Dans cette nouvelle affaire, Bak doit partir a contre coeur de Bouhen sa ville d'attache pour se rendre à Abou.
Il est fait demandé d'urgence pour enquêter sur les morts suspectes de trois membres de la maison du Gouverneur.
A peine arrivé sur place, Bak soupçonne la mort prochaine d'une personne influente au près de Djehouti. Son intuition s'annonce malheureusement juste car une proche gouvernante du notable est retrouvée morte.
La plupart des morts pourraient laisser penser à des accidents si seulement elles n'avaient eu lieu à des intervalles réguliers.
Une enquête complexe à la hauteur de la réputation de Bak surtout qu'il est ouvertement défié par l'assassin.
L'intrigue de cette histoire m'a paru plus intéressante et mieux construite que les précédents livres de cet auteur.
Si je devais en recommander un, aujourd'hui, ce serait celui-ci.
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Je sais, je ne devrais pas me réjouir de sa mort, et d’ailleurs, ce n’est pas exactement ce que je ressens, mais plutôt…
Il sourit tristement et secoua la tête, incapable d’exprimer le fond de son cœur.
« Un soulagement, pensa Bak. Le soulagement qu’Hatnofer gise sur le sol, alors que, lui, il est encore vivant. Et qui pourrait l’en blâmer ? »
Les inférieurs aspirent toujours à détruire les puissants, lieutenant. Leurs calomnies ne reflètent que leur propre faiblesse. Toi qui es un homme d’expérience, tu sais sans doute séparer le bon grain de l’ivraie.
Tel le granit que l’on extrait au sud d’Abou, ce mystère est composé d’une multitude de fragments infimes, certains translucides, d’autres opaques, tous étroitement imbriqués au point d’être difficiles à distinguer.
— Tu n’aimes pas Djehouti, constata Bak.
— Il a le crâne plus dur que le granit que nous taillons dans ces carrières.