Les possibles

L'année dernière Virginie nous racontait des moments forts qui font basculer une vie dans « et que ne durent que les moments doux » et cette année avec « les possibles », sous une magnifique couverture, elle nous parle de la maladie d'Alzheimer avec beaucoup de pudeur, de tendresse et d'émotions mais avec aussi énormément d'humour. Mais elle nous parle surtout d'amour, des liens indéfectibles de la famille et de résilience.

Juliana héberge son papa suite à l'incendie de sa maison et rapidement elle va s'apercevoir qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans le comportement de Jean. Au départ personne ne la croit et finalement ses craintes vont se révéler fondées.

Après des moments d'abattement, de colère, d'agacement face à son père qui débloque complètement, elle va réaliser que parfois mentir est la meilleure option et que même au creux des moments les plus sombres, il arrive qu'on rencontre un instant suspendu de bonheur. Avec sa soeur elle va réaliser pour son papa le voyage de tous les possibles.

C'est un roman qui m'a beaucoup touchée, par l'histoire qui nous est contée mais aussi par toutes ces petites phrases percutantes disséminées au fil des pages qui nous font changer de regard sur la maladie d'Alzheimer : « il ne faut pas essayer de retenir l'autre dans ce monde mais plutôt passer une tête dans le sien ». Elle nous démontre qu'il n'est jamais trop tard pour rattraper le temps perdu, pour montrer à ceux qu'on aime tout notre amour et pour vivre ses rêves.

On passe du rire aux larmes mais jamais sans tomber dans l'apitoiement, c'est actuel, c'est beau, c'est tendre, c'est juste, c'est drôle ! C'est la magie de la plume de Virginie 😍.

Gros coup de coeur : Mon premier GRIMALDI et ce ne sera pas mon dernier. L'autrice s'attaque à un sujet grave, mais en apportant de la légèreté tout au long du roman. Je me retrouve dans le personnage de Julianne : vouloir maîtriser son quotidien, boulot, famille, kilos, … La peur de la mort des autres.
Ce père avec qui elle ne s'entendait pas toujours, cet original qui lui a parfois fait honte, se retrouve désormais plus vulnérable. La démence, Alzheimer, quand cela nous touche est dur à vivre. Voir un proche disparaitre de son enveloppe charnelle, c'est déjà le perdre un peu. Elle aborde également l'acceptation d'un handicap. Se construire avec ce qui semble nous détruire… Apprendre à réaliser ses rêves et à (re)découvrir l'autre, sous un nouvel angle, ses failles, ses forces.
Une citation que je retiendrai du roman : « J'aimerais savoir comment se passe la sélection, quel critère transforme un épisode en souvenir » : je me suis posée tellement de fois cette simple question…

j'ai terminé la lecture d'un roman dont les personnages me suivront encore pendant un certain temps. À travers les différentes étapes du deuil, on suit l'évolution d'une maladie qui volent lentement, mais sûrement, les souvenirs de toute une vie. Il y a de la tristesse, bien sûr, mais surtout de l'humour et beaucoup de tendresse. Une auteure à découvrir, si ce n'est pas déjà fait.

Virginie Grimaldi, encore et toujours une valeur sûre pour moi ! Encore un roman doux, qui me fait passer du sourire, aux larmes, aux rires, à la tendresse, à la nostalgie etc. Encore et toujours des personnages attachants, surtout Jean et Juliane. Un sujet difficile, mais Virginie sait doser les scènes éprouvantes et nous instiller une petite note positive malgré tout. J'ai vraiment apprécié la fin qui est habilement écrite, évite les moments encore plus douloureux, et m'a permis de fermer ce roman avec un doux sourire aux lèvres.

Quel plaisir de s'installer avec ce roman entre les mains!!!!
Lire un "Grimaldi", c'est un peu comme manger une tarte aux fraises!!!
C'est toujours un régal, c'est frais, sucré, et ça fait tellement de bien!!!
Ici l'auteure nous plonge au coeur d'une cohabitation atypique !!!
Julianne se retrouve à héberger chez elle son père, suite à l'incendie de son logement. Rapidement elle prend conscience qu'au delà de l'originalité de celui ci, quelque chose cloche....
Une couverture magnifique, une plume douce, sensible, légère, touchante et bienveillante !!!
On retrouve la patte de l'auteure!!! le récit est fluide et construit en chapitres courts. Il est ponctué souvenirs d'enfance qui viennent donné du volume à l'histoire.
Ce qui est certain c'est que l'auteure a un don ; un don pour nous raconter des histoires fortes avec juste ce qu'il faut de légèreté. Et on sent derrière cette histoire une part tellement personnelle....
Des phrases justes et touchantes, les petits bonheurs du quotidien mis en lumière, une dose de poésie.
J'aime l'optimisme qui se traduit entre les lignes!!!
Les personnages sont touchants et en particulier Jean, ce papa loufoque et complément fantasque !!!
J'ai souris, j'ai ri et j'ai versé quelques larmes...
La maladie est abordée avec beaucoup de réalisme, de justesse et d'humanité.
Un joli moment de lecture même si la magie a été moins puissante cette fois ci.... probablement en lien avec ma petite panne de lecture !!!

La jolie couverture de ce livre m'a attiré, le résumé également, prometteur d'un agréable moment lecture. le début du roman pose les personnages, des anecdotes arrivent au père de Juliane, rien d'étonnant en soi. du coup, après une litanie de pertes de mémoires et d'examens médicaux du père, j'ai attendu, attendu et attendu un élément déclencheur qui me donnerait envie de poursuivre mais rien n'est apparu. Au bout de 150 pages, je me suis ennuyée et j'ai abandonné...je ne suis donc pas en mesure de conseiller cet ouvrage.

C'est avec beaucoup de sensibilité que Virginie Grimaldi aborde un thème si difficile.
En lisant les remerciements, j'ai cru comprendre qu'elle avait elle-même expérimenté cette affreuse maladie qui nous enlève les gens que nous aimons.
Le récit est court, mais percutant. Il est drôle aussi. J'avoue avoir très souvent eu le sourire alors qu'il s'agit d'un drame.
Les mots de l'autrice sont justes et percutants.
J'ai aimé cette sensibilité à fleur de peau et cette délicatesse qui caractérise si bien Virginie Grimaldi.
Je ne me suis pas sentie concernée par l'histoire car je n'ai, par chance, jamais eu à expérimenter la maladie décrite. Néanmoins, la fin de l'histoire m'a touchée. Je pense que ce roman pourrait vraiment aider les familles confrontées à la démence des plus âgés. Cette lecture pourrait leur apporter un certain réconfort.

Version audio
Virginie Grimaldi explore un nouveau pan de nos quotidiens dans ce roman où Juliane, une jeune femme, se trouve confrontée au vieillissement de Jean, son père. Juliane, dont le fils est autiste, accepte de prendre Jean chez elle le temps des travaux de remise en état de sa maison. le grand-père et l'enfant s'accordent à merveille. Pour la fille c'est plus compliqué, il faut dire que le père a toujours été un personnage haut en couleur, fantasque, un brin déjanté et j'ajouterais absolument invivable.
Voir ses parents vieillir, les voir souffrir et les savoir en fin de vie est toujours un cap difficile à aborder. Les voir perdre pied peu à peu, quand il s'agit de dégénérescence du cerveau, est encore beaucoup plus dur. Virginie Grimaldi a su traiter ce sujet avec délicatesse. Dans ce roman, elle aborde également le problème du handicap et de l'acceptation de la différence.
Les romans feel-good (mais pour moi celui-ci n'en est pas un) ne sont pas mon truc. Avec Virginie Grimaldi dont la générosité et l'humour bon-enfant m'emporte chaque fois je ne boude cependant pas mon plaisir. Ses personnages sont bien campés, spontanés et émouvants. Son écriture est agréable, avec une légèreté qui n'occulte pas le sérieux des grands drames de la vie. Ce récit, écrit à la première personne, est très vivant, imagé, bienveillant. Et puis cette Juliane qui mange chaque fois qu'elle va mal, je ne peux que la comprendre et l'aimer!
J'ai écouté ce roman dans sa version Audiolib, lu par Audrey Sourdive. La plupart du temps j'ai aimé son phrasé, sa manière de lire sobrement, laissant toute liberté à mon imaginaire. Mais j'ai été plus que agacée pour les dialogues du père, chaque fois elle prenait une voix trop forte, trop gouailleuse, trop tout! Avec la mère le ton mielleux ne sonnait pas plus juste. J'aime trop me laisser guider par mon imagination et pour cela il me faut un lecteur le plus neutre possible.
#LesPossibles #NetGalleyFrance
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3ème coup de coeur du mois de Juillet.
Première page et je suis déjà en larmes. Impossible à lâcher... Une histoire magnifique, bouleversante, qui m'a faite passer des larmes, au rire et à nouveau aux larmes.
Jean est un personnage haut en couleurs et tellement attachant au final. Julianne et sa famille ont fort à faire avec Jean sous le même toit mais ils gèrent tellement bien.
Virginie Grimaldi est très douée dans ce domaine, tous ses romans me font ce même yoyo émotionnel.
N'ayant plus mon papa, je pense que peu importe le moment auquel j'aurai lu ce livre, j'aurai été bouleversée.

J'ai retardé cette lecture, car au vu des critiques, j'en attendais beaucoup. Ensuite, j'ai freiné ma gourmandise, de peur de le dévorer. Mais j'ai perdu le contrôle et n'ai pas réussi à résister.

Ce roman, -pleins de bienveillance et d'humour- m'a tiré autant de rires que de larmes. Un sujet traité avec subtilité, douceur et cocasserie.

Je me suis retrouvée dans le caractère de l'héroïne, bouffée par son anxiété. Qui se croit folle quand elle dit que son père déraille et que personne ne la croit. Qui pense aux autres avant elle. Qui fait passer le bonheur des uns avant les siens. Qui ne veut pas contrarier et qui veut plaire à son entourage.

J'ai rit, énormément, sur le caractère atypique de son père. J'ai rêvé de passer ses dernières pages en voyage avec Eux. Et puis, arrivé à la dernière page, j'ai eu envie de recommencer.
Très émouvant, j'ai eu du mal à me sortir ce récit de la tête. Un succès mérité selon moi !