Bettica batenica

Club N°51 : BD non sélectionnée
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Une première moitié sympa et avec une bonne ambiance d'étrangeté dans cette enquête sur des disparitions au sein d'une secte.

Par contre je suis passé à coté de la 2eme partie où l'auteur m'a perdu...

Dommage car je trouve que le choix de l'édition (tout petit format et aplats de couleurs très tranchées) est en accord avec l'ambiance malaisante de cette secte.

Gilles
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Une histoire sur les souvenirs, ce qu'on en fait...

Une métaphore que je n'ai pas complétement saisie.

J'ai aimé le format de l'ouvrage, tout petit.

Morgane N.
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"Bettica Batenica a le don d'effacer n'importe quel souvenir " : en effet...

Clément
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Le format de cette bande dessinée est très original, c'est un tout petit livre carré d'une dizaine de centimètres, plus petit qu'un livre de poche.
J'aimais bien le résumé, disant que des disparitions avaient eu lieu dans une sorte d'institut étrange, apparenté à une secte, et qu'une enquête allait donc être menée.
Malgré des couleurs criardes et un graphisme auxquels je n'ai pas adhéré, question de goût, le début de cette histoire me plaisait bien.
Mais d'un coup, ça part en vrille et je n'ai plus rien compris à cette histoire, qui devient onirique et dont la fin est incompréhensible.

Il faut dire que les éditions Réalistes proposent des ouvrages assez atypiques. On le voit au premier coup d'oeil avec ce petit format épais. Impossible de ne pas être intrigué surtout que la couverture nous titille. Les couleurs flashy n'y sont pas pour rien. Cela tombe bien car Romane Granger a choisit ces teintes pour donner un aspect psychédélique à son récit. Que représente ces deux images par rapport au titre? Qu'est-ce que cela cache? On se doutait bien que les choses allaient partir dans tous les sens. Rien qu'en parlant de secte, on s'attendait à du loufoque. On va être servie, la magie permet de transformer des souvenirs sous forme de perles rouges.

Les flics vont se faire piéger dans une pièce et tombent sous l'effet de lumières intenses. Cela concerne le mystère tout un habitat en sous-sol où l'on suit un escalier en coulisse d'une grande profondeur. La bédéaste pose des questions philosophiques sur la question de la mémoire. Faut-il effacé ces mauvais souvenirs? Serait-on plus heureux sans? Bettina a tranché. On suppute un viol lorsqu'elle était enfant. Malgré l'effacement, il reste une forme de souffrance liée à l'évènement qui ne disparaît jamais. En plus, elle séquestre son agresseur qui lui a transmis le secret de l'oubli. Faut-il appliquer le principe à d'autres pour leur apporter de la tranquillité? le souci c'est que cela signifie un retour en enfance. Est-ce vraiment le meilleure partie de la vie? Profiter sans vraiment rien comprendre. Une vision simple qui a le mérite d'être défendu.

On prend notre temps pour admirer les pages. Les références à la bande dessinée des années 70, du cinéma italien... sont ici et là. le tout est très cohérent. On sent le travail très précis pour emmener le lecteur dans un univers maîtrisé du début à la fin. Elle varie les plans ce qui permet les changements de rythme et d'impulser une vraie dynamique. Comme par exemple ces pages noires avec une petite images pour montrer un souvenir avec un perle rouge. C'est très parlant et évocateur. un petit bijou qui donne envie de suivre la créatrice et aussi une maison d'édition.
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