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3,71

sur 639 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Encore une preuve qu'il n'est pas nécessaire de maltraiter la langue ou de se perdre dans des figures de style douteuses pour séduire un lectorat. C'est clair, limpide, et pourtant l'histoire est fondée sur un mystère non élucidé : celui de la mort de Vincent van Gogh.

Nous sommes à Auvers-sur-Oise en 1890, alors que la Tour Eiffel est l'objet de polémique et que des pétitions circulent pour obtenir sa démolition. C'est aussi une période où les femmes passaient de l'autorité d'un père à la férule d'un mari, sans avoir pu exprimer la moindre volonté, au risque de se retrouver à la rue.

Marguerite Gachet ne l'entend pas ainsi. La froideur de son père l'a armée au moins contre le piège d'un chantage affectif, et c'est avec détermination qu'elle se distingue de ses congénères , d'abord en passant son baccalauréat (encore une institution vouée à une disparition rapide, si l'on en croit les prédictions des professionnels de l'éducation de l'époque). Malheureusement, elle n'a pas l'autonomie financière pour aller au bout de ses désirs, et poursuivre son but : se perfectionner dans l'art de la peinture (à l'école des Beaux-Arts, les femmes ne sont pas admises, et les académies privées qui les acceptent sont hors de prix).

C'est parce que son père monnaye ses piètres talents médicaux contre des toiles de peintres pas assez connus pour ne pas vivre dans la misère, que Marguerite croise sur son chemin le pas encore célèbre Van Gogh. La jeune fille voue un culte à la fois au peintre et à sa peinture, au point d'y risquer son honneur. de toute façon, il est hors de question pour elle de céder à la pression de son père qui lui enjoint d'épouser un futur pharmacien. Non, elle partira pour l'Amérique avec l'élu de son coeur.

L'aventure tourne au drame, et si la thèse du suicide ne résiste pas aux arguments des légistes, la mort par hémorragie interne à la suite d'une blessure par balle est accidentelle ou criminelle . Il est curieux qu'aucune enquête n'ait été diligentée après le décès de cet homme de 37 ans. La vie d'un artiste méconnu n'a t-elle que si peu de valeurs qu'on n'y accorde pas le moindre intérêt?
Jean-Michel Guenassia nous propose sa version des faits, plus plausible que l'officielle.

C'est avec talent que l'auteur nous dresse le portrait de ce siècle finissant, et l'idée d'insérer des extraits d'articles de presse de l'époque est excellente, car elle évite d'alourdir le récit, tout en le replaçant dans son contexte.

Ce qui fait tout le charme de ce roman, c'est aussi d'être le témoin de l'élan créateur du peintre (un petit conseil : se munir d'un support numérique ou papier avec des représentations des oeuvres de van Gogh pour apprécier au mieux la description qu'en fait l'auteur).


C'est une incitation à revisiter l'univers pictural de ce grand peintre, dans ce roman aussi agréable qu'instructif.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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♫Courir dans les tournesols
Marcher dans les champs de blé
Retrouver les parasols
Et le goût des nuits d'été
Les chevaux qui caracolent
Les souvenirs, les démêlés
Et les pastilles de menthol
Le goût de la liberté ♫
Les Tournesols-Marc Lavoine-1999-

Je renonce à l'inutile et à l'insignifiant
Je ne demande rien, ni parure ni enfant.
Mon cher Vincent je pars
le vol de nuit s'en va
je ne m'enfuis pas je vole
sans fumée sans alcool
dans le doute... absynthe toi.
Je stagne, je tourne en rond
avec mes ritournelles
On me rogne les ailes
Résignation, compromission
Réduire la distance à l'essentiel
toujours ce tournis
tour demain ciel bleu lavis
tourne sol
valse folle
tournez ma neige
sortir de ce florilège.

Signé Marguerite, un petit tournesol !

Ultime Ses jours, soixante -dix derniers !
ou l'Auvers du décor
Finir une balle dans le corps
Le docteur a tout Gachet
ton suicide bille en tête
sa fille s'rait-y pas la Gachette...

5/5 Stupéfiant !!!
Autant le peintre que l'écrivain
Salut aux artistes vraiment j'y tiens
A Jean Michel Guenassia
Tant il m'impressionna
il peint comme on se drogue...
Sacré Van Gogh. ;-)










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Auvers-sur-Oise, été 1890. Vincent van Gogh réside dans une chambre mansardée, à l'auberge des Ravoux. Il aime cette campagne, ses habitations aux toits de chaume, les champs et les fleurs, sujets de ses tableaux. Le docteur Gachet le reçoit à diner tous les dimanches ; amateur de peinture, il a pour habitude de faire payer ses consultations avec les toiles de ses patients peintres. Le docteur Gachet est père d'une jeune fille de 19 ans et d'un fils cadet.
Jean-Michel Guenassia, d'une écriture fluide, raconte l'amour que voue Marguerite à Vincent, les dîners chez le docteur et la fin tragique du peintre.
Un auteur à suivre !
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Que de trésors en cette rentrée littéraire 2016 ! ...Pour ne citer que mes tout derniers coups de coeur: "Le Garçon" de Marcus Malte, "Continuer" de Laurent Mauvignier et ce roman de Jean-Michel Guenassia que je lis pour la première fois..avec délectation !.

Le sujet ne pouvait que m'"accrocher": les derniers jours de Vincent van Gogh, à Auvers-sur-Oise. Hormis la version stupéfiante de l'écrivain mais plausible ou du moins comportant moins d'invraisemblable , et de clichés grossiers, que la réalité officielle...le roman se lit aisément, entre les extraits d'actualités de l'époque, dont ceux de la Lanterne, ainsi que des extraits de la correspondance de van Gogh à son frère Théo, alternant avec la voix centrale de la fille du Docteur Gachet, Madeleine !!

Un style réjouissant pour décrire les toiles de Vincent, sa manière de peindre...sa personnalité attachante, loin des images toutes faites, tant véhiculées, sans aller plus avant.... Nous sentons intensément l'admiration de Jean-Michel Gunenassia, pour l'artiste maudit ...Au début de ce roman, le premier personnage décrit , qui est la voix du récit, est Marguerite Gachet, la fille du célèbre Docteur Gachet... enfermée moralement et physiquement dans un univers petit-bourgeois où les filles n'ont comme issue que le mariage et la famille...On se réjouit de constater que le Dr Gachet semble plus ouvert et tolérant puisqu'il encourage sa fille à passer son baccalauréat (Véritable évènement à l'époque) ce qu'elle réussit. Mais déception rapide: l'image du célèbre mécène des Impressionnistes se trouve rapidement très écornée. Personnage fat, amateur de painture, dessinant lui-même, mais rempli d'autosatisfaction, et peu embarrassé par les scrupules... Je reconnais que l'image que j'avais de ce bon Docteur Gachet a été diamétralement modifié...Un personnage antipathique, et d'une mauvaise foi sans nom... avec toutes les caractéristiques de l'arriviste, petit-bourgeois, se targuant de bon goût et d'esprit avant-gardiste...alors que son culte des apparences et de leur sauvegarde reste son obsession. Il veille à son image et à son auréole de bienfaiteur éclairé des artistes incompris !

Van Gogh vient s'installer à Auvers-sur-Oise pour consulter le Dr Gachet, qui ne le trouve pas aussi malade que cela..le rassure,. l'invite à déjeuner chaque dimanche...non par générosité spontanée mais , selon son apparente habitude, pour obtenir les oeuvres de ses pseudos protégés,à "bon compte", sans sortir un sou...On découvre un tout autre visage du gentil Docteur Gachet"
La fille du Docteur Gachet tombe amoureuse de van Gogh; avant l'arrivée du peintre, elle rêvait de partir en Amérique, d'apprendre la peinture, pour gagner sa liberté et échapper à l'autorité paternelle ou au mariage arrangé avec le fils du pharmacien, un ami d'enfance... ce qu'elle refuse. Elle s'attache à Van Gogh, lui demande de lui apprendre à peindre... L'écrivain imagine pour nous, lecteurs, la relation intime, personnelle entre l'artiste pauvre et incompris et la fille de son "dit-bienfaiteur"....
L'histoire progresse jusqu'à l'issue fatale: le fameux suicide... dont Jean-Michel nous propose une autre version....mais je n'en dirai pas plus !!


"Pour en finir avec l'extravagante thèse du suicide de Vincent, je veux dire qu'en ce mois de juillet 1890 il était enthousiaste, sa maladie était un vieux souvenir, il fourmillait de projets, mais surtout il faut réaliser que Vincent était un graphomane, l'écriture était pour lui presque aussi importante que la peinture, il y consacrait deux heures chaque soir, écrivant de longues lettres à tout le monde, pour un oui ou un non, à son frère bien sûr, mais aux autres membres de sa famille, à Gauguin et à tous ses amis et connaissances. Comment imaginer une seconde qu'il se soit suicidé sans un mot d'explication à ce frère qui était si proche de lui, à sa mère, à sa soeur ? Et qu'il n'ait laissé aucune instruction sur ce qu'il voulait qu'il advienne de ses tableaux, lui qui avait consacré sa vie à la peinture, est tout simplement inimaginable. (p. 286)

"Quand j'y repense, je suis effarée des affabulations qui ont été écrites sur Vincent, les fadaises sur son état mental ou sa santé. La foule se délecte des clichés colportés par les ignorants qui font bloc comme les moutons d'un troupeau et se repaissent avec délice de cette légende d'artiste maudit qui n'est qu'une imposture. (p. 246)"

Du suspens, un tout autre regard sur les dernières semaines de vie de van Gogh....et sur l'icône que l'on en a fait !!

Un moment de lecture, captivant et bouleversant sur ce peintre hors-norme... dont la passion pour son art relevait du sacerdoce, était devenu toute
sa raison d'être et de travailler sans relâche ! Pour tous les "amoureux" de beaux-arts mais aussi pour les esprits curieux qui ne se contentent que modérément des modes et des légendes trop fidèlement transmises, au fil du temps !

"Et il y a sa peinture magique, unique, bouleversante, elle est indissociable de son être, comme l'envers et l'endroit d'un gant, elle est dans sa peau, dans son sourire, avant qu'il ne réussisse à la projeter sur la toile" (p.234)

N.B: En annexe, à la fin l'auteur remercie un des spécialistes de van Gogh, Benoît Landais, pour son aide. Spécialiste mondialement reconnu , auteur de nombreux ouvrages, dont deux textes que je suis curieuse de lire pour approfondir la fin de cet artiste immense: "L'audace des bandits. L'affaire Gachet, éditions du layeur," 1999; "La folie Gachet. Des van Gogh d'outre-tombe", Les impressions nouvelles, 2009...
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Vincent van Gogh arrive à Auvers sur Oise pendant l'été 1890 après un séjour mouvementé pour sa santé mentale, à Saint Rémy de Provence.
Le docteur Gachet, amateur d'arts, est chargé de surveiller sa santé mais, sous la plume de Jean-Michel Guenassia, il se révèle un bien piètre personnage.
L'auteur va romancer admirablement bien ces quelques mois.
Marguerite Gachet va tomber éperdument amoureuse du peintre et Vincent va mourir d'une toute autre façon que celle qu'on connaît.
Le livre est entrecoupé de courts extraits de presse de l'époque qui nous renseignent utilement ainsi que de fragments de lettres entre Théo et Vincent.
Ces petits textes en italiques ne sont pas du tout lassants et cadrent bien le récit.
C'est une lecture magnifique parsemée de réflexions très profondes. Le style et l'écriture de l'auteur sont de très grande qualité. Inoubliable! Il faut dire que j'apprécie beaucoup la fin du 19ème siècle et Vincent van Gogh : je constituais un bon public en abordant le livre.
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J'ai eu un gros coup de coeur pour ce roman. Une fois de plus, je me suis laissée entraîner par Jean-Michel Guenassia à la suite de personnages décrits avec minutie et talent.
Cette fois-ci, l'auteur nous parle de Vincent van Gogh.
Une raison supplémentaire, s'il en était besoin pour me convaincre d'entreprendre cette lecture.

En revisitant la fin de vie de l'artiste sous la couleur passionnée de l'amour l'auteur nous propose le portrait de Marguerite Gachet, jeune fille un peu trop fantasque, élevée dans une famille bourgeoise d'une époque qui destinait les femmes à beaucoup de choses hormis la liberté.

C'est aussi le côté sombre de la famille Gachet qui est détaillé, et particulièrement du docteur, strict, austère, meilleur négociateur opportuniste d'art que médecin.


« La valse des arbres et du ciel » est un très beau roman qui nous mène sur les pas d'un artiste hors norme à la fois solaire et sombre, vigoureux et fragile.
L'auteur nous fait pénétrer dans son univers et les toiles de l'artiste nous accompagnent et j'ai eu beaucoup de mal à m'en extraire !

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Magnifique !!!
Le titre ne peut être plus éloquents. Jean-Michel Guenassia nous fait majestueusement valser entre réalité et fiction ! Un chef d'oeuvres admirable pour lequel il a dû consacrer de nombreuses heures d'études au sujet de van Gogh et son histoire avec la fille du docteur Gachet. Quel est la vérité ? Son art littéraire est d'arriver à convaincre le lecteur de ne plus être dans une fiction. Loin d'être mièvre, le lecteur est pris d'empathie pour les personnages. Ponctué d'extrait de journaux d'époque, pour bien nous faire remarquer que nous ne sommes pas dans une fiction. Astucieux, subtil, intelligent. Et on en sort en ayant appris quelque chose ! Simplement merveilleux !
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Premier livre de la rentrée littéraire que je lis et premier livre de Jean-Michel Guenassia dans mes lectures. Je suis impressionnée par la qualité de son écriture et son talent pour nous créer une atmosphère subtile, à tel point que nous avons l'impression de plonger dans un tableau de van Gogh puisque c'est le sujet principal du livre, le titre étant inspiré par une de ses oeuvres les plus célèbres: "La nuit étoilée".
Nous sommes en 1890 à Auvers sur Oise.
Marguerite Gachet est la fille du docteur Paul Gachet, médecin spécialisé en maladies nerveuses, comme on les appelait à l'époque, et qui compte de nombreux peintres parmi ses patients: Camille Pissaro et sa mère, Guillaumin, Corot, Cézanne, Manet, et bien sûr le peintre Van Gogh, qui lui a été recommandé par Pissaro et qui se trouvait à l'époque dans une situation financière difficile, ses tableaux se vendant mal. Van Gogh devait compter sur une pension allouée par son frère Théo.
Au travers du récit de Marguerite nous vivons les derniers moments de van Gogh et toute son énergie créatrice.
Marguerite est une jeune femme de vingt ans, très en avance sur son époque: elle refuse le mariage avec Georges, le fils de l'ami du docteur Gachet, jeune homme promis à un avenir confortable de pharmacien.
Elle veut suivre des cours de peinture, à une époque où les Beaux-Arts sont fermés aux femmes.
Elle rêve d'émigrer aux Etats-Unis et d'y entraîner Van Gogh, avec qui elle a une liaison passionnée.
Le portrait de cette jeune femme indépendante et intrépide est passionnant. de même nous découvrons un docteur Gachet pas si généreux que ça. Il apparaît comme un personnage opportuniste et manipulateur.
L'époque est admirablement restituée avec tout l'univers mental d'une certaine classe moyenne, ses préjugés antisémites et anticléricaux, les rapports familiaux marqués par la toute-puissance paternelle.
Que de chemin parcouru depuis et heureusement..
C'est un magnifique docu-fiction où l 'histoire se mêle à des extraits de journaux d'époque et à des lettres de van Gogh à sa famille et à ses amis.
Van Gogh nous apparaît comme un personnage torturé mais également tellement lumineux....

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Quelle belle découverte de l'univers de Jean-Michel Guenassia, avec La Valse des arbres et du ciel ! Ce roman me tentait pour plusieurs raisons, d'une part car j'en ai entendu beaucoup de bien, et d'autre part, car Vincent van Gogh est un peintre que j'admire et que je considère comme l'un des meilleurs –toutes époques confondues. Dans cette histoire, qui se déroule à l'aube du XXème siècle, dans la ville d'Auvers sur Oise (depuis immortalisée par les oeuvres de van Gogh), nous suivons la vie pas vraiment libre de la jeune Marguerite Gachet, intelligente, passionnée, indépendante, déterminée et audacieuse, fille du célèbre Dr. Gachet, promise depuis toujours à un ami qu'elle n'aime pas, et dont la rencontre avec Vincent van Gogh va bouleverser son monde…

Jean-Michel Guenassia nous offre un portrait très réaliste de Vincent, ses habitudes de peinture, son caractère impulsif, ses privations dûes au manque d'argent, mais propose une explication inédite de sa mort (qui demeure encore aujourd'hui plus que mystérieuse). Je me suis attachée à ce peintre talentueux, dont les oeuvres n'ont été appréciées à leur juste valeur qu'à posteriori, et qui ne vivait que pour la peinture. Marguerite m'a, bien évidemment, plu par son comportement avant-gardiste, sa détermination à se libérer des contraintes imposées aux femmes de son temps, son amour sincère pour Vincent. En revanche, le Docteur Gachet en particulier a été un personnage antipathique du début à la fin (et même terrifiant durant certaines scènes) ; Paul, par sa passivité et son absence de loyauté, m'a également déplu.

Avant de conclure cette critique, je tiens à évoquer l'écriture –incroyablement fluide et totalement adaptée à l'époque- de l'auteur, qui m'a permis de m'évader durant ma lecture et ainsi de passer d'excellents moments en compagnie de Marguerite et Vincent.

A lire !!!
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Passion d'amour et de peinture.

La voix du roman, c'est une jeune fille rebelle qui rêve de s'échapper du cadre étriqué du destin que la société lui impose. Elle ne veut pas limiter son avenir à devenir la femme du pharmacien. Elle rêve d'Amérique, de peinture et de liberté. La rencontre avec Vincent, un artiste dont les toiles lui révèlent l'univers et dont elle ne peut que tomber amoureuse.

Un ouvrage aux saveurs biographiques puisqu'il raconte ainsi une hypothétique version des derniers mois de la vie énigmatique de van Gogh. On y découvre un Vincent énergique et passionné, loin de l'être torturé, de l'homme à l'oreille coupé au génie suicidaire.

Avec un tel sujet, on aura droit à de belles pages sur l'art et le processus de création, sur cette vision du monde, sur cette lumière qui habitait le grand peintre. Et on aura aussi, en exergue, des extraits de journaux d'époque qui situent l'histoire dans l'Histoire, qui illustrent les courants de pensée et les modes de l'époque.

Un livre plein de couleurs et de beauté, même si, quand on connait un peu la vie de van Gogh, on ne peut s'attendre à une fin heureuse. Et, on ne pourra s'empêcher d'aller faire un tour pour voir ou revoir les magnifiques tableaux dont il est question, au musée, en reproduction dans d'autres ouvrages d'art ou simplement sur le web.

Un bon moment de lecture et une échappée vers ce mystère de la transformation des gouttes de peinture sur une toile en émotions profondes.
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