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EAN : 9782365690584
320 pages
Editions Les Escales (09/01/2014)
2.58/5   12 notes
Résumé :
4° de couverture :
(Edition source : Les Ecales - 12/2013)
ISBN : 9782365690584


Par la nouvelle voix de l'avant-garde littéraire berlinoise, un premier roman coup de poing, l'odyssée bouleversante d'une jeune femme en fuite, qui s'élève en porte-parole de toute une génération à la fois cosmopolite et en quête d'identité.

Mascha est juive, azerbaïdjanaise, russe, allemande. Dans son monde, toutes les langues et les ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
La difficile intégration des migrants et le mal être qui les accompagne en exil. Mascha, jeune femme juive, azerbaïdjanaise, a fui avec ses parents pour échapper aux massacres et vit en Allemagne. Elle a un petit ami, Elias, qui meurt. Elle se reproche de ne pas avoir pu le sauver à temps, et n'arrive pas à vivre sans lui, toujours présent dans son esprit. Elle a beau fuir sa famille, s'en aller loin de chez ses parents, aller vivre en Israël, elle est mal, souffre terriblement physiquement et ne trouve pas sa place dans la vie. Elle a pourtant plusieurs cordes à son arc et travaille comme interprète, appréciée. Les fantômes de son passé font surface mais ne l'aident pas. Mascha est juive, azerbaïdjanaise, russe, allemande, elle est de partout mais son monde à elle c'était Elias, son petit ami. le récit n'est pas toujours clair car les situations sont parfois brutalement interrompues alors qu'on espère une explication supplémentaire. On évoque les juifs, les musulmans, les arabes, les arméniens, les palestiniens, leurs religions et pour qui n'est pas très au fait ce n'est pas toujours aisé de s'y retrouver. Ces aspects m'ont dérangée mais sinon le livre se lit aisément, l'écriture est vivante. En refermant le livre je suis un peu perplexe et reste peu sur ma faim.
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Le problème de l'intégration dans notre société occidentale, vu au travers d'une jeune femme juive arrivée en Allemagne avec ses parents pour échapper aux massacres d'Azerbaïdjan. La mort soudaine de son ami ne va pas l'aider à retrouver son identité et sa fuite en Israël va faire resurgir beaucoup de fantômes de son passé et ne lui permettra pas de trouver les réponses à ses questions existentielles et à son mal-être. Malgré une très belle écriture prometteuse pour ce premier roman, je n'ai pas ressenti une grande profondeur dans les thèmes abordés et je suis restée un peu sceptique en refermant le livre, mais cela n'est que personnel et cette lecture est certes à classer dans les romans contemporains.
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Quatrième de couverture (pour une fois...)
« Immigré », « identité », « patrie »... Des mots qui ont le don d'énerver Mascha.
D'origine azerbaïdjanaise et juive, Mascha est arrivée avec sa famille à onze ans en Allemagne pour fuir la guerre et les massacres. Elle qui devient une « sans voix » prend aussitôt conscience du pouvoir que procure la maîtrise de la langue. Aujourd'hui, elle en parle cinq couramment et fait des études d'interprétariat. Son objectif : travailler au sein des Nations unies. À Francfort, en couple avec Elias, Mascha essaie d'oublier les horreurs vécues à Bakou, enfant... quand son petit ami meurt brutalement.
De désespoir, et sur un coup de tête, Mascha part pour Israël. Là-bas, les fantômes du passé la rattrapent, se mêlant à celui d'Elias et aux images terribles du présent.
Plus que jamais, Mascha va avoir besoin d'un endroit ou se sentir chez elle, pour surmonter les drames et faire la paix avec le passé. Mais où le trouver ?"

Née en 1984 à Bakou, émigrée en Allemagne en 1996 avec sa famille, l'auteur a mis beaucoup d'elle-même chez son héroïne Mascha. Espérons qu'elle n'est pas aussi écorchée vive. Elle a bien su faire passer la difficulté de l'émigré de s'insérer dans une autre culture, que ce soit Mascha, ou ses amis Cem et Sami (originaires respectivement de Turquie et du Liban), qui connaissent mieux l'Allemagne que leur pays d'origine, sans être considérés comme totalement allemands.

Olga Grjasnowa a également su présenter, de façon plutôt neutre mais poignante, le conflit en Azerbaïdjan (quelle horreur! un de ces conflits bien éloignés des préoccupations des français je suppose) et la situation en Israël/Palestine. L'on ressent aussi parfaitement le long chagrin, le deuil sans fin de son ami Elias.

Cependant aux trois quarts du roman j'étais quelque peu fatiguée de cette multiplicité de thèmes, de cette intensité et des virevoltes de l'héroïne. J'aspirais à me poser un peu.

En conclusion : un premier roman intéressant, une écriture sobre et efficace, mais qui m'a laissée un peu déconcertée.

Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Sorti il y a deux ans outre-Rhin, ce roman s'y est attiré des louanges unanimes. Beaucoup ont vu dans son auteure, la jeune Olga Grjasnowa, la voix de toute une génération d'immigrés bien intégrés.
Lien : http://feedity.com/hop.aspx?..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
En Russie, un voyage doit commencer par le silence, en position assise.
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