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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce livre renferme un secret : en effet à l'âge de 10 ans le père de l'auteur qui s'appelait Raymond Quisserne est devenu à l'etat civil Roger Harang. Pourquoi? Ben je vais quand même pas vous le dire sinon quel intérêt de lire le livre !!

Alors ça se passe dans la Creuse : "A Dun le Palestel, dans la Creuse, la maison familiale du narrateur en a si gros sur le coeur et tant à dire qu'on va la confesser, pièce après piéce, l'écouter se raconter, souvenirs dérangés, vérités arrangées, les choses et les gens tels qu'ils furent, les échos et les ombres qu'il en reste. Elle finira bien par lâcher ce qu'elle sait. Elle sait l'histoire d'un père qui, lui, avait choisi de se taire. "

Les histoires de famille c'est quand même un peu compliqué à suivre, entre les grands parents, les grands tantes, le père, la mère, je m'embrouillais un peu les pinceaux, par contre le livre m'a quand même beaucoup plu parce que les secrets de famille c'est mon truc. Dans ce genre là (le genre secret de famille) je vous conseille lourdement Un secret de Philippe Grimbert qui est un must dans le "genre", mais aussi l'increvable Monsieur Schneck de Colombe Schneck.
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lu, avec un plaisir qui m'a entraînée dans ses 152 pages, « la chambre de la Stella' de Jean-Baptiste Harang, pour les évocations de ce monde que nous avons plus ou moins connu ou que nous aurions pu connaître (et un petit écho de Michon ou Bergounioux dans l‘attention portée au choix des mots).
Histoire de la maison et de ses occupants, histoire surtout du père, de son secret, et de la découverte progressive, après longue quête, par le narrateur, de ce secret, de cette histoire, jusqu'à la description de la photo du "vrai" grand-père, ce père que le père n'a pas connu comme tel
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Je viens de terminer ce livre qui me laisse une impression mitigée. Au début, j'ai été enthousiaste: révéler les arcanes d'une famille modeste en arpentant toutes les pièces d'une maison est un parti-pris original. J'aime beaucoup les maisons. Très vite, on sait qu'il y a secret, ce qui pousse le lecteur dans l'histoire.
Les allers et retours entre le passé et le présent structurent le récit porté par une écriture raffinée et subtile. Un peu trop, au fond. le vocabulaire savant, désuet - "c'est ma propre inconscience qui appert" - a finalement contribué à me tenir à distance des émotions du narrateur. Les tournures de phrases avec inversion du sujet, pareil. On imagine bien les ébranlements d'un déni de paternité au fil des générations mais, pour ma part, je les ai peu ressentis sous la plume de Jean-Baptiste Harang. Ça continue à m'étonner. Peut-être a-t-il mis cette forme de distance plus ou moins volontairement, pour voiler une émotion encore trop vive ?
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Sentiments mèlés en refermant ce livre que j'ai à la fois apprécié pour son évocation de souvenirs faisant revivre des objets du passé, et dont j'ai fini par me lasser dans sa lente évocation de ces souvenirs d'enfance..
L 'idée de s'appuyer sur une maison de famille pour faire ressurgir le passé, pièce par pièce, m' a plû par son procédé original ; de même, certaines descriptions des petites choses d'un quotidien surrané.
Une histoire singulière qui nous ramène à la génération de nos grand-parents, un monde pas si lointain et pourtant à jamais révolu...
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"Ce premier chapitre ne fait pas partie du livre. Les mots étaient déjà là, à cette place exacte sur la pile des pages blanches. le papier libre n'existe pas, il est occupé, sous le joug d'une armée de fourmis noires, indomptables, increvables, elles roulettes sous le talon comme de la grenaille, elles percent la page et reviennent s'y vautrer et vous dénoncent.

C'est de la mémoire morte, du vent monté du centre de la terre, de ses rejets de cendre. de lourdes cicatrices de blessures anciennes. Ce ne sont pas des fourmis noires, de la mémoire morte, non, ce sont des fourmis rouges, de la mémoire vive, elles grouillent sur mes mains depuis le soir où mon père a dépendu le mort, le suicidé de l'avenue. Cela aussi, je voudrais l'effacer."

La chambre de Stella m'a choisie, dans le lot d'une recyclerie. Sa photo ancienne de deux enfants sur fond sépia m'a tendu la page, et Jean-Baptiste Harang a fait le reste, jouant le rôle d'un agent immobilier familial. Doué d'une poésie du quotidien, l'auteur nous invite à la table de sa famille pour l'aider à révéler le secret de sa famille, dans ce petit village de la Creuse.

Je viens de passer un moment délicieux, de nature à m'attirer dans les filets de ce nouvel auteur, également journaliste.
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L'auteur nous fait une description détaillée et pas à pas de la maison de ses grands-parents. Cela lui permet de faire resurgir des souvenirs d'enfance et de sa vie d'adulte, mais sans se soucier de la chronologie. Derrière ces murs, se cache un mystère : la naissance du père de l'auteur.
C'est une belle écriture mais j'avoue que j'ai mis beaucoup de temps à entrer dans l'histoire et à voir un intérêt quelconque à continuer ma lecture. Malgré l'intrigue, je n'ai pas été passionnée.
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LA CHAMBRE DE LA STELLA de JEAN BAPTISTE HARANG
On est dans la Creuse, dans un village, le père de l'auteur, à l'âge de 10 ans change de nom. Alors il s'interroge à travers ses souvenirs et surtout la maison, ses pièces, sa décoration. Un livre assez étrange, qui ne manque pas de charme, mais qui pèche par ses interminables descriptions, sans réelle utilité, pour la résolution de l'intrigue, qui d'ailleurs se dénouera en un bref paragraphe ! Une gentille curiosité Prix du livre Inter 2006.
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Choisi chez emmaus parce qu'il avait obtenu le
Prix du Livre inter, ce livre court est extrêmement bien écrit. Les premières pages sont à ce titre époustouflantes... j'étais impressionnée... pour autant, la construction de ce livre et le choix narratif m'ont laissée assez étrangère tant à l'histoire qu'aux personnages. Mise à part l'écriture remarquable, je me suis un peu ennuyée et ai eu l'impression que l'on tournait en rond. Déçue qu'un talent pareil ne m'ait pas emportée
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