Roman court mais bien écrit qui raconte les souvenirs d'un premier amour, Kate, qui a marqué l'imaginaire du personnage principal' Jean-François, et qui le plonge aujourd'hui dans la nostalgie d'une époque révolue (années 60-70).
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C'est le premier livre que j'ai pleuré, j'étais ado. L'histoire est vraiment excellente. Un livre sur les premiers amours, les premiers moments. L'histoire aussi d'un gars qui cherche son âme soeur et s'y prend d'une drôle de façon! Ça restera un de mes livres préférés.
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Kate n’était pas un cliché, mais une vraie fille en trois dimensions, toutes aussi intéressantes les unes que les autres, d’autant plus que chacune de ces dimensions était entièrement recouverte de taches de rousseur, dont j’ai toujours été un grand amateur. J’essayais parfois de calculer combien elle en avait exactement, mais ces calculs étaient très longs, ce qui ne me dérangeait pas du tout : j’aimais compter sur mes doigts.
Une lettre ça se cultive. On peut sarcler, désherber, émonder, ensemencer, bichonner, fertiliser, soigner, entretenir jusqu'à obtenir un jardin qui se plie en trois et que l'on glisse dans une enveloppe.
J'ai appris que le téléphone est un moyen de communication très efficace pour commander des pizzas, mais que rien ne vaut des lettres pour entretenir ses amours.
J'étais pour ma part plutôt moyen, et même moyennement moyen.
Rencontre avec François Gravel - La magie de Super Hakim