AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,03

sur 153 notes
5
20 avis
4
17 avis
3
6 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'histoire de Catherine Parr ne m'était pas plus familière que celle des deux précédentes épouses d'Henri VIII. Après un premier contact dans "Lady Elisabeth" d'Alison Weir, je me suis donc plongée dans ce roman, que je possédais déjà, pour en savoir plus.

Une très belle découverte et mon roman préféré de l'autrice avec "The Lady of the Rivers" (lu en anglais et que j'espère voir un jour traduit en français pour en savourer toutes les subtilités).

Mais revenons à Catherine Parr, la seule femme
d'Henri VIII ayant réussi à conserver sa place sur le trône jusqu'au trépas de son époux. Ce qui n'est pas un mince exploit car elle a bien failli, comme Anne Boleyn et Catherine Howard, finir la tête tranchée sur le billot, nouvelle victime de ce roi complètement ignoble et taré et de certains de ses courtisans fomentant moult complots pour obtenir le plus de pouvoir et de richesses possible.

Catherine donc, était une grande dame dans tous les sens du terme. Belle, intelligente, érudite, avec une âme pure et pleine de bonté. On ne peut que la plaindre de s'être retrouvée liée à ce monstre répugnant, et l'admirer d'avoir réussi à lui survivre en triomphant de ceux qui voulaient l'éliminer.

Dans ce roman, il est également beaucoup question de religion, on ne peut que déplorer le nombre d'innocents torturés et exécutés sur le bûcher, et ce quelles que soient leurs façons d'honorer leur Dieu, papistes ou protestants convaincus, souvent juste des êtres humains qui ne savaient plus comment exercer leur foi, le moindre faux pas s'avérant fatal, les règles changeant constamment.

Les relations entre Henri VIII et Catherine Parr sont très différentes entre le livre d'Alison Weir et celui de Philippa Gregory, deux historiennes et conteuses talentueuses, cela m'a interpellée, la vérité se trouve peut-être entre leurs deux visions des événements.
Commenter  J’apprécie          40
Je n'ai pas lu deux soeurs pour un roi mais j'ai vu le film que j'avais adoré donc quand j'ai vu celui-ci en librairie je me suis dit qu'il devait être de la même trempe. Ça a été le cas, je l'ai adoré. Un roman historique comme je les aime ou l'on découvre la vie de la dernière reine de Henri VIII. Ce qu'elle a vécu pour rester en vie est juste admirable. Je vous le conseille fortement.
Commenter  J’apprécie          50
Encore une fois, je peux louer les talents de conteuse de Philippa Gregory qui nous retrace le destin de Catherine Parr qui a la malchance d'attirer le regard du roi Henry VIII.

D'elle, je connaissais son érudition, son humilité, sa piété et sa gentillesse l'amenant à considérer les enfants du roi comme les siens, chose pas si courante pour une belle-mère de l'époque. Je connaissais également son amour pour Thomas Seymour.

D'emblée, la lecture m'a surprise. Je la percevais comme une femme d'un certain âge, érudite, comme une compagne de vie pour un roi vieillissant. L'autrice nous la présente comme jeune, vibrante de passion et un brin superficielle dans ses débuts. Une dame du Nord qui a certes vécu loin de la Cour et en cela est un peu naïve, attirée par les belles étoffes, les chaussures et les oiseaux tropicaux, voyant dans cette union une fatalité pour son amour passionné.

L'autrice parvient ainsi à nous montrer une réelle évolution du personnage. Plongée dans ce nid de serpent, entourée par des proches réformateurs et encouragée par le roi lui-même à ses débuts, on assiste à une reine autodidacte, qui, par ses lectures, raisonne, affûte son esprit, prend cause pour la Réforme. C'est à la cour qu'elle devient l'érudite que L Histoire nous a donné. C'est aussi à la Cour qu'elle se fait des ennemis, frôlant le danger d'une exécution pour défendre une cause qu'elle a fait sienne et qu'elle est sans cesse encouragée à défendre par quiconque.

L'autrice nous rappelle aussi qu'elle est la 6e épouse et en cela vit éternellement à l'ombre des cinq précédentes, notamment le fantôme de la pauvre Jane Seymour. Elle porte leurs bijoux, leurs robes, vit à l'ombre de leurs maladresses et de leurs funestes destinées. Elle essuie ainsi bon nombre de camouflet, le pire étant la scène du tableau. Mais on peut en citer tellement... Pour une femme qu'Henri VIII jure d'aimer et de considérer comme une compagne et amie, les humiliations sont tout de même régulières et gratuites.

En transparence, avec ce destin d'une reine, on voit en effet Henri VIII que l'on ne peut qu'abhorrer. Outre son corps rongé par la maladie qui le rend peu séduisant ( l'autrice insiste lourdement au début sur son haleine fétide, la puanteur qui découle de sa blessure à sa jambe, purulente de surcroît, etc.), il est surtout un véritable tyran, égoïste, égocentrique, vaniteux et orgueilleux, ayant une haute opinion de lui-même. Il réduit son entourage à son humeur versatile, ses opinions changeantes ( à tel point que ça en viendrait risible s'il ne s'agissait pas d'un roi) et ses amours inconstants. Je pensais la reine Catherine Parr à l'abri de ses sautes d'humeur. L'autrice parvient à nous raconter le contraire, insistant sur un danger qui rôde autour de cette jeune reine, faisant naître une certaine tension. J'avais beau savoir qu'elle lui survivait, je n'ai pu m'empêcher à certains moments d'avoir peur pour elle. A certains moments, le sadisme d'Henri VIII, imaginé par l'autrice, m'a même donné la nausée.

En dépit de cela, l'autrice imbrique avec doigté les différents morceaux de l'existence de Catherine Parr : son érudition, son amour pour la Réforme, mais aussi sa volonté d'établir un réel lien avec les trois enfants du roi et enfin son amour pour Thomas Seymour. Cet amour, si passionné et sincère dans les pages, est quelque peu écorné lorsque l'on sait que L Histoire nous rapporte de sombres histoires sur une séduction plus ou moins forcée dudit Thomas Seymour vis-à-vis de la très jeune Elizabeth Iere... Et paraît également tragique puisque leur mariage n'aura duré qu'un an, Catherine Parr mourant en couches.

Un récit que j'ai de nouveau beaucoup aimé et que je recommande pour tous ceux qui voudraient découvrir le règne d'Henri VIII à l'aune d'une femme qui force l'admiration par son courage.
Commenter  J’apprécie          304
En plus d'avoir découvert un nouveau genre de roman, j'ai découvert une femme admirable, Catherine Parr, sixième épouse de Henri VIII.
Je n'aurai jamais pensé à lire ce livre en temps normal, mais il était là, et en lisant le résumé ma curiosité l'a emporté, et je l'en remercie ! C'est un vrai bonheur que d'apprendre de nouvelle chose sur l'histoire du monde tout en savourant un bon roman, bien écrit, avec du suspense. J'ai adoré suivre la vie de Catherine tout en me rappelant sans cesse que c'est une histoire vraie, la vraie histoire de l'Angleterre ! Je recommande vraiment ce livre pour la beauté de la plume mais aussi et surtout pour toute les choses qu'il peut nous apprendre !
Commenter  J’apprécie          40
À trente et un ans, Catherine Parr est veuve pour la seconde fois. Elle a une relation passionnée avec le beau Thomas Seymour jusqu'au jour où le roi Henri VIII lui demande sa main. Un roi à la réputation impitoyable soupçonné d'avoir conduit quatre de ses précédentes femmes au tombeau. Prise au piège, Catherine n'a pas d'autre choix que d'accepter. le moindre faux pas pouvant lui être fatal, Thomas et Catherine jurent que leurs regards ne se croiseront plus...

Mais cette sixième épouse d'Henri VII est instruite, intelligente et douée de discernement... Il n'en faudra pas plus pour attirer les foudres de ses adversaires politiques...

Je ne pouvais pas passer #lemoisanglais sans un roman de Philippa Gregory. Une fois de plus j'ai eu un coup de coeur pour ce roman. L'autrice a le don de redonner vie à une Histoire datant de plusieurs siècles. A chaque fois je traîne des pieds à ouvrir ces petits pavés historiques et pourtant à chaque fois la magie opère !

Catherine Parr accepte de faire une croix son son amour Thomas pour devenir la sixième épouse d'Henri VII. Elle abandonne les bras de son bien aimé pour passer ses nuits avec un roi à la jambe en putréfaction. Marchant sur les pas de ses cinq précédentes épouses, elle doit dormir sur le matelas où l'une d'elle a perdu la vie, revêtir leurs robes et porter leurs plus beaux bijoux...

Commence alors une nouvelle vie dans laquelle elle joue son rôle de reine, où chaque jour elle doit prendre garde à ne pas froisser le roi pour ne pas finir sur le bûcher. Et si ce dernier semble sous le charme de sa nouvelle épouse, très vite des stratagèmes se mettent en place pour que Catherine n'ait plus ses faveurs. Au centre de leurs querelles, l'Eglise avec d'un côté les réformistes et de l'autre les papistes. Catherine, ayant à coeur de traduire les textes religieux en anglais pour les rendre accessibles à tous, s'attire peu à peu les foudres des papistes. Accusée d'hérésie, elle doit alors redoubler d'efforts pour déjouer tous les pièges qui semblent se refermer sur elle.

Philippa Gregory rend le tout incroyablement fluide, diaboliquement addictif. Au rythme des complots et des trahisons, la tension monte au fil des pages. On se demande comment Catherine échappera à ce roi geôlier que l'on qualifie de Barbe Bleue...
Commenter  J’apprécie          80
J'avais trouvé des longueurs au roman "la princesse d'Aragon", ce qui était une 1ère pour moi avec cet auteur, j'ai avec plaisir retrouvé mes habitudes avec "La dernière reine".
Ce tome est consacré à la fin de la vie d'Henri VIII, vieillissant, malade, à la jambe dévoré par un ulcère purulent, de plus en plus aigri, paranoïaque et violent, auprès de sa nouvelle (et derniere) jeune épouse, Catherine Parr.
Celle-ci, qui était déjà deux fois veuve, était un choix quelque peu différent pour Henri qui s'était toujours attaché à choisir des jeunes femmes (supposées) vierges. Là, il a choisi une femme plus âgée (la trentaine) qui avait déjà été mariée et donc avait "appartenu" à un autre homme, instruite, capable d'assurer la régence en l'absence du roi et de soutenir une conversation avec lui.
Pour autant, elle s'est trouvé en aussi grand danger que les précédentes, tant le roi avait coutume de changer d'avis, notamment sur la religion, comme il changeait de chemise.
Catherine Parr à réussi le tour de force d'échapper à la fois aux humeurs meurtrières du roi mais aussi aux manigances de ceux qui auraient bien aimé la voir courrir a sa perte afin de placer une femme de leur famille à sa place auprès du roi.
Je pense tout de même qu'elle a eu de la chance que le roi meure avant que sa situation ne devienne intenable.
Et pourtant, elle a du en avaler des couleuvres ! le coup du portrait, c'était vraiment affreux (je vous laisse découvrir ça dans le roman). Mais elle est resté digne devant l'adversité et les affronts continuels sur lui a infligé son époux.
Un époux qui a quasiment élevé au rang de Sainte sa 3e épouse et mère de son fils, alors que de l'avis général, si elle avait vécu, il se serait lassé d'elle, comme des autres.
Finalement, celle qui a eu le plus de chance a été Anne de Cleves qui n'a pas été au goût du roi et à eu l'intelligence d'accepter sans la moindre protestation l'annulation de son mariage.
Le monstre Tudor, le Barbe-bleu royal est mort. Mais l'Histoire continue sans lui et j'ai hâte de lire le roman suivant qui va suivre, lui, les soeur Grey, dont je ne connais que le destin tragique de Jane.
Commenter  J’apprécie          30
Quel plaisir de retrouver la plume et l'univers de Philippa Gregory. Je me suis complètement laissée happer par cette nouvelle histoire prenante.

Nous continuons dans la lignée des Tudors avec cette fois-ci le point de vue Catherine Parr, considérée comme la dernière reine et épouse d'Henry VIII.

J'ai adoré découvrir Catheine, femme plus aguérie que les autres épouses du roi, femme intelligente et cultivée qui sait comment manier l'art de la parole et comment s'y prendre avec Henry VIII, qui vieillit. Henry VIII est fou et elle le sait. Elle va mettre en place des stratagèmes qui vont lui sauver la vie et va savoir comment gérer les sautes d'humeur et de colère du roi. Son mariage est purement arrangé. En se mariant avec le roi, elle assure un avenir à ses proches au détriment de son véritable amour. Elle a choisi et va devoir rester forte et ne pas succomber aux charmes de son amour.

Catherine est une femme libre, qui pense come elle veut mais se doit de faire attention car la société à l'époque ne le lui permet pas d'avoir cette liberté. Elle va être la cible de nombreux complots et adversaires qui voient en elle une hérétique et qui vont tout faire pour la faire tomber.

Encore une fois, Philippa Gregory a su me transporter aux côtés de Catherine Parr. L'histoire des Tudor est passionnante et glaçante et on ressent bien que l'autrice maîtrise le sujet et qu'elle a fait de nombreuses recherches sur le sujet. Cela rend la lecture vraiment hyper intéressante.

Son histoire est passionnante et elle a su me transmettre tout ça à travers ma lecture et c'est vraiment quelque chose que j'apprécie. Bien que sceptique au début, je me suis laissé transporter dans la Cour d'Henry VIII et j'y ai dévoré toutes les pages.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          70
Quatrième opus sur les femmes d'Henri VIII. On part cette fois-ci à la découverte de sa dernière femme, sans doute la moins connue Catherine Parr.
Pour une fois, le roi ne prend pas une des demoiselles de compagnie de la reine, mais une noble ne sortant pas de l'enfance. Même si 31/32 ans ce n'est pas si vieux pour notre époque. Catherine Parr a déjà connu deux maris, le premier très jeune, le second pouvant être largement son père. Peu de différence avec un Henri VIII vieillissant mais toujours imbu de sa personne et se croyant aussi irrésistible que dans sa jeunesse. Il vient juste de faire exécuter la très jeune Catherine Howard pour adultère et propose le mariage à Catherine Parr qui vient juste de perdre son second époux. Enfin proposer, c'est un bien grand mot. Comment une femme à cette époque pourrait-elle refuser une demande de la part de son roi? Même si elle aime Thomas Seymour et pensait l'épouser après la période de deuil, elle ne peut échapper à son destin. On ne peut que comprendre ses craintes après deux mariages arrangés dont un avec un vieillard et les morts parfois violentes de quatre des cinq reines. Elle sait qu'elle ne pourra échapper à ce mariage que par la mort, la sienne ou celle du roi (chut cela ne peut même être évoqué sous peine d'être exécuté, parler de la maladie ou de la mort du roi étant un crime de lèse-majesté).

En grande dame, elle épouse le roi à peine quatre mois après le décès de son second mari et commence à vivre dans la crainte perpétuelle de faire un faux pas. Sa famille l'incite à faire adopter la cause de la réforme au roi. La rupture avec l'Eglise catholique était due au divorce d'avec la première reine, le roi a toujours oscillé ensuite entre les deux courants tantôt privilégiant l'un tantôt persécutant et faisant exécuter les bénéficiaires de ces faveurs. Réussir à garder la foi et à l'exprimer tout en restant dans la ligne de conduite du roi était une véritable gageure. Henri VIII avait donné la bible en anglais pour la rendre quelques temps après illégale. Les procès en hérésie étaient légion à l'époque.

Instruite, spirituelle et habile, Catherine Parr a réussi à contourner tous les obstacles de la cour, tout en étant une érudite favorable à la réforme. Elle a passé beaucoup de temps à la traduction de prières et de psaumes. Elle fut la première femme à publier en anglais sous son propre nom! On ne peut être qu'admiratif devant le courage de cette femme qui a connu de nombreux détracteurs parmi les papistes essayant de l'emmener à la Tour de Londres. Elle fut la seule à se réconcilier avec le roi alors qu'il avait signé son ordre d'arrestation!

Le livre est assez différent des précédents dont le ton était plus gai, Anne Boleyn et Catherine Howard étant beaucoup plus frivoles. Catherine Parr a une stature beaucoup plus rigide même si très conciliante (elle a favorisé le rapprochement des enfants du roi à la cour et la reconnaissance de la légitimité des deux princesses). La religion tient une place très importante dans le livre, c'est le pilier de cette reine. Ce qui peut donner parfois un côté redondant à certains passages et ôter le côté plein de rebondissements rendant la lecture plus fluide.
A lire après la lecture des précédents mariages d'Henri VIII, commencer par ce tome ne me semble pas le plus pertinent pour s'attacher à la série.
Commenter  J’apprécie          60
Les quelques longueurs n'ont pas enlevé mon plaisir à mieux comprendre les mentalités, moeurs de cette époque riche en conflits, intrigues, guerres. Dès le début du roman, nous sommes transportés à la cour d'Henri VIII, roi entièrement centré sur lui-même, la place des femmes et les querelles religieuses.
L'histoire de Catherine Parr est fascinante. Femme, libre dans ses pensées, mais contrainte par la société de son époque. Elle sera une cible pour ses adversaires politiques qui l'accusent d'hérésie, crime puni par le bûcher et dont l'ordre d'exécution est signé par le roi. le roi Henri VIII est entouré d'une cour prête à toutes les flatteries serviles pour obtenir ses faveurs et évincer leurs rivaux.
Commenter  J’apprécie          241
Philippa Gregory est une auteure que je n'avais encore jamais lue, malgré mon amour pour les romans historiques. Il faut dire que, la connaissant mal, l'histoire d'Angleterre n'est pas ma période préférée.
Ici nous suivons l'histoire de Catherine Parr, sixième épouse du roi Henri VIII, tristement célèbre pour s'être débarrasssé de plusieurs de ses femmes par l'assassinat, la négligence ou le divorce.
Pas de longue introduction pour présenter l'héroïne ici. Dès les premières pages, l'auteure réussit le tour de force de me plonger dans le bain et de m'attacher à cette pauvre Catherine condamnée à un choix qui n'en est pas un, malgré sa peur, son dégoût et son envie d'espérer enfin un peu de bonheur après avoir enterré son deuxième mari.
Ne connaissant pas son histoire (et résistant à la curiosité d'aller sur wikipédia), j'ai tremblé pour elle tout au long du livre. Je me suis indignée de ses humiliations, j'ai admiré sa résilience, son intelligence et sa générosité.
L'intrigue fait la part belle aux querelles théologiques de cette époque dans lesquelles Catherine est plongée au départ presque malgré elle pour soutenir sa famille, puis par conviction personnelle, et cela aurait pu me sembler un peu long s'il n'y avait eu régulièrement des scènes de vie quotidienne montrant son humanité.
Henri VIII a une personnalité complexe et crédible, et à l'instar de l'héroïne, je me suis longuement interrogée sur sa sincérité et ses buts. Quant à Thomas Seymour, il a le beau rôle dans ce livre (même s'il ne fut pas irréprochable dans la vraie vie, merci aux notes de l'auteure et wikipedia à ce sujet), et les rares scènes qui le concernent ont de quoi ravir n'importe quel petit coeur romantique (comme le mien de temps à autre).
J'avais l'intention de lire ce livre tranquillement durant la semaine, j'y ai passé tout mon dimanche, pressée de connaître le destin qui attendait Catherine.
Ce fut une vraie belle lecture, addictive, pleine de tensions et en même temps très instructive. J'ai adoré.
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (473) Voir plus



Quiz Voir plus

La Dernière Reine, de Philippa Gregory

Henri VIII a eu plusieurs épouses, Catherine Parr était la...

La deuxième
La quatrième
La sixième

12 questions
10 lecteurs ont répondu
Thème : La dernière Reine de Philippa GregoryCréer un quiz sur ce livre

{* *}