La voix que l’on entend ici est celle de l’enfance. Elle raconte l’absence. Celle d’Azzedine, militant de l’Indépendance, monté au maquis et dont la petite fille, Meriem, tente désespérément de reconstituer l’image à partir de récits arrachés à sa mère Zahra et à Aïcha, la grand-mère, pourvoyeuse de contes merveilleux. Elle dit le deuil et l’attente de ces femmes liées par un même espoir : le retour du combattant que l’imagination populaire a auréolé de légendes.La ... >Voir plus