La singularité en management, bienveillance et efficience

Merci aux éditions Empreinte et à Babelio qui m'ont permis de recevoir cet ouvrage dans le cadre d'une opération Masse Critique. Il m'intéressait particulièrement parce que l'auteure, psychologue clinicienne, est formatrice dans les établissements et services médico-sociaux. C'est un milieu professionnel qui m'intéresse, j'étais donc curieuse de voir comment y est abordé le management. Consultante en qualité et management, Annelyse Guillaume-Dejour nous livre ici le fruit de 15 ans d'expérience dans les organisations et les services médico-sociaux.
« La singularité en management », au-delà de nous livrer une étude particulièrement intéressante et bien documentée, étayée par des retours de terrain, est un véritable outil de travail. Un management qui ne répond ni aux attentes ni aux besoins des employés est contre productif et peut même être toxique pour l'entreprise : « Chacun à son niveau aspire à la reconnaissance de son expertise de terrain. C'est un préalable à l'implication des salariés. »
Étude bien documentée et argumentée, l'ambition de ce travail est de montrer qu'il est possible de réduire la fracture entre salariés et managers, grâce notamment aux modes de fonctionnements participatifs : « Le manager est un pilote qui réussit à partager sa vision et ses attentes avec des acteurs qu'il reconnaît et respecte et dont il sollicite le potentiel singulier. Dans une position claire par rapport au pouvoir, il laisse à chacun la prérogative d'agir dans son propre champ d'action et de délégation. Il nourrit sa réflexion et ses décisions en sollicitant régulièrement l'intelligence collective et l'expertise des acteurs. ».
J'espère que le travail d' Annelyse Guillaume-Dejour offrira des possibilités d'amélioration à de nombreux services.

Tout d'abord je tiens à remercie les éditions Empreinte Temps Présent et Babelio pour m'avoir permis de faire cette lecture et critique grâce à l'opération masse critique.

Le terme « management » est souvent perçu comme un gros mot ou comme un synonyme de « gestion par la hiérarchie ».
A travers cet essai Annelyse Guillaume-Dejour explique les différentes théories utilisées historiquement dans le management, ses évolutions et comment le management devrait s'articuler.

Même si l'autrice inscrit son étude dans le secteur médico-social, cette analyse peut être déployé à tous les secteurs d'activités.
En effet, le sous-titre est important : bienveillance et efficience.
A travers les chapitres, comment un manageur peut intégrer ces deux axes est abordé. Riches en exemples et en développement didactiques, ce livre peut plaire aux manageurs déjà en place qui veulent renouveler leur méthode de gestion ou qui ont besoin d'outils pour comprendre pourquoi leurs techniques ne fonctionnent pas (ou plus). La lecture sera toutefois moins aisée pour une personne qui ne connait que trop peu le management et son fonctionnement.

Merci aux Éditions Empreinte Temps Présent et à Babelio pour l'envoi de cet ouvrage dans le cadre des masses critiques.
Je tiens, de plus,  à m'excuser pour le retard dans la parution de cette chronique.

Le titre du livre d'Annelise Guillaume-Dejour m'a tout de suite plu avec son terme "singularité" très bien choisi. Car oui le management est complexe, et l'autrice a très bien cerné les axes (bienveillance et efficience) auxquels tous managers se questionnent (ou doivent se questionner).
Comme elle le dit si bien , "l'art du management consiste à maintenir l'équilibre entre l'attention portée aux acteurs singuliers et l'organisation d'une activité de production individuelle et collective efficiente."
C'est là tout le challenge du manager.

La structure du livre, avec des chapitres bien definis, bien documentés tant sur le plan théorique que pratique, permet de reposer tous les concepts et nous offre une réflexion sur la position manageriale dans la société d'aujourd'hui.
Manager moi même, cet ouvrage m'a permis de réfléchir sur ma pratique et m'a donné des outils pour l'enrichir.