Anita Blake, tome 17 : Jeux de Fauves

Pour ceux qui ne connaissent pas encore « Anita Blake », cette héroïne au caractère bien trempée est l'une des grandes références dans le domaine de la bit-lit.
Dans « Plaisirs Coupables » on découvrait avec plaisir son univers, son quotidien et le caractère de cette femme blessée par son passé. Peut-être pour cela que la jeune femme s'amuse à courir après les monstres. En tant que Exécuteur, elle est celle qui doit éliminer les vampires renégats.
Au fil des tomes, elle s'entiche du vampire qu'elle a sauvé dans « Plaisirs coupables » face à Nikolaï, le maître de la ville de St Louis. Jean-Claude devient alors une part importante de sa vie, jusqu'au moment où elle croise le chemin de Richard. Un loup-garou vraiment séduisant, mais qui se trouve être également l'animal à appeler de Jean-Claude. Bref, jusqu'à « Papillon d'Obsidienne », les aventures de Anita sont toujours bourrés d'action, de romantisme. Mais dès « Narcisse Enchaîné », l'auteure n'a rien eu de mieux de la transformer en fille facile alors qu'au début de ses aventures, elle était la plus conservatrice de toute. Ce changement brutal survient avec l'acquisition d'un pouvoir vampirique hérité de Jean-Claude, l'ardeur. Une chose incompréhensible, sachant que l'auteure a sorti ça de son chapeau en deux secondes, alors que ce pouvoir de Jean-Claude n'a jamais été mentionné dans les tomes précédents. Alors, petit à petit les tomes deviennent juste des histoires de sexe, avec pour Anita divers partenaires ! Je pense qu'on doit être à une quinzaine désormais…
Le fait que l'auteure à commencer à écrire des scènes SM se rapporte étrangement à l'arrivée de sa nouvelle série « Merry Gentry » qui a débuté son histoire directement avec le sexe. Laurell K.Hamilton a maintenant entièrement changé la personnalité de Anita Blake et c'est cela qui me déçoit de plus en plus au fil des tomes.

J'en viens donc à « Jeux de fauves », où j'espère toujours qu'Anita redevienne celle qu'elle était auparavant. Ici, ce n'est toujours pas le cas, mais il y a tout de même une amélioration.
Premièrement dans le scénario, Anita se voit contrainte à quitter Saint-Louis pour se rendre à la poursuite d'un tueur en série à Las Vegas. Elle doit alors laisser tout son harem où il se trouve, pour se consacrer pleinement à l'enquête en cours. On retrouve une coopération avec Edward, Olaf et Bernardo (vu précédemment dans « Papillon d'Obsidienne » quand ils étaient tous réunis). Dès le début, elle doit faire ses preuves au sein d'un milieu d'hommes. Quand au fil de l'histoire, il est très bien tenu et rempli de suspens. On ressent beaucoup les recherches que l'auteure a effectuées pour être en phase avec la réalité. Malgré le thème des vampires et autre, le milieu de la police et de la médico-légal est décrite avec une grande précision, sans en faire trop. C'est ce que j'ai le plus apprécié dans ce tome.

Deuxièmement, il y a tout un jeu de relation qui se trouve brusquement changé. Entre Edward et Anita, il se lie une nouvelle phase dans leur relation. On ressent la « mort » éprouve désormais des sentiments aussi bien pour Anita, que pour sa propre famille. Il a aussi changé et tient à ses proches désormais, alors qu'au départ « tuer les méchants » était tout ce qu'il désirait. La seconde relation et bien plus qu'étrange, c'est Olaf qui espère avoir une relation amoureuse avec Anita. Sachant qu'il a pour habitude de tuer les femmes après des rapports sexuels, ce brusque changement a de quoi atterré, Anita.
Ensuite, des relations sexuelles viennent s'imbriquer forcément pendant l'enquête d'Anita, conséquence de l'ardeur. Premièrement, elle couche avec la Vérité Fatale (deux puissants guerriers de Jean-Claude), puis divers tigre-garou de Max (maître de la ville de Las Vegas) et pour finir devant le tueur en série lui-même ! Pour une qui pleure encore dans ce tome qu'elle en a marre, elle prend son pied à faire des choses qui la répugne et même sans contrainte. Cela devient n'importe quoi à ce niveau-ci, et à force de partir dans tous les sens, on se lasse vraiment. Surtout quand on voit comment elle élimine le grand méchant ! J'en suis restée abasourdi et extrêmement déçue. C'est quoi cette blague ?
D'un point de vue de l'écriture, je n'ai rien n'a redire. A part, les termes vulgaires utilisés pour parler de sexe ou les quelques erreurs des éditeurs. (Inversion de nom et fautes d'orthographe)

En conclusion, je suis assez mitigé sur ce tome, même si j'ai adoré le déroulement de l'enquête. Je pense que le reste, on aurait pu s'en passer. Bien que oui, pour une fois c'est une enquête qui domine le tome et non les histoires de sexe de l'héroïne!


Lien : http://skoldasybooks.blogspo..

Anita est la série qui a fait que j'aime la Bit-Lit, c'est ma saga chouchou, et malgré quelques hauts et bas, elle est et restera ma favorite.

Beaucoup ont décroché à partir de Narcisse enchaîné à cause de la profusion de sexe et la mise en arrière-plan de l'intrigue policière. Eh bien, attendez-vous à vous réconcilier avec Anita Blake, car Laurell K Hamilton nous offre, ici, un tome époustouflant, on revient aux sources qui ont contribué au succès des aventures de l'exécutrice.

Anita reçoit une tête tranchée par La Poste à son bureau, et tout de suite après, le lien est fait avec un homicide à Las Vegas. le marshall fédéral de cet état a, en effet, été tué, et plusieurs membres du SWAT massacrés. Anita décide alors de partir seule, sans JC ni aucun de ses hommes. Car elle sait qui lui a envoyé ce message, c'est Vittorio un puissant vampire dont elle a tué les gens à St Louis. Il réclame vengeance, mais surtout il veut la faire sienne. Arrivée à Las-Vegas, elle va devoir faire équipe avec le SWAT et la police afin de résoudre l'affaire. Mais voilà, il semblerait qu'un tigre-garou soit complice de Vittorio, mais par son mandat, Anita a ordre de ne pas toucher aux animaux à appeler du maître de la ville, Max. Anita va devoir la jouer fine pour se faire respecter des membres du SWAT, mais va aussi de devoir maîtriser ses instincts en tant que servante humaine de Jean-Claude. L'ardeur, la colère, ses bêtes intérieures, tout ça forme un cocktail explosif. Notre héroïne va-t-elle arriver à ne pas en faire pâtir l'enquête ?

Comme je le disais, l'enquête prédomine, ici. Il y a seulement deux scènes de sexe, et elles sont dans les 100 dernières pages. Étonnant de la part de l'auteure, mais vraiment rafraîchissant, car Anita contrôle beaucoup mieux l'ardeur. Elle peut désormais se nourrir de colère, et concernant la colère, Anita en connaît un rayon, c'est son domaine de prédilection, le moteur qui la fait avancer. On suit donc dès les premières pages l'investigation sur le meurtre des flics de Las Vegas, et autant dire que commencer par une tête coupée, c'est débuter sur des chapeaux de roue. Il ne se passe pas une seule page sans que ça n'aille de mal en pis. Anita est en danger, et chose rare, elle a peur, peur pour sa vie et peur pour le gens qu'elle aime. C'est l'une des raisons pour lesquelles elle est partie seule. Vittorio est quelqu'un de vraiment très dangereux, sadique, meurtrier, il ne recule devant rien pour effrayer Anita, il est doté de pouvoirs rares et létaux qui vont faire de lui un adversaire sans commune mesure.

On retrouve avec bonheur l'humour corrosif de notre exécutrice, et c'est très vite de nouveau addictif. Ses réflexions intérieures et sa franchise à toute épreuve sont une bouffée d'air frais. On retrouve aussi Edward, et c'est un personnage que l'on voit très rarement, mais que j'apprécie particulièrement. On va, ici, découvrir un peu de son passé et de ses véritables émotions, il va peu à peu lever inconsciemment le voile sur ce qu'il est vraiment en désirant protéger Anita, mais je ne vous en dis pas plus car c'est une belle surprise.


Lire la suite...
Lien : http://www.place-to-be.fr/in..

Ô joie et grand bonheur, voici enfin un opus où Anita Blake, la seule, l'unique, la VRAIE est de retour !!! On oublie le temps de ces presque 600 pages, sa nature de servante humaine de Jean-Claude, ses triumvirat, tous les hommes de sa vie, on fait fit de l'ardeur, du moins en grande partie, et on retrouve Anita, Marshal Fédéral Spécialisé en surnaturel qui enquête avec la police de Las Vegas, sur le meurtre sanguinaire de plusieurs membres du SWAT Psychique et de l'exécuteur de la ville. Pourquoi Anita est-elle « impliquée » alors qu'elle vit à Saint-Louis ?! Et bien parce que le vampire responsable de ce massacre lui a gentiment envoyé la tête de l'exécuteur de Las Vegas... Elle y retrouve Edward, Olaf et Bernardo, trois autres marshals qui l'aideront (ou pas) dans son enquête, qui la mènera vers des pistes qui la mettront en danger... Vampires, Métamorphes bref, la routine !

Voici donc un volume conséquent où il se passe énormément de choses, nous abordons nombres d'indices, de pistes quant à l'enquête menée par notre héroïne de choc ! Mais elle doit faire face à autre chose qu'à l'enquête, elle doit aussi gérer les rumeurs qui courent sur son compte au sein de la police et/ou de la population Américaine qui est plus ou moins proche du surnaturel en général ^.^ il y a aussi Olaf et son « attirance » légèrement flippante pour Anita, l'ardeur qu'elle gère de mieux en mieux et qu'elle aurait même tendance à oublier, sans oublier celle qui fait son apparition de plus en plus régulièrement, Marmée-Noire... bref elle n'a pas le temps de s'ennuyer et nous non plus !

C'est assez complexe de parler de ce tome sans trop en révéler, il se passe tellement de chose que même faire un résumé est risqué, je pense qu'il faut juste retenir que j'ai retrouvé le plaisir de lire un Anita Blake, je sais que je dis tout le temps que je suis contente de retrouver l'univers créé par l'auteur mais ici, c'est l'univers des débuts dont on s'approche de nouveau, avec la touche charnel qui est inévitable avec l'ardeur, mais ce n'est pas le point central, il n'y est fait mention que deux ou trois fois, même s'il est possible que je minimise, c'est l'impression que j'ai eu. On se concentre vraiment sur l'enquête et c'est juste un vrai bonheur, les hommes de sa vie son vraiment au second voir au troisième plan, je suis toujours fan de Micah et Nathaniel, j'apprécie les voir dans un volume mais, pour une fois en être éloigner et se focaliser davantage sur Anita et sa vie professionnelle c'est comme une bouffée d'air frais au milieu d'un centre commercial un weekend avant noël (je cherche plus poétique mais, j'aime bien cette image (je n'aime pas les centres commerciaux en pleine affluence, ça m'angoisse)). Bref vous aurez compris que j'ai vraiment adoré ce tome, je regrette juste la fin qui se passe à une vitesse vertigineuse et avec des points assez « étranges », genre de chantage par de l'action ou vérité (sans la vérité) qui tourne (forcément) autour du sexe pour libérer des otages, oui euh... bref.
La plume de l'auteur est toujours aussi addictive, mais ça je l'ai dit dans la chronique précédente qui portait sur le tome 16.

Côté personnage, on ne va pas s'éterniser sur Anita c'est une héroïne que j'apprécie même si parfois elle m'agace, j'arrive pas a avoir UN mec et elle, elle a bien une dizaine non mais... =P plus sérieusement, quand l'ardeur n'est pas trop présente et quand elle ne pense pas qu'aux hommes de sa vie je l'adore, dans le cas contraire, je l'apprécie mais je préfère me concentrer sur une intrigue réelle que sur des déboires sentimentaux...

Edward et Olaf !! Ha comme j'ai aimé retrouver le premier, c'est vraiment un personnage phare de la saga, il est juste énorme ! On sent qu'il tient à Anita et plus encore dans ce tome, même si on sent que s'il devait y avoir confrontation, l'un d'eux ne s'en sortira pas ! Quant au second, il est toujours aussi effrayant, n'oublions pas que c'est un sociopathe, tueur en série qui est mystérieusement tombé amoureux d'Anita et qui tente de lui prouver de façon... juste flippante « autopsions un cadavre ensemble, tu verras c'est trop sexy d'avoir les mains dans les entrailles d'un type » vive les préliminaires dans la tête d'Olaf ! Néanmoins, j'apprécie ce personnage, j'ai un faible pour les psychopathes, parce que même Edward il faut l'avouer il n'est pas net !

On rencontre et retrouve des tigres-garous qui prennent plus d'importance depuis plusieurs tomes, car ils ont un lien direct avec Marmée-Noire et les souches de métamorphes que contient le corps d'Anita. Pour les autres personnages, je vous laisse les découvrir.

En conclusion, un tome qui me réconcilie avec la saga même si, nous ne sommes pas vraiment fâchées, je prends toujours beaucoup de plaisir à retrouver l'univers et les personnages créés par l'auteur, mais il est vrai que depuis l'ardeur, j'ai un peu plus de mal à me précipiter sur les suites. Celui-ci est vraiment au dessus du lot, depuis le temps que j'aspire à retrouver Anita des débuts, voilà qui est fait, en partie, un peu de nécromancie ne serait pas de refus ! Maintenant j'ai un peu peur de lire la suite de peur d'être déçue mais, je verrais bien... plus tard !
Lien : http://www.tsuki-books.com/2..

20/20 sans hésiter pour ce 17ème tome de la série Anita Blake qui voit le retour de notre quatuor de choc: Bernardo, Edward, Olaf et Anita.

Tout commence le jour où Anita reçoit un étrange colis par la poste, une tête humaine, avec un petit mot signé de Vittorio, grand méchant qui a quitté Saint Louis après le massacre de plusieurs femmes.

A Las Vegas, un mot a été laissé à son attention sur un mot l'invitant à venir le rejoindre. La voici en route pour la grande cité du jeu et du vice pour le retrouver et le tuer. C'est ainsi qu'elle retrouve notre trio d'enfer.

J'aime Edward, ce personnage est top et son côté protecteur à l'encontre d'Anita se développe un peu plus chaque jour. Un bonheur de retrouver aussi Bernardo et Olaf.

On se rend compte que son obsession pour Anita est finalement de l'amour, peu pervers, mais de l'amour quand même. Quelle surprise aussi de découvrir Jean-Claude dans le rôle de l'amoureux jaloux. Enfin, ses sentiments se dévoilent au grand jour.

Sur place, Anita retrouve Crispin mais elle doit faire la connaissance de Max, le Maître de la ville, et de son épouse Bibiana, Reine des Tigres Garous.

Ce tome est génial car enfin on retrouve Anita comme à ses débuts: une enquêtrice hors pair aux talents multiples. Elle commence aussi à se remettre en question et ce tome voit l'émergence d'une véritable remise en cause de sa vie et de son métier. Peut-on être une exécutrice de vampire quand on aime un profondément?

J'ai adoré cette lecture qui nous entraine au coeur d'une intrigue sanglante, le tout entrecoupé de dialogues à mourir de rire entre nos 4 marshals. Comment va évoluer sa vie? Comment va-t-elle gérer l'émergence de nouveaux adorateurs d'Anita?

Ce tome voit aussi son rapprochement avec la Vérité Fatale, ces deux frères énigmatiques mais tellement attachants. Beaucoup de questions voient le jour et seuls les prochains tomes nous diront comment tout ceci va évoluer.

Enfin, et ça c'est top, on ne voit pas Richard. Enfin, ce n'est pas trop tôt

Anita est une des premières séries d'urban fantasy que j'ai découvert et elle a une place particulière dans mon coeur, je ne suis donc généralement pas très objective dans mes chroniques, d'autant que je suis une très grande fan de Laurell K. Hamilton.

Après avoir cafouillé et lu le tome 18 avant le 17 (première fois que ça m'arrive, mais à ma décharge la série est tellement longue que ça devait bien m'arriver un jour, j'ai d'ailleurs dédié une bibliothèque à ma PàL pour éviter de reproduire ce genre de petit incident :p) c'est avec impatience que j'ai entamé le 17.
Je dois dire que ce tome ressemble beaucoup plus aux premiers avec une enquête digne de ce nom et une Anita qui ne se laisse plus manipuler par l'ardeur. Un tome excellent qui nous montre une fois de plus le talent le Laurell K. Hamilton dans le développement de son univers. Les rebondissements sont toujours là, les dialogues avec un humour subtil que j'adore aussi.
Je suis encore une fois tombée sous le charme de cette série et d'Anita. Mon personnage féminin préféré et de loin.
Dans Jeu de Fauve nous retrouvons Edward et Olaf pour notre plus grand plaisir. Si ce dernier pouvait nous faire flipper, dans ce tome, Laurell K. Hamilton a réussi à nous faire éprouver de la compassion pour lui ! Même Anita en oublierait presque sa nature de tueur en série.
J'avoue m'être attendue pendant toute ma lecture à ce que Anita se tape le premier venu, mais il a fallu attendre la page 566 pour avoir une scène de sexe. Cette fois, le sexe a un sens et sert l'histoire, ce qui est appréciable comparé à certains tomes.
Je regrette toutefois que son harem s'agrandisse encore et que Richard n'ait fait aucune apparition :'( Parce que, oui, Richard a toujours eu ma préférence (enfin... pas avant le tome 8, avant j'avais envie de le claquer, mdr)
J'ai beaucoup aimé la morale de l'histoire, car avec la quantité de pouvoir que l'on rencontre dans cet univers, l'amour a toujours été vu comme le plus faible. Mais Anita nous prouve en utilisant son ardeur/amour contre le grand méchant, que finalement c'est ce qu'il y a de plus fort au monde.
J'espère revoir Richard dans les prochains tomes, car il me manque beaucoup et j'avoue n'avoir aucune affinité avec les autres hommes de son harem, ou très peu. J'ai toujours eu beaucoup de mal avec Jean Claude qui semble avoir le rôle principal au milieu de tous les hommes d'Anita.

En résumé, un tome excellent à la hauteur des premiers de la série, un univers toujours plus riche et intéressant, une série que j'adore.

Lien : http://www.1001chroniquesenf..