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3,86

sur 1103 notes
Un john Green qui remet beaucoup en question notre façon de pensé et qui est bien évidemment génial!
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Ce roman m'a fait penser à celui de Susin Nielsen, "Les optimistes meurent en premier". Dans une branche moins humoristique, bien sûr.
Dans le cas de Pétula, un drame familial déclenchait ses multiples phobies alors qu'ici Aza a toujours vécu avec ses TOC, sa peur des microbes et ses voix intérieures qui l'empêchent d'être au monde. D'écouter pleinement sa meilleure amie, de croquer la vie à pleines dents avec Davis.

John Green s'est basé sur sa propre vie pour créer son personnage et partager cette expérience, même pour 350 pages, s'avère éprouvant. Quel enfer, quel courage il faut avoir pour ne pas craquer devant tant d'obstacles.
Tortues à l'infini est une oeuvre majeure de l'auteur qui touche au coeur de façon peut-être encore plus marquante que Nos étoiles contraires.
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Merci John Green pour cette petite perle. Il me tardait de lire ce livre. Cela faisait 4 ans que j'avais lu Nos étoiles contraires et je voulais découvrir un nouveau roman de sa part. Je m'attendais vraiment à ce qu'il nous surprenne pour autant d'années d'écriture et cette mission a été accomplie. J'ai tellement cru en ce livre, que la seule chose dont je savais du résumé était : une jeune fille ayant des troubles obsessionnels compulsifs.

John Green nous offre un roman presque autobiographique, en mettant en avant Aza Holmes. A travers elle, il pose un regard naïf sur l'anxiété. Ces pensées se tournent vers l'obsession, ainsi que des blessures physiques, qui pour elle, sont tout à fait normales. On y trouve des pages entières bouleversantes, nous plongeant dans les pensées de la jeune fille. Cette lecture peut être très difficile pour quelqu'un qui souffre d'anxiété, ou de troubles obsessionnels compulsifs, et c'est ce qui fait son charme. le tableau dressé est parfait, le lecteur pourrait croire lui-même qu'il souffre de ces troubles. Chaque détail est minutieusement expliqué et la maladie est vraiment bien traitée.

A l'aide de ses amis, Aza se plonge dans une sorte d'enquête pour retrouver Russell Pickett, activement recherché. Durant son enquête, elle va tomber nez à nez avec son fils, Davis. La suite de cette histoire ne se concentrera pas grandement sur l'enquête, mais plus sur la découverte de soi-même, de ses limites, de sa guérison…

On retrouve toutes les caractéristiques de la littérature jeunesse : une mère présente pour sa fille, une amitié compliquée, une histoire d'amour. Cependant, ce livre ne regorge pas de clichés. L'histoire d'amour y est légère et non centrale, ce qui fait tout son charme. de plus, l'auteur nous prouve même qu'Aza n'est pas à prendre toujours en pitié, aux suites de sa maladie mentale. Il est vrai qu'elle a aussi son côté égocentrique.

Pour ma part, John Green a su relever le défi de son roman autobiographique. Écrire ceci sous les traits d'un personnage, et ainsi amener la vie banale d'une adolescente avec une enquête comme fil conducteur, est assez intéressant. de plus, la fin a été réellement intrigante, malgré le fait qu'elle soit tout de même assez ouverte, elle ne l'est pas totalement et ceci a été un réel plaisir. J'ai réellement apprécié cette lecture. Les pages tournaient toutes seules et je me faisais violence pour arrêter de lire, étant donné que j'avais cours le lendemain matin.

Je le recommande pour toute personne atteinte d'anxiété, TOC ou simplement pour ceux qui veulent s'y intéresser de plus près.
Lien : https://mallauread.wordpress..
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Tortues à l'infini est le dernier roman de John Green. Publié par les Editions Gallimard Jeunesse, ce roman de 340 pages coûte 21,00€.

Je ne suis pas du toute une fan de cet auteur. J'ai tenté deux de ces livres sans jamais accrocher ni aux histoires, ni à la plume. J'ai cependant voulu lui redonner sa chance : ce n'est pas possible que tout le monde apprécie cet auteur… sauf moi ?
On dirait bien que si. Dès les premières pages, j'ai été rebuté par le style d'écriture et le personnage « étrange » d'Aza. On peut avoir une psychopathologie sans être bizarre, vous savez !
La centaine de page vaillamment atteinte, je suis allée voir la fin que je n'ai pas trouvée plus intéressante que le reste du bouquin lu en travers…

Alors ma chronique ne fera pas de mal à cet auteur largement apprécié et dont le succès n'est plus à refaire. Et je me sens un peu comme un petit mouton noir de ne pas apprécier cet auteur. Mais non, ce livre ne m'aura pas plus convaincu que les autres que j'ai déjà tenté de lire. Je lui aurais au moins redonné une chance ^^

Un livre que je ne recommande donc pas, que je n'ai pas apprécié du tout : lent, fade, sans intérêt, avec des personnages loufoques et bizarres. Je n'y ai pas du tout trouvé mon compte !

Lien : http://freelfe.blogspot.com/..
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John Green fait (à ce jour) parti de mon top 3 d'auteurs favoris.
Ayant lu tous ses livres, j'attendais avec impatience son dernier roman. A sa sortie, autant le titre que le résumé me laissaient perplexes.

Et bien j'ai adoré cette lecture, j'ai adoré me plonger dans le quotidien d'Aza, Daisy et Davis. Encore une fois le schéma du trio est utilisé par John Green. C'est un peu sa marque de fabrique, personnellement cela ne me gène pas.

Aza a seize ans, et vis seule avec sa mère suite au décès de son père lorsqu'elle était enfant. Depuis aussi loin qu'elle s'en souvienne, Aza souffre de trubles de l'anxiété généralisé et de troubles obsessionnels compulsifs.
Lorsque son amie Daisy apprend qu'une récompense de 100.000 dollars sera versée à quiconque fournira à la police des informations permettant de mettre la main sur Russell Pickett, le célèbre milliardaire de la ville, parti en cavale, cette dernière convainc Aza de mener l'enquête.
Très vite leur enquête les forcera à croiser la route de Davis, le fils aîné de Russell Pickett, ancien ami d'Aza.

Je m'attendais à aimer ce livre, mais pas autant ! D'ailleurs je l'ai lu en une journée, je n'ai pas réussi à le lâcher.
Ici encore on retrouve un trio (généralement 2 amis + un/e amoureux/se qui vient se greffer) qui partent à la recherche de quelque chose/quelqu'un. C'est clairement la marque de fabrique de John Green, et bien qu'on pourrait espérer qu'il sorte un peu de sa zone de confort, moi cela ne me gène pas. J'aime ça. J'ai clairement été emballée par l'histoire. Mais encore plus par les personnages.

Aza m'a beaucoup émue et fait de la peine. John Green décrit, à travers elle, formidablement bien ce que sont les troubles obsessionnels compulsifs et ce que ressent une personne qui en souffre. Une scène en particulier m'a vraiment serré le ventre par son réalisme et sa violence psychique.
Davis m'a beaucoup touchée, j'ai adoré ce personnage, sa psychologie, ses manières, et ses peines.
Quant à Daisy elle m'a totalement laissée de marbre.

Bien que j'ai adoré ce livre, il m'a laissé comme un goût d'inachevé. J'espérais une fin différente, même si elle est, à mon sens, semi ouverte et qu'on puisse imaginer un peu ce que l'on veut, j'espérais qu'on n'ait pas à espérer !
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Aza est une adolescence en apparence très ordinaire. En apparence seulement... En effet, Aza a l'impression qu'elle se fait dévorer par des bactéries. Comment vit une jeune ado avec un tel trouble du comportement?

L'intrigue de ce roman est sympathique mais je l'ai trouvé un peu en dessous des précédents romans de John Green. Il manque le petit truc qui fait d'habitude la différence. J'ai trouvé que cela manquait de peps et de rebondissements et que le tout était un peu fade.

Le personnage de Aza est vraiment très spécial. du jamais vu. La psychologie des protagonistes de ce roman est très bien construite. J'ai plus apprécié le travail et la texture donnés aux personnages plutôt que l'intrigue en elle-même.

Le style de John Green est fidèle à son habitude. C'est simple et efficace. le tout est harmonieux et agréable à lire.

Bref:

Pas vraiment de coup de coeur mais une lecture qui reste agréable.
Lien : https://aufildesplumesblog.w..
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Mon premier John Green refermé ! Je n'ai pas détesté, mais ce n'est pas non plus une grande lecture. Je reste plutôt dubitative face à ce roman. J'ai trouvé très intéressant la plongée dans l'univers des TOC, mais tout le reste m'a paru un peu... tiré par les cheveux... Mention spécial par contre au personnage secondaire, l'amie d'Aza, qui m'a fait sourire quelques fois. Une lecture dont je n'ai pas grand chose à dire, et qui se sera vite oubliée, je crains !
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J'aime lire du John Green, l'écriture est fluide, simple et complexe à la fois. Je n'ai jamais été déçu par l'un de ces romans. Tortues à l'infini son dernier roman en date, le plus personnel qui l'a écrit, est une surprise pour moi. Je ne m'attendais pas à ce que ce roman soit aussi "psychologique". J'ai été agréablement surprise, pas d'histoires miracles, où tout s'arrange à la fin, la vérité de la dure et triste réalité. C'est cela que j'aime tant chez John Green il dit les choses comme elles sont. Ce livre était touchant et intéressant, j'ai appris beaucoup choses sur moi.Tortues à l'infini est pour moi devenu un classique des John Green.
Lien : http://machalise.blogspot.fr
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Le livre raconte la vie de Aza, une jeune lycéenne qui a (on peut dire) des problèmes dans sa tête: elle a des pensées obsessionnelles sur les microbes qui nous entourent et qui sont en nous, au point de s'en rendre malade. Un jour, sa meilleure amie Daisy voulant gagner une prime d'argent, l'entraîne dans une enquête afin de retrouver le milliardaire Russel Pickett. Emmener dans cette histoire, elle va revoir un ami d'enfance qui est le fils de ce milliardaire : Davis. Au fil du temps, Aza va se rapprocher de ce garçon et vivre son premier amour et faire face au premier baiser qui l'effraye (à cause de son problème bactérien).
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Par où commencer ? À l'heure d'entamer cette chronique, je me rends compte que je suis passée par toutes les émotions lors de ma lecture, et que je ne sais pas laquelle aborder en premier. J'ai adoré rire et pleurer avec les protagonistes, les apprécier ou les détester. J'avais déjà lu La Face cachée de Margo avec une impression mitigée, puis Qui es-tu Alaska ?, qui m'avait déjà plus convaincue. Tortues à l'infini me convertit au cercle des amateurs de John Green. Nous sommes indéniablement sur quelque chose de plus mature, moins adolescent et, comme annoncé, plus personnel. Cet aspect se ressent dans chaque mot de ce livre.

Face à des personnalités que je trouvais parfois caricaturales dans les autres livres de l'auteur, j'ai aimé rencontrer ici des personnages plus réalistes. Aza, notre héroïne, est une jeune fille perturbée par certaines névroses. Prise au piège de ses propres obsessions, elle s'enferme dans le tourbillon des idées qui l'oppressent. John Green décrit cet aspect du personnage de manière très réussie, et on sent derrière chaque mot choisi qu'il connaît parfaitement son sujet. Je pense que c'est cette psychologie très réussie du personnage qui m'a le plus séduite. Si j'ai eu plus de mal avec Daisy, qui me sortait franchement par les yeux, j'ai en revanche beaucoup accroché avec Davis. Il est drôle, apporte une touche de légèreté à ce roman qui traite du lourd sujet de la maladie, et surtout le duo qu'il forme avec Aza fonctionne très bien. Il est celui qui la pousse à se révéler en même temps que celui à cause duquel elle se referme, et c'est un vrai moteur pour l'histoire et pour l'évolution de notre héroïne.

J'ai aimé l'intrigue de départ, avec la mystérieuse disparition du père de Davis, une intrigue parallèle qui apporte beaucoup de dynamisme, face à la vie intérieure d'Aza. En revanche, on peut reprocher de ce point de vue une facilité de scénario, autour du dénouement en particulier, trop rapide peut-être. Mais j'ai passé un moment tellement agréable avec cette histoire que je ne saurais le reprocher à John Green !

Premier coup de coeur de l'année pour moi, un roman qui m'a convaincue et que je vous recommande très largement.
Lien : https://unlivreenhiver.wordp..
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