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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Il y a Elsa Morante, Moravia, Pavese, Visconti, Pasolini.
Il y a l'Italie, la littérature, le cinéma.
Il y a l'amour, la passion, la destruction.
Il y a l'écriture superbe de Simonetta Greggio.
Mais il n'y aura pas eu de rencontre entre ce livre et moi.
Difficile de vous expliquer pourquoi. Je pense ne pas le savoir moi même. Peut-être trop intime, trop saccadé. Peut-être que la construction en courts chapitres sans chronologie m'a perdu. Peut-être n'était-ce pas le bon moment tout simplement.
En tout cas et à mon grand regret, je suis passée à côté.
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Dans ce court roman, Simonetta Greggio donne la parole à Elsa Morante qui fut l'épouse de Moravia (l'auteur du mépris, qui pour moi est davantage synonyme d'une très belle musique de film et d'une ou deux répliques cultes, que d'un livre).

Sur la forme, Simonetta Greggio combine à la fois, Elsa qui se raconte sur le mode du "JE", et en italique quelque lignes pour relater un épisode de la vie du personnage.

J'ai assez peu apprécié ce roman ; si je lui reproche, entre autres choses d'être trop court pour de la biographie, je lui suis pourtant gré d'être court et donc vite lu !!!

Je n'ai pas non plus aimé la construction. En outre, j'ai trouvé l'ouvrage trop succinct, trop survolé (pour qui aurait pu être passionné par Elsa Morante).

Mais ce qui m'a le plus "rebuté" c'est le personnage central du roman ; personnage que je ne connaissais pas, mais qui ne m'a pas vraiment intéressé.
Enfin, pour étant étiqueté comme roman, j'ai trouvé que tout cela manquait cruellement de souffle romanesque, et d'ambition.
Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Elsa Morante est née à Rome en 1912. Elle est reconnue par le mari de sa mère, mais son vrai père est l'amant de celle-ci. Très jeune, Elsa Morante écrit des nouvelles et des fables, et elle vivra dans le dénuement, se privant souvent de repas, jusqu'à son mariage en 1941 avec le déjà célèbre Alberto Moravia.

Elsa évoque ses amours, ses amitiés, mais aussi, son ressenti sur la nature, les animaux -elle adore les chats et les considère comme nos anges gardiens-, la mer et le soleil sur sa peau… elle s'attarde longuement sur ces impressions. Elle nous livre également des souvenirs plus intimes. Elsa raconte ainsi comment elle a choisi -ou plutôt elle n'a pas choisi mais a attendu qu'il soit trop tard- de ne pas avoir d'enfant, à cause, dit-elle, « d'un âpre besoin de solitude ». Et puis, son long mariage avec Moravia, avec qui elle ne fut jamais heureuse. Et enfin, l'écriture, centrale dans sa vie.

Toutes sortes de personnages mythiques de la littérature, de la peinture et du cinéma italiens traversent ces pages : Anna Magnani, Malaparte, Pasolini, Leonor Fini, Visconti et bien sûr Moravia. Et c'est sans doute ces évocations qui m'ont le plus intéressées dans le roman.

Il y a certes de très belles pages dans cette autobiographie romancée, mais l'ensemble m'a paru un peu confus. Des chapitres très courts qui se succèdent et sont entrecoupés d'informations, de lettres dont on ne sait pas de qui elles émanent : ainsi « RTM » dont on apprend dans les notes finales qu'il s'agit d'un amant non-identifié d'Elsa. A la lecture, J'ai sans doute perdu de vue le fait qu'il s'agit d'un roman et non d'une biographie, et que par conséquent, les éléments biographiques servent seulement de fil conducteur. J'aurais aimé disposer de davantage d'informations, de faits peut-être, pour comprendre Elsa Morante, personnage certes complexe, mais que je ne suis pas parvenue à cerner et pour laquelle je n'ai éprouvé aucune empathie.

Ce qui m'a également gênée est l'emploi de la première personne, et c'est peut-être, à la réflexion, ce qui m'a empêchée d'entrer dans le roman. Je n'ai jamais « cru » que c'était Elsa qui parlait. de fait, certaines allusions, particulièrement au début du roman, m'ont paru hermétiques et j'ai gardé par la suite une distance avec « Elsa mon amour ».

On ressent pourtant très nettement la passion que Simonetta Greggio éprouve pour Elsa Morante, mais celle-ci n'a pas été communicative en ce qui me concerne. Les critiques sur « Elsa mon amour » sont dans l'ensemble très positives, donc je vous conseille de vous faire votre avis en lisant notamment les billets des autres participants à cette lecture commune. A cet égard, Martine est particulièrement enthousiaste pour ce roman qu'elle a beaucoup aimé.

J'avais quant à moi beaucoup apprécié les deux longs romans d'Elsa MoranteLa storia » et « Mensonges et sortilèges », lus en français, lorsque j'ai commencé à apprendre l'italien et à me passionner pour la littérature italienne. La lecture de « Elsa mon amour » n'est pas une rencontre tout à fait ratée puisqu'elle m'aura vraiment donné envie de relire ces oeuvres.
Lien : https://lelivredapres.wordpr..
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