Cela permet également de toucher un large public, et c'est quand même le but de ce type de roman.
Malgré mon dégout, je ne saurais déconseiller ce livre. C'est une lecture qui m'a fait réfléchir, qui me permet de faire le parallèle avec ma propre vie, et que je garderai en mémoire un moment, peut-être plus que L'homme qui voulait être heureux finalement.
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Depuis la disparition de Tiffany dans une tribu de la forêt tropicale, Sandro, professeur de philosophie souhaite partir la venger. Il s'associe aux guides qui ont ramené la dépouille de Tiffany, Roberto Krakus et ses hommes.

Installés au coeur de ce village indien, Sandro souhaite par l'intermédiaire de Krakus faire souffrir ce peuple à petit feu.

Il va donc insidieusement insérer les dérives de la société occidentale au coeur de ce village peuplé de naïfs amoureux de la nature.

Le récit devient alors une comédie douce amère en détaillant chaque expérience pilotée par Krakus. Petit à petit, les indiens découvrent l'individualisme, les mauvaises nouvelles du rendez-vous quotidien du Jungle Time, la violence, la société de consommation,la compétition, la monnaie, l'addiction, le doute, la jalousie.

Seuls Elianta, une jeune chamane et Mojag le conteur tenteront de résister. Krakus, le mercenaire prend goût à ce pouvoir de leader, cet amusement de pouvoir modeler un peuple à son image.

L'auteur dénonce ainsi les dérives des sociétés occidentales qui perdent le goût de la nature, la confiance en soi et l'amour d'autrui.

Laurent Gounelle écrit ainsi une fable sans prétention, une histoire assez simple pour rire gentiment des travers de nos sociétés. On sourit souvent en retrouvant certaines analogies avec notre vie (télévision, éducation, mode)

"Les mauvaises nouvelles, les problèmes, les dangers accaparent toute notre attention car ils stimulent notre instinct de survie."

" On va sabrer complètement leur confiance en soi : en classe, on va s'arranger pour jamais les valoriser, mais au contraire pointer du doigt la moindre erreur, la moindre petite faute...À longueur de journée."

" D'un côté, on va susciter le désir de ces sucreries en les mettant incessamment sous les yeux des Indiens, et de l'autre, on va continuer à leur faire croire qu'un beau corps est un corps mince."

Grâce à ce roman, l'auteur nous propose de réfléchir plaisamment aux dérives de la société actuelle, rappelle souvent des évidences sans vouloir traiter la globalité du problème philosophique (progrès et société de consommation).

" Souviens-toi : le secret, c'est d'aimer. Aime ta vie sans rien désirer que tu n'aimes déjà et tu goûteras la sérénité des Dieux."
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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