J'ai classé ce livre en roman contemporain parce que je ne savais pas trop où le classer. On a un peu de doc fiction, un peu de thriller psychologique… difficile de ne le ranger que dans un seul genre.
J'espère que l'auteur s'est renseigné sur la légalité de son livre : utiliser des personnes existantes dans un récit de fiction se basant sur des faits réels ne peut-il pas lui attirer des ennuis ? J'espère que non, ce serait dommage.
Ce livre se lit vite et facilement tout en étant très pointu sur les notions de droit constitutionnel et de fonctionnement des institutions.
J'ai trouvé très peu de coquilles, et on voit bien qu'il s'agit de coquilles, de fautes de frappes et pas de méconnaissance de la langue. Bien au contraire, d'ailleurs, car parfois l'auteur utilise des termes littéraires tels que mésaises ou commensaux. J'ai trouvé que ce changement de registre était dommage car cela cassait le rythme du récit.
J'ai aussi regretté la vulgarité des personnages principaux. Il y a eu des moments ou je me suis demandé si leur vocabulaire ne se limitait pas à « niquer ».
J'ai détesté le personnage principal, Sébastien. Tellement, qu'en comparaison
Sarkozy m'a presque paru sympathique (j'ai dis presque). Tout m'a rebuté chez lui, de son tempérament à ses convictions politiques, mais le pire était certainement son arrogance. Tout le livre, j'ai espéré le voir se fracasser au sol, mais sur ce plan là, je suis restée sur ma faim. Rien d'étonnant, me direz vous, les politiques s'en sortent toujours…
Les conspirationnistes diront que les faits relatés dans ce livre sont tout à fait plausibles, je préfère croire que les politiques ne sont pas pourris à ce point. Restons positif !
Moi que la politique gonfle profondément, je ne me suis pas ennuyée une seconde avec cette lecture.
La fin m'a d'abord frustrée (c'est le syndrome du lecteur qui veut des fins tranchées), mais avec le recul, je la trouve parfaite. Il n'y avait aucune autre fin possible !