AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782377970063
84 pages
GM EDITIONS (01/10/2017)
2.5/5   2 notes
Résumé :
Scènes backstage, jets privés et limousines roulant vers le prochain concert : ce film nous montre la vie des rock stars sur la route. Et la puissance tellurique de Led Zeppelin sur scène, qui y déroule ses hits imparables et volcaniques.
Dans son livre, Alain Gouvrion nous entraîne dans les coulisses de la tournée 1973 où Jimmy Page, véritable âme (damnée) du groupe, brille en guitar hero et en grand architecte sonore du groupe.
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après The song remains the sameVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Last but not least, voici Alain Gouvrion le dernier de mes Darth Vadors, rédacteur en chef félon de Rolling Stone qui s'est évertué, non sans un certain succès je dois l'admettre, à bien me pourrir la vie. Des années durant, Gouvrion était le plus cool des cools, fidèle en amitié et solide comme le roc, avec sa vieille bande de potes journalistes. Comme la belle maxime yankee le pose si bien : you scratch my back, I'll scratch yours…littéralement : tu me grattes le dos et moi ensuite je te gratte le tien. Gouvrion rédac chef m'a fait bosser, et moi en retour, devenu rédac chef, je l'ai fait bosser. Non par clientélisme, mais par respect pour la valeur de l'homme et du travail fourni. Mais, un beau jour, après vraisemblablement un voyage de presse,Gouvrion, malgré ses soixante balais bien tapés se prend à croire qu'il est soudain redevenu un ado et « tombe amoureux » d'une blonde collègue un peu fripée. Main dans la main, comme dans les chansons des 60's, il se prend au jeu de la romance. C'est son droit, même si cela parait quelque peu ridicule, à leurs âges bien avancés, de succomber au démon de minuit largement passé. Mais là où le bât blesse, c'est qu'au nom de cet amour exclusif, il se livre à un joyeux jeu de massacre. D'abord son épouse, Brigitte, éjectée du jour au lendemain sans crier gare. Puis ensuite c'est au tour des vieux potes journalistes. Forcément, la nouvelle, appelons là PG, est également rédactrice et il faut bien faire bouillir la marmite du foyer, comme dirait François Fillon. du Penelope avant l'heure, en quelque sorte. Mais comme à Rolling Stone, la peau de chagrin des piges se réduit de jour en jour, proportionnellement à la chute des ventes, et qu'il vaut mieux engraisser madame que nourrir tous ces vieux gars, nous devenons soudainement des hommes à abattre. Et, vérifiant à nouveau l'antique idiome de « qui veut noyer son chien l'accuse d'avoir la rage », sans crier gare se fait entendre une petite musique tristement familière : « dixit il avait beaucoup de problèmes avec mon écriture, qu'il perdait du temps à reprendre et corriger mes papiers. Que je n'apportais aucune idée neuve…bla bla bla ». On parle d'un canard où si le mec que tu places en couverture n'est pas mort, tu ne vends pas, cela ne manquait pas d'aplomb. Venant d'un mec qui distribuait des colles dans une école primaire, lorsque je serrais les mains de Bob Marley, Serge Gainsbourg, Prince, Mick Jagger ou George Harrison c'est assez croustillant. Dans les 90's,Gouvrion grand reporter pour la « presse jeunes », est cul et chemise avec Alliage, les Backstreet Boys et les 2B3, lorsque je tends mon micro à Depeche Mode, REM ou U2…on a les stars que l'on mérite ! AGPourtant, je dois reconnaitre que ce bon Gouvrion a su se montrer particulièrement créatif dans l'ignominie, choisissant de cesser brusquement de me faire travailler pour Rolling Stone …mais sans me licencier pour autant ; me laissant dans un fucking no man's land juridique où j'étais toujours salarié d'un journal qui ne me payait pas et par conséquent m'empêchait de toucher ni indemnité ni indemnisation de Pole Emploi. La joke a tout de même duré trois ans, avant que le Tribunal ne condamne Alain Gouvrion et son employeur Michel Birnbaum sur tous les torts. Sauf que… l'employeur véreux ayant mis la clé sous la porte et monté dés le lendemain une société clone basée à la même adresse, avec la même activité, exploitant les mêmes titres de presse, portant la même raison sociale, mais à une lettre près, histoire de pousser à fond le cynisme, et comme seule différence un nouveau gérant: l'ex-directeur commercial de la précédente entité ; ce sont donc finalement nos impôts, vos impôts qui vont m'indemniser, via le fond de garantie de l'Etat. Elle n'est pas belle la vie des pourris ? Quant à Gouvrion, il vient de prendre une retraite, parait-il, bien méritée, mais vu de tout l'alcool qu'il a ingurgité- et qu'il doit continuer à descendre- et toutes les clopes, des clous de cercueil comme le disait si bien mon fumeur de Gitanes favori, qu'il s'est grillé- et qu'il doit continuer à fumer-, mieux vaut qu'il ne tarde pas trop à en profiter. Mais, comme finalement ce vieil Alain Gouvrion ne l'emportera pas au paradis, je présume qu'il n'a pas fini de rôtir pour l'éternité aux côtés de ce bon vieux Pascal Sevran qui l'y attend de pied ferme ainsi que le triste sire Jacques Colin histoire de parfaire ce club d'affreux motherfuckers. Vae victis !
Lien : https://gonzomusic.fr/1000.h..
Commenter  J’apprécie          00
Led Zeppelin, formation de rock britannique, originaire de Londres, formée en 1968 par Jimmy Page (guitare), Robert Plant (chant), John Paul Jones (basse, claviers) et John Bonham (batterie), et dissous à la suite de la mort de ce dernier en 1980, reste un groupe mythique autant pour ses prestations scéniques que pour la qualité et l'originalité de sa musique. Celle-ci est particulièrement bien décryptée dans ce livre fort intéressant et magnifiquement illustré. Aux frontières entre la simple pop, la hard rock, le blues, le heavy metal et le psychédélique, Led Zeppelin fut un inspirateur pour bien d'autres groupes et pour de nombreux courants musicaux. Ce livre commence par dix bonnes raisons de s'intéresser au phénomène avant de présenter la carrière, le film et même son making of qui fut des plus laborieux…
« The song remains the same » se présente donc comme un livre accompagné d'un DVD éponyme de 137 minutes qui propose des extraits de concerts donnés au Madison Square Garden (dont certaines parties ont d'ailleurs dû être re-filmées en studio), entrecoupées de séquences plus ou moins oniriques et bien dans le style de l'époque. Il s'agissait à la fois de concurrencer le célèbre « Gimme shelter » de leurs concurrents, les Rolling Stones, et d'innover, là encore, en mettant en scène les quatre musiciens et leur producteur dans des saynètes bucoliques ou chevaleresques pour Plant, parodiant Al Capone pour Peter Grant, le manager, ou même carrément ésotériques voire fantastiques pour les autres personnages. L'ensemble du livre et du film qui rencontra d'ailleurs un grand succès en son temps peut être intéressant pour les fans du groupe qui sont encore nombreux aujourd'hui.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
Commenter  J’apprécie          20


autres livres classés : musiqueVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Autres livres de Alain Gouvrion (1) Voir plus

Lecteurs (4) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1085 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}