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sur 1351 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voilà un roman somme toute original et qui sort assurément du lot. Après l'avoir lu, vous ne verrez plus jamais les maths de la même manière. Même s'il n'a pas réussi à me guérir de mon allergie aux questionnements fondamentaux qui régentent les mathématiques, ce livre aura au moins réussit à me faire rire (l'humour de l'auteur et de ses personnages est vraiment le point fort du roman à mon avis - voir les notes en bas de page notamment) et à me faire croire en un sentiment universel : l'amour. Eh oui, qui aurait cru que les chiffres et les sentiments pouvaient être à ce point liés ? Une plongée dans le monde d'un surdoué pas comme les autres et une virée en bagnole, ça vous dit ? Alors, suivez le guide !

Ce que j'ai aimé dans ce roman, c'est son concept : suivre un garçon surdoué qui vient d'avoir son bac et de se faire plaquer pour la dix-neuvième fois essayer de remonter la pente en partant pour un road trip avec son meilleur ami qui est l'optimisme incarné. Je me suis dit que déjà, il y avait là trois idées intéressantes. Tout d'abord, le côté surdoué, c'est vrai que l'image d'un garçon au QI surélevé ne tape pas dans le glamour en général et il faut dire que Colin, notre petit génie en herbe n'a rien d'un beau gosse qui fait craquer toutes les filles : lunettes, cheveux hirsutes et bizarrement frisés, plutôt maigrichon, totalement égocentrique, hum, ça laisse à désirer tout ça, au début, j'ai eu un peu de mal à m'y attacher à ce personnage, c'est venu progressivement, par son côté décalé, son humour et ses yeux verts ! Ensuite, il y a le côté "l'éternel largué", le champion des râteaux, j'avoue, de suite, on éprouve une grande compassion pour Colin, et on se demande bien comment il a pu se faire larguer 19 fois de suite. Un mystère à résoudre, voilà qui devient intéressant ! Dernier points, il y a le road trip, que j'imaginais un peu déjanté, comme un "Sur la route" à la Kerouac, après tout, nous sommes aux États-Unis ... là par contre, j'ai été déçue, j'expliquerai plus tard pourquoi. Donc, un bon début, des bonnes idées, déjà, ça part bien !

Donc je disais, surdoué. Colin a effectivement toutes les extraordinaires capacités qu'on attend d'un surdoué : il cite des faits, des dates, des noms, des lieux, en permanence, ce qui émane du fait qu'il a une mémoire hors nomes. Sa particularité à lui, c'est son goût pour les anagrammes, il anagramme tout et n'importe quoi, c'est surtout pour lui une façon de se dé-stresser, j'avoue que pour ma part, j'ai trouvé ça un peu agaçant, surtout que, le livre étant en anglais à la base, on a pas vraiment des anagrammes au top avec la traduction. Passons. Son gros défaut de surdoué, c'est qu'il a un côté asocial très prononcé. En effet, il n'a qu'une seul ami et à bien du mal avec les relations, de quelque nature qu'elles soient, ce qui laisse place souvent à des situations plutôt cocasses. Ce qui m'a le plus gênée au départ, c'est le côté "garçon dans sa bulle", on sent bien que Colin est dans son monde, très auto-centré, et ça ne s'améliore pas tout de suite dans le roman, il est vraiment égocentrique, ne pense qu'à lui et à ses malheurs, principalement celui de n'être qu'un surdoué et pas un génie, autrement dit de ne faire que retenir et débiter des tas de choses mais d'être incapable de réellement les comprendre et d'en inventer de nouvelles. En gros, les trois quarts du temps, on pourrait le trouver ennuyeux voir inintéressant. Heureusement, il y a le quart restant ! Mais j'avoue que j'ai trouvé l'idée de base de prendre un surdoué pour personnage principal à la fois risquée et originale.

Ce qui découle aussi de son côté surdoué, ce sont ses obsessions. J'ai cité celle des anagrammes, passons maintenant à celle qui a donné son titre au roman : les Katherine. Qu'est-ce donc que ce phénomène des Katherine ? Eh bien, en fait, Colin est sorti avec 19 filles et toutes, sans exception, s'appelaient Katherine, pas Catherine, ni Kathy, ni Cat, mais bien Katherine. Il ne sort qu'avec des filles qui portent ce prénom. Obssesionnel ? Je vous l'avais dit ! le plus drôle dans l'affaire, c'est qu'on se demande : 1/ mais pourquoi s'est-il obstiné dans ce choix alors qu'il a bien vu que ça ne fonctionnait pas ? 2/ pourquoi juste les Katherine ? Pourquoi pas Julie, Amy ou Beth, par exemple ? Il est obnubilé par l'image qu'il a de sa toute première petite copine prénommée Katherine qui représente une sorte de perfection - il l'appelle tout de même Katherine La Grande - qu'il essaie de retrouver avec chacune des suivantes. Je me suis aussi demandé, comment un looser pareil - c'est pas moi qui le dis, hein, c'est lui !- a réussi à sortir avec 19 filles ? Bon là, la réponse n'est pas vraiment donné, le mystère reste entier, à vous de choisir l'option qui vous convient le mieux. Et le plus étrange dans l'affaire c'est qu'il s'est fait larguer à chaque fois !

Et c'est là que début notre roman, par le dix-neuvième larguage en date par une Katherine. Notre héros est effondré de chagrin sur son lit, en proie au désespoir le plus féroce et ne sait plus que faire pour oublier K-XIX (Katherine n°19). Bien sûr, sa tristesse est palpable, même si je l'ai trouvé légèrement exagérée, ce qui me la rendue moins "proche", j'ai eu du mal à vraiment plaindre Colin - je sais, pas bien ça ! -, j'ai d'ailleurs souvent trouvé que ses sentiments envers K-XIX partaient un peu trop dans l'emphase, mais c'est sans doute un détail ... Donc je disais, rude furent la chute et la déconvenue pour Colin. Heureusement, une tempête libanaise a surgit dans sa chambre pour le tirer de sa torpeur. Oui, oui, vous avez bien lu ! Et par là, je parle de son meilleur ami, Hassan, un être doté d'une nonchalance et d'un optimisme à toute épreuve qui entre dans un contraste saisissant avec Colin. On dit souvent que les opposés s'attirent, j'avoue qu'ici, ce dicton est tout à fait bien mis en image. Il n'y a pas plus différents que ces deux-là, l'un est à moitié juif, l'autre musulman, l'un ne rêve que d'université, l'autre préfère éviter le sujet et passer sa vie sur son canapé à regarder son émission de télé préférée, l'un se prend trop la tête, l'autre préfère profiter de la vie.



Et c'est donc une tornade de bonne humeur qui est venue réveillé un peu ce roman et sortir le lecteur de la légère torpeur des premières pages. J'avoue que le personnage d'Hassan est de loin mon préféré du roman, il y ajoute une dose de bonne humeur et d'empathie incroyable. Il colore le texte d'une manière éclatante, c'est lui qui relève l'ensemble et nous le rend moins "fade". Un personnage essentiel, haut en couleurs, qui n'a eu de cesse de me surprendre tout au long du roman. A la fois jovial, sérieux quand il le faut, loyal, inventif, il a des répliques qui sont un régal - notamment ses "pas intéressant" - et il distille dès sa première apparition des bouffés de rire incontrôlables et réjouissantes dans le récit, de quoi le rendre on ne peut plus vivant ! Vous allez, j'en suis sûre, vous aussi être séduit par ce personnage hors normes - dans tous les sens du terme - et tellement attachant ! le meilleur ami idéal en somme ! Et il fait vraiment tout pour aider Colin à garder les pieds sur Terre et à se comporte non pas comme un extra-terrestre mais justement comme un être humain. Il est d'une infinie patience avec lui et on sent bien percé à certains moments toute l'affection qu'il lui porte. Comme je le disais, un meilleur ami comme ça, j'en veux un moi aussi !

Hassan va chambouler la vie de Colin en l'obligeant à arrêter de se morfondre en partant pour une virée en voiture durant l'été. Une solution apparemment courante pour oublier les chagrins d'amour aux États-Unis. Bref. Tous deux partent donc en voiture. Là, je m'attendais à un road trip palpitant semé d'étapes, de rencontres du troisième type, de musique et d'une bonne dose d'humour, autant vous dire qu'il n'y a rien de tout ça. En gros, ce voyage se résume en deux pages et se lit un peu comme ça "je roule, je dors, je roule". On a connu mieux. Pour une fois, ce qui compte ce n'est pas le voyage mais sa destination, à savoir la tombe de François-Ferdinand. Eh oui, en plein milieu d'un trou perdu, Gutshot, nos deux amis vont débarquer sur un territoire qui leur réserve bien des surprises. A Gutshot, ils vont découvrir un manoir rose et ses deux habitantes, une usine de tampons, des ancêtres à la langue bien pendue, des cochons sauvages et encore bien d'autres choses. Comment résister à de tels attraits et ne pas s'arrêter ? Impossible me direz-vous ! Mais c'est surtout là que Colin aura la révélation. Oui, il lui est possible de créer une formule mathématique qui lui indiquera quand aura lieu sa prochaine rupture avec une Katherine et il sera ainsi capable d'appliquer cette formule à toute relation amoureuse. Voilà une idée de génie ! En principe ...

Car ce que Colin n'avait pas prévu, c'est l'arrivée au milieu de ses réflexions d'une jeune fille qui ne s'appelle pas Katherine mais Lindsey Lee Wells. Ah, là-dessus, je ne vous en dis pas plus, de toute façon, on se doute dès le départ de comment ça va finir - mais tout n'est jamais aussi simple, pas vrai ? -, en tout cas, il va apprendre beaucoup de choses à grâce à elle ! Cette sorte d'apprentissage que va vivre Colin à Gutshot va permettre au personnage de prendre de l'ampleur, de l'assurance, de se révéler véritablement. C'est quand il a commencé à se poser à des questions au contact de Lindsey qu'il m'est apparut sous un nouveau jour et que j'ai vraiment pris plaisir à suivre ses aventures et à "faire sa connaissance". Quel bonheur de voir évoluer un personnage que l'on trouve un peu coincé et qui finit par se laisser voir tel qu'il est réellement. Dans cette ville, il va trouver l'amitié, l'amour, les souvenirs, les histoires, il va comprendre beaucoup de choses sur la vie en général, les relations en particulier. J'ai trouvé tous ces moments touchants, plein d'émotions. Découvrir ainsi à nouveau qu'il faut avant tout regarder au-delà des apparences, que cela nous apporte toujours des choses positives, voilà une belle leçon de vie. Et ce roman en est une à lui tout seul. Sur beaucoup de points d'ailleurs. C'est un roman qui nous amène à réfléchir, à penser mais qui surtout apporte une petite touche d'humour et d'espoir dans un univers qui, au départ, est plongée dans la tristesse.

Pour conclure je dirais que ce roman à su me convaincre par son charme décalé, par ses choix risqués de personnages, par son écriture simple mais belles - il y a quelques phrases qui feraient de très belles citations -, par son côté philosophe, par cette virée en bagnole qui a tout d'un voyage initiatique, d'un rite de passage vers l'âge adulte et justement par cette idée qu'il faut bien grandir un jour. Un roman tout en douceur qui saura vous toucher, avec lui vous allez pleurer, vous allez rire, vous allez rêver, il vous promet un très bon moment de lecture si vous vous laissez aller à tourner ses pages ...
Lien : http://coeurdelibraire.over-..
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J'étais tentée par ce livre du seul fait que John Green en soit l'auteur. Après avoir lu Flocons d'amour, et une nouvelle de lui (et avoir adoré) j'étais partie pour lire le théorème des Katherine, bien que le résumé m'intrigue bizarrement.

19 Katherine ? J'avais envie de plaindre Colin en lisant ce résumé.. C'est ce qui m'a donné envie de lire ce livre, l'étrange "malédiction" des Katherine. Si pour moi, cette histoire de John Green n'égale pas la nouvelle que j'avais lu, je m'attendais à moins aimer encore que ce que j'ai aimé ce roman !

Le style de l'auteur est très particulier, son histoire est particulière, étrange, un brin fofolle par de nombreux points. Elle nous emmène dans quelque chose de rocambolesque, à peine croyable, mais tout au long du livre, j'ai bien rit avec Colin, Hassan et Lindsay.. C'est aussi un humour particulier, mais fort agréable. La plume de l'auteure est simple, facile à lire. Ses phrases ont parfois de drôles de tournures, mais c'est ce qui fait que le théorème de Katherine est unique, spécial.

L'histoire en elle même peut être difficile à comprendre au début, mais on se rend vite compte qu'elle est bien plus facile qu'on ne le croyait. On commence avec un Colin, garçon surdoué travaillant 10 heures par jour, qui vient de se faire largué, pour la dix-neuvième fois, par la dix-neuvième Katherine avec qui il était sorti. Mais cette Katherine là est particulière, c'est ce qu'on l'on comprend tout au long du texte, et au milieu une révélation nous est faite, bien étonnement, d'ailleurs ! Donc, au départ, à Chicago, Colin est effondré, et pour le remettre sur pieds, Hassan, son meilleur ami, qui tout au long n'a de cesse de nous faire rire avec ses plaisanteries et ses phrases sérieuses, mais c'est Hassan, une force particulière sort de ce personnage, qui déteint dans l'histoire, alors qu'au tout début, Colin peut nous paraitre Fade.

Ainsi, nos deux amis partent en vadrouille en voiture, et atterrisse à GutShot, Tennessee. Ce qui en devait être qu'un petit tour touristique va se prolonger en travaux estivaux, et ça pour le meilleur...ou le pire.

Le début peut paraitre lent, du fait du manque d'action, c'est ce qui semble être, comme dirait Lindsey, une histoire sans milieu, un début, une fin, mais pas de trame, pas une vraie histoire.. le début ce concentre sur Colin et son théorème, il veut alors prouvé qu'il y a un lien entre toute les Katherine qui l'a connu, et plus encore, qu'on peut deviner l'avenir d'une relation amoureuse... On tourne entre défaites et réussites interrogations... entrecoupé par la vie courante, les petites histoires des habitants de Gutshot, étonnantes, mais plaisantes.

La deuxième partie de l'histoire devient bien plus intéressante, le théorème s'affine, et même si on ne peut pas comprendre tout les chiffres mathématique, on peut comprendre le fils conducteur de ce théorème.On retrouve plus d'éléments de la vie courante, qui pourrait réellement nous arriver et moins de choses incongrues, même si celles-ci font du livre, une histoire originale. On apprend aussi à apprécier plus les personnages, Colin, le fade, devient inintéressant, et Hassan le large blagueur toujours là, Lindsey la sédentaire fille banale, qui est devenue belle, tout ces personnages qu'on a peu l'habitude de rencontrer, et qui gagne notre affection, comme Hollis, la mère de Lindsay, tout autant amusante qu'Hassan. Des personnages comme La bande d'amis à Lindsay, secondaires, nous énerves, puis nous paraisse banaux, tout en donnant à l'histoire le petit truc dont elle avait besoin.

Tout au long du texte, on attend que John Green nous donne de l'histoire de la vraie, avec un trame... et il nous satisfait enfin, un début, une fin, et un fils conducteur, rocambolesque, original, étrange, amusant, voilà comme est il . Hautement Inhabituel, la fin parait plus douce, plus logique que le reste. Quand on passe tout le livre en entier à se demander si la vie peut ou pas n'être qu'un théorème, si tout est prévisible, suivant des équations, et formules mathématiques... on obtient une réponse, une réponse qui nous satisfait et qui nous emmène vers une fin, remplie de Katherine, et en même temps, dénudé d'elles.

Une jolie fin ou Colin change, Lindsay aussi, et même un peu Hassan. Car tout ce voyage, ces jours vides et las,et ces jours remplis d'action et de mathématiques n'ont pas servit à rien comme on pourrait le penser, ils ont servit à construire une morale à une histoire qui paraissait ne pas en avoir, pourtant, elle en a même plusieurs. Des morales sur la vie, que Colin et tout les autres personnages nous apprenne bien originalement.

Donc pour conclure, ce roman était une histoire originale, qui sort un peu du lots, qui nous donne une autre vision, peu vu de la vie, comme une formule mathématique.
Lien : http://afallofbook.blogspot...
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Une lecture un peu poussive, j'ai dû m'accrocher pour finir. le personnage de Colin me semble trop improbable, de même que ses "aventures" amoureuses avec de multiples Katherine. J'ai préféré le personnage de Lesley, qui paraît plus "authentique".
Je ne garderai pas un souvenir impérissable de cette histoire, même si elle peut sans double plaire à de nombreux ados.
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Voilà un livre qui m'intriguait d'abord parce que le narrateur est un jeune homme ce qui arrive très rarement dans mes lectures ces derniers temps. Ensuite parce que le prénom des ex m'a fait sourire (Catherine étant l'équivalent français de mon prénom qui lui même commence par un K.) Enfin bref... Finalement j'ai découvert un roman frais et très agréable à lire. John Green a une fois de plus reussi à ecrire un livre juste et prenant qu'on n'a plus envie de poser avant la fin. Une jolie histoire d'amitié masculine, de découverte de soi, de ruptures et d'amour.
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John Green, un très bon auteur, que j'apprécie fortement et avec tout le respect que j'ai pour vous et votre bibliographie, que j'ai pu rester sur ma fin ...
Ce roman est très divertissement, mais je m'attendais à plus, à cette petite saveur que prodigue systématiquement vos romans, chose qu'ici présent je n'ai pas retrouvé. Les personnages sont à mon goût pus bâclés que dans vos précédents romans, et aucun lien "affectif" ne m'a attaché à aucun, au contraire, Hassan m'a souvent rebuté mais cet avis est tout personnel, car dire que c'est une profonde déception serait tout à fait exagéré, car ce roman a été lu et apprécié tout de même ! Mais, il me manque ce petit déclic ...
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C'est mon 5ème Green, et je dois dire que c'est sûrement celui qui m'a le moins embarqué lors de sa lecture.
Je n'ai pas accroché aux personnages autant que dans mes précédents Green!

Le plus drôle dans l'histoire est certainement les annotations de l'auteur en bas de page!
Il faut bien évidemment aimer les maths, ce qui sera un plus pour la lecture .
Une chose est certaine, l'amour est imprévisible et ce n'est pas avec une formule mathématique que l'on pourra prédire quoi que ce soit;)

Colin Singleton vient d'avoir son bac haut la main, quoi de plus normal pour un tel quotient intellectuel !
Il a très peu d'amis, et ses seules activités sont la lecture et l'apprentissage de nouvelles connaissances.
En revanche sa vie amoureuse est une véritable calamité, il a été largué à 19 reprises et toutes ses « largueuses » ont un point commun…
Elles se nomment toutes KATHERINE!

Et si son génie lui permettait de mettre au point un théorème mathématiques afin de prédire la durée et le largueur /largué du couple!!!
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Je retente la plume de John Green bien que je n'ai pas été aussi touché que je le pensais par Nos étoiles contraires.

A nouveau, des dialogues savoureux, des personnages attachants et une histoire qui sort du commun.

Malheureusement, à nouveau cette impression de ne pas totalement accrocher. Cependant cette fois ce n'est pas a cause d'une adaptation cinématographique bouleversante, mais plutôt d'un personnage principal trop éloigné de moi pour que je me projette ou n'ai une totale empathie envers lui.

Encore une fois, cela reste une lecture intéressante mais qui ne me marquera pas.
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J'avais plutôt aimé Nos étoiles contraires; ici, je me suis beaucoup ennuyée.
Colin est surdoué mais aurait préféré être un génie; il est déprimé depuis que sa XIXème Katherine l'a larguée: il a l'impression de toujours avoir été rejeté au bout d'une période assez courte. Son copain Hassan, marrant mais enrobé veut le convertir...Ils partent tous les deux à l'aventure et s'arrêtent dans un village où on prétend que se trouve la tombe de l'archi-duc François-Ferdinand d'Autriche. Ils y font la connaissance d'un autre Colin, petit ami de Lindsay et de son étonnante mère. Des anecdotes variées dont une est assez drôle: ils sont engagés dans une chasse au cochon sauvage: face à l'animal qu'ils ne veulent pas tuer, ils paniquent et Colin tire bien au dessus du monstre qui s'enfuit mais la balle explose un nid de frelons; ils sont poursuivis et piqués.
Colin, l'intello lit beaucoup mais il passe son temps à inventer le théorème des Katherine : il veut prédire qui sera largué et quand mais il y a une faille: il a oublié que c'est lui qui a largué une fille devant toute la classe de CM1; sa théorie doit être revue!! La découverte de tout ce travail est que l'avenir n'est pas prévisible!! Tout ça pour ça.
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Un ouvrage de John Green qu'il ne faut pas comparer à Nos Etoiles Contraires, mais qui reste meilleur que d'autres de ses ouvrages (Qui Es-Tu Aslaska, par exemple), de part le questionnement du personnage principal et sa singularité en tant que surdoué - non parfait, voire à côté de la plaque, lol. Toutefois, on s'ennuit pas mal au début du roman avant que l'histoire ne démarre vraiment, ce que je déplore. La fin étant bien meilleure, cela reste une bonne lecture mais sans plus.
Lien : http://imanbooks.blogspot.fr..
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Non mais c'est quoi cette couverture qui fait fuir ???
L'histoire de ce garçon intelligent qui essaie, après ses déboires amoureux qu'avec des Karherine, de mettre au point un théorème des Largueurs, largués. Bref un théorème sur l"amour. Il part sur les routes avec son ami, plein d'humour. Assez drôle, un peu long à mettre l'histoire en place, on devine la fin mais on passe un bon moment
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